Test Dead Island Riptide

Sorti il y a presque 2 ans, Dead Island premier du nom avait fait sensation. Mêlant FPS traditionnel très axé combats au corps à corps, Survival Horror et RPG, Dead Island s’était imposé comme une référence du genre.

On reprend directement où s’est arrêté Dead island

Se déroulant sur l’île de Banoï, le jeu proposait d’incarner un héros parmi quatre personnages, de surcroît immunisés au fléau qui transforme les morts en zombies, accrocs à la chair fraîche. Après une course effrénée pour quitter l’île, nos 4 survivants se retrouvent placés en quarantaine sur un navire militaire. C’est là que débute Dead Island Riptide. Bien évidemment, le bateau se retrouve à son tour infesté de créatures en putréfaction et vient s’échouer sur une nouvelle île. Pas de bol ! Tout recommence pour nos quatre protagonistes qui sont rejoints par John Morgan, un cinquième personnage jouable et adepte du combat rapproché, affectionnant les gants à griffes.
 

Même si des armes à feu sont disponibles dans le jeu, le combat au corps à corps reste le nerf de la guerre. Comme dans les RPG, des armes uniques, rares et autres joyeusetés seront disséminées dans le jeu. Chaque arme dispose d’une durabilité qui déclinera à force de fracasser du zombie, mais les ateliers permettront de réparer, améliorer ou encore modifier les armes. En récupérant des objets (câbles, batteries, clous, …) et en dénichant des plans, les armes pourront être dopées avec des attributs comme le poison, l’électricité, la paralysie ou encore le feu liquide et bien d’autres.

Quelques nouveautés et une aventure toujours aussi vaste

Le jeu apparaît aussi vaste que le premier Dead Island. La sentiment de liberté est très plaisant. Ce sentiment est décuplé par la faible répétivité des skins de zombies rencontrés. On a le droit à un large panel de morts vivants. Seuls les zombies spéciaux restent identiques, au rang desquels des petits nouveaux font leur apparition : comme le grenadier et le lutteur qui donneront du fil à retordre au joueur.
De nouvelles armes et véhicules font parties des nouveautés. Le bateau permettra de voyager dans la jungle inondée et de broyer les morts vivants qui croiseront votre chemin.
Côté nouveauté graphique, la pluie fait sa venue et balayera par moment l’île. C’est rafraîchissant, mais la pluie réduit le champ de vision et accentue ainsi le stress.
Dernier ajout, le mode “Tower Defense” du Hub où il faudra repousser des hordes de zombies qui envahiront un refuge de survivants. Il faudra ralentir les morts-vivants en posant des barbelés, mines, etc.
Vous l’aurez compris les nouveautés apportent peu au jeu et ne le changent pas foncièrement,  mais elles sont clairement les bienvenues.

Le mode coopératif toujours aussi réussi mais une réalisation qui n’a pas bougée

Comme dans Dead Island, le jeu propose un mode coopératif jouable jusqu’à 4. Le jeu s’adapte au niveau des joueurs et les gains d’expérience et d’argent sont répartis entre les joueurs. Le jeu est vraiment intéressant à plusieurs. Le leveling et la montée en compétences sont d’autant plus attrayants. La durée de vie s’en ressent et la rejouabilité est décuplée. La campagne principale se boucle en 12 heures et il faudra le double pour achever toutes les quêtes annexes.

Par contre, la réalisation n’a pas bougé depuis 2 ans. Le jeu accuse le coup. Les baisses de framerate et les bugs sont présents. Mais on s'émerveille toujours autant de voir les palmiers bougés au gré du vent. La variété des décors et la modélisation des personnages sont toujours aussi réussies. Certains éclairages sont splendides. L’ajout des averses de pluie renforce un peu plus l'immersion dans cet enfer tropical. Les musiques dignes des plus grands films de zombies sont de bonne facture. Les chasseurs de trophées pourront s'adonner au platine même si ce second épisode propose moins de récompenses à débloquer.