Europe, XIe siècle. Léon Vassilios doit prendre la tête de la maison Vassilios, après la mort tragique de son père et de l'Empereur à Byzance. Avec le soutien de l'impératrice, sa famille ayant toujours été proche du trône, il va devoir apprendre à gérer sa province et la rendre prospère, malgré les machinations et les invasions. Vous êtes Léon Vassilios. Réussirez-vous à devenir un puissant seigneur, ou irez-vous rejoindre nombre d'oubliés dans les limbes de l'Histoire ?
Un grand terrain de jeuPlusieurs millions de km²
On ne peut pas dire que le jeu soit radin côté superficie : toute l'Europe occidentale (y compris les pays nordiques), une partie du Proche-Orient, et l'Afrique du Nord. De quoi bien développer les relations internationales, d'autant que vous allez devoir dévoiler la carte vous-même, via vos éclaireurs. En effet, ce sera à vous de découvrir les différentes villes, mais sans oublier que vos différentes unités, militaires comme civils, ne peuvent pas beaucoup s'éloigner de leur ville de base. Il vous faudra donc compter sur vos colonies pour étendre la limite, mais on y reviendra plus tard.
Graphiquement, c'est juste superbe. Les terrains et environnements sont parfaitement modélisés, les cinématiques crayonnées sont sublimes... Petit bémol, toutefois : les visages des personnages secondaires qui apparaissent dans le jeu. Ils ont en effet droit à une modélisation 3D qui nous ramène presque une vingtaine d'années en arrière... Ceci mis à part, c'est beau.
Dépenses et commerces
Le commerce tient une grande place dans le jeu, et il ne se fait pas d'un claquement de doigts. Vous devrez en effet découvrir les villes, puis négocier un accord de passage avec le dirigeant, et ensuite négocier un accord commercial. Ce qui n'est évidemment pas gratuit. Si ce n'est pas déjà fait, il vous faudra aussi bâtir une route pour relier les villes. Vous allez donc passer beaucoup de temps à gérer vos villes et colonies, mais aussi à gérer vos relations avec les autres, du commerce à la guerre (que l'on déclare officiellement, pas d'attaque sauvage !).
La gestion des villes et colonies, donc, concrètement, il vous faudra bâtir de la production (chacune peut produire cinq éléments, au choix, parmi une liste et en fonction de ce à quoi vous avez accès) et des bâtiments qui vous permettront de recruter plus de monde et d'étendre votre contrôle. Mais surtout, vous devrez garder un œil sur le commerce, et aller vendre vos marchandises là où elles seront vendues le plus cher. L'équilibre économique est particulièrement important car, si vous avidez vos finances et arrivez à découvert, vous serez paralysé : incapable de faire quoi que ce soit, à part regarder vos marchands voyager, tant que vous n'aurez pas assaini vos finances. Ce qui est très pénible.
Difficile et exigeantEntraînement au mode multi
La campagne solo vous mettra déjà à assez rude épreuve, mais elle n'est finalement qu'un gros entraînement pour le multijoueur. Il suffit en effet de remplir les objectifs demandés pour la faire avancer. En gros, on va vous apprendre à gérer étape par étape, jusqu'à ce que vous puissiez vous envoler vers le multijoueur qui, lui, se déroulera totalement en temps réel sans vous laisser le temps de respirer. Il vous faudra donc non seulement savoir gérer, mais surtout savoir le faire vite et bien.
Trailer de lancementGrand Ages : Medieval est donc, en définitive, un bon jeu, certes difficile et exigeant, mais qui fait honneur au genre de la gestion. Si vous aimez l'Europe médiévale et passer du temps dans des tableaux, c'est l'idéal.
Si Grand Ages : Medieval est particulièrement exigeant et assez difficile à maîtriser, il promet toutefois bien des heures de grande gestion aux amateurs du genre.
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