Note du test 9.5/10En conclusion :

Final Fantasy VII Remake nous avait mis une claque, la mise en bouche royale en attendant la suite. Final Fantasy VII Rebirth en est la magnificence, un monstre colossal du RPG jouant sur la fibre nostalgique mais tout en proposant son lot de nouveautés. Là où Final Fantasy VII Remake faisait déjà très fort, Final Fantasy VII Rebirth transcende son aîné. C'est maîtrisé, grisant doté d’une direction artistique de haut vol. Il y a quelques compromis mais les quatre années d’attente en valait la chandelle. Ce titre nous subjugue et titille nos souvenirs depuis 1997. Est-ce le GOTY de cette année ? Trop tôt pour le dire mais il est en bonne voie !

Les plus

Le lore
Les nouveautés à la pelle
Le monde ouvert en six régions
Un jeu généreux
Les combats
Les affinités
Les Espers
Le Queen’s Blood

Les moins

Le Parkour inutile
Quelques imperfections techniques

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    rédacteur
    Pilou


  • ps5

    Final Fantasy VII Rebirth
    Editeur : Square Enix
    Genre : Action | RPG
    Etat du jeu : Jeu disponible
    Date de sortie : 29 Février 2024
    Trophées : Oui
    Support


    Test Final Fantasy VII Rebirth

    Publié le Jeudi 14 Mars 2024 à 23:22 par Pilou
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    Final Fantasy VII Rebirth arrive après quatre longues années d’une attente insoutenable. Cette exclusivité sur la PlayStation 5 comme nous l’évoquions à l'époque, est attendue au tournant. Après de nombreuses heures de test, on vous donne notre avis sur cette suite.

     

    Une trilogie de longue haleine


    Fin 1997, le jeu Final Fantasy VII arrivait dans nos contrées sur la première PlayStation,
    un monument sur 3 CD qui n’a laissé aucun joueur de l’époque indifférent. C’est donc tout à fait normal qu’un Remake ait vu le jour. Square Enix nous a régalé en annonçant lors de l’E3 2015 le remake. Cerise sur le gâteau, cette nouvelle édition remettant au goût du jour le jeu d’il y a 25 ans est prévu en trois épisodes. Le premier est d’abord sorti en 2020 sur PlayStation 4 avant d’avoir une version “INTERGRADE” sur PlayStation 5 accompagné d’un DLC consacré à Yuffie, l’InterMission. Il aura fallu attendre près de 4 longues années pour découvrir le second opus s’intitulant REBIRTH.


    Nous l’annonçons dès à présent, aucun spoiler sur la trame narrative ne sera évoqué dans ce test. Comme beaucoup de choses, la découverte par le joueur est primordiale.
    Les événements de Final Fantasy VII Rebirth prennent directement place après la fin du Remake. Notre fine équipe quitte Midgar après avoir affronté Sephiroth.
    On suit donc cette trame dès le départ avec un premier chapitre consacré à un flashback à Nibelheim. On s’arrête là pour le pitch. Mais sachez que l’écriture, la construction nous rapportent certes au moule originel de 1997 mais le studio a magnifié le tout. L’histoire vécue est prenante, attachante et doté d'une écriture splendide. Bravo aux équipes de Yoshinori Kitase pour ce travail d'orfèvres.

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    Sephiroth est vraiment charismatique

    Une petite virée dans Gaia ?


    Le côté linéaire que nous avions reproché dans Final Fantasy VII Remake est à oublier pour ce second épisode. La trame principale peut être entrecoupée par des régions ouvertes.
    On ne parle pas de monde ouvert mais bien de zones étendues où de nombreuses activités sont proposées. Elles sont facultatives et il est possible de ne se consacrer qu’à l’histoire de Rebirth mais clairement on perd une très grosse partie du lore de ce Final Fantasy et des tenants et aboutissants de l’univers offert.
    On débute cette variante de monde ouvert par la région de la Prairie. Plus tard, les régions de Junon, Corel, Gongaga, Cosmo et Nibel sont accessibles.
    Le but est bien évidemment de terminer à 100% toutes les activités.
    Les quêtes secondaires permettent d’en apprendre, par exemple, plus sur les habitants de Gaia.
    La première activité dans une contrée est de rétablir les tours de transmission servant à un certain Chandler bien connu de Final Fantasy VII Remake pour apporter de précieux renseignements au joueur.
    Activer une tour révèle ainsi les activités des environs.
    Elles sont relativement variées allant de rapports de chasse à ceux dédiés aux Esper en passant par les rapports mog ou encore des clichés à prendre sur certains spots.
    Chaque région propose donc une dizaine d’heures d’activités à faire à pied, en déplacement rapide ou à dos de chocobos.
    Ces zones poussent à l’exploration et elle est bien évidemment récompensée.
    Expérience, Gils, équipements et j’en passe sont ainsi offertes.
    Le côté parcours de Final Fantasy VII Rebirth est par contre dispensable. Par simple pression d’une touche, nos héros grimpent sur chaque relief ou sautent dans une rivière. Les zones à escalader sont également matérialisées par des rebords jaunes. Liberté oui mais pas la mieux amenée.
    La partie ouverte apporte également une certaine aisance dans son aventure. Chaque Esper débloqué, rapport terminé facilite l’aventure du joueur.

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    Un monde à découvrir

    Des activités à la pelle


    D’autres activités annexes sont également proposées. Une multitude de mini-jeux est offerte mais on vous laisse découvrir chaque jeu.
    On peut juste parler du jeu de cartes, le Queen’s Blood, un jeu où il faut disposer des cartes sur un échiquier de trois lignes de cinq cases chacune. Le but est de faire le maximum de points par ligne tout en les additionnant. Celui qui a le plus haut score gagne. Chaque carte dispose d’un poids matérialisé par un nombre de pions, d’un nombre de points et enfin des cases adjacentes qu’elle peut capturer. Le Queen’s Blood est une guerre de territoire où collection de cartes et stratégies sont au cœur du gameplay. Ce jeu dans le jeu a grandement été travaillé par le studio à mettre au même niveau que le Gwent de The Witchers 3.
    Tout ce contenu si on y adhère, additionné aux régions et à la trame principale offre une durée de vie énorme. 80 à 90 heures sont ainsi offertes au joueur.

    On notera également un ajout bienvenu, la synthèse, proposant de crafter ses propres objets et équipements sans passer par une boutique ou un distributeur. Les régions offrent une multitude de matériaux à ramasser. Ces derniers permettent de confectionner potions, queues de phénix et autres joyeusetés. Chandler offre toujours son simulateur de combats et son achat de materias.

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    Des mini-jeux à la pelle

    Un système de combats amélioré


    Les combats reprennent les bases du système initié dans Final Fantasy VII Remake. Il est donc recommandé d’avoir fait ce premier épisode.
    Pour la petite piqûre de rappel, les combats se déroulent en temps réel. Trois personnages de son équipe travaillent en collaboration pour terrasser les ennemis rencontrés.
    Chaque héros dispose d’attaques principales. Cloud utilise par exemple son énorme épée pour taillader alors que Barret plombe à distance de son bras canon les ennemis. L’esquive et la garde sont toujours de mise et les jauges d’ATB se remplissent au fur et à mesure des attaques.
    Chaque segment d’ATB lance des compétences propres à chaque personnage ou permettent de lancer des sorts ou en utilisant des objets tels que des potions. Il est possible de donner des ordres aux deux autres héros non contrôlés ou tout simplement d’en prendre son contrôle.
    Dans Final Fantasy VII Rebirth, on sent la grande différence de chaque héros dont certains rejoignent spécialement la team de Cloud dans cet opus. A vous de les découvrir.
    Ces personnages charismatiques sont différents mais complémentaires. Le codex est là pour augmenter les intéractions en combat de nos comparses.
    Moyennant des points d’expérience, chaque héros dispose d’une codex, un échiquier relativement classique mais débloquant des compétences propres mais également des actions et compétences synchronisées.
    Ces éléments mutuels sont dépendants de l’affinité qu’ont nos personnages dans notre aventure.
    Tous ces éléments dynamisent énormément et apportent du show excellent aux combats qui se basent toujours sur la mise en faiblesse et le choc pour maximiser les dégâts aux ennemis. Transcendance et invocations d’Esper sont également au rendez-vous et sont souvent débloquées lors des combats de boss.
    Le jeu propose une gestion d’équipe plus fine et même si on a tendance à conserver notre trio fétiche, il est préférable de varier les triades surtout que certaines materias ne sont pas disponibles en plusieurs exemplaires.

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    Les Espers, on adore !

     

    Un jeu PlayStation 5 ?


    Final Fantasy VII Rebirth est doté d’une direction artistique dingue. On s’émerveille toujours par le character design, les différents biomes et l’architecture des zones.
    Deux modes classiques de rendu sont proposés : qualité et performance et comme d’habitude, c’est au bon vouloir du joueur qui préfère soit favoriser la résolution et la qualité des textures au nombre d’images par seconde.
    Le jeu accuse tout de même quelques textures que l’on peut juger de pauvres et baveuses et du popping sur certains éléments lointains mais dans l’ensemble on apprécie notre voyage dans l’univers de Gaia.
    La version française est comme le premier opus, royale. On retrouve des voix bien connues du cinéma français. Personnellement, je désactive les sous titres pour garder le côté cinématographique.
    N’oublions pas également les thèmes musicaux de l’OST remis au goût du jour. Nostalgie quand tu nous tiens ! Réorchestrées, les musiques de Nobuo Uematsu jalonnent notre épopée. On aime, on en redemande. On a également hâte que les vinyles sortent en France pour revivre ces douces mélodies toujours aussi cultes. Pas moins de 400 thèmes sont ainsi proposés.

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    La direction artistique est monumentale




    Test Final Fantasy VII Rebirth - 6 minutes de lecture