Mickey débarque sur la Vita, après son passage sur la grande sœur. À vos pinceaux, prêt ? Go !!!
Première ébauche
Epic Mickey, le retour des héros est le premier épisode à atterrir sur notre chère Vita.
Alors que Mickey se repose tranquillement chez lui, dans le Monde de la Désolation, Oswald, le pote lapin de Mickey et accessoirement, leader de ce fameux monde, doit faire face à une crise. D'étranges tremblements de terre frappent le monde de la Désolation et le Savant Fou, ancien ennemi de nos deux héros, se présente comme un sauveur, repenti de ses crimes passés.
Oswald, ainsi que Gus, gremlin de son état, suspicieux, demandent à Mickey de les aider à tirer au clair toute cette histoire.
Des coupables semblent alors tout désigner, mais est-ce vraiment eux ? Et que cache le repentir du Savant Fou ?
En route pour l'aventureMise en peinture
Dès les premières minutes du jeu, on est plongé dans un univers coloré et chaleureux, dans lequel on reconnaît tout de suite la touche Disney. Les cinématiques rendent bien, le côté crayonné et animé font oublier d'ailleurs que l'on est dans un jeu. Le Savant Fou ne s'exprimera qu'en chansons plutôt marrantes par ailleurs et on sent presque de l'auto dérision de la part de Disney.
Dans les phases in game, les graphismes restent de très bonne facture, les parties à remplir par la peinture en transparence ne permettent pas toujours, hélas, une lecture très claire des décors et la caméra parfois hasardeuse n'aide pas non plus.
Le jeu alterne avec plusieurs styles de level design. Les parties du jeu en 3D sont reliées entre elles par des passages plus typés plateforme. Ce sont même quelques uns des meilleurs passages du jeu, les "conduites de maintenance", sortes de labyrinthes dans lesquels le joueur pourra chercher différentes issues avec l'encre et le solvant pour obtenir tous les secrets disséminés, dans des niveaux en deux dimensions.
Les niveaux issus des projecteurs (ponts qui relie les zones entre elles) sont des hommages à des classiques de Disney en 2D scrolling.
À noter pour le côté technique que la bande son semble comme étouffée, filtrée à travers un tissu, le son devenant presque "rond" par moment. La sensation est encore plus flagrante au casque. Dommage car il y a comme toujours avec Disney, de très belles partitions.
Mickey n'est pas seul dans l'aventurePinceau en main
Les possibilités tactiles de la Vita permettent d'alterner entre un gameplay traditionnel avec les gâchettes pour la peinture ou le solvant, ou bien en pointant directement le doigt sur la zone que l'on voudra faire disparaître ou remplir de peinture. Suivant les actions, on privilégiera l'un à l'autre, notamment pour les boss, où il sera plus facile d'utiliser les gâchettes pour garder l'écran clair. Pas d'utilisation du pavé tactile arrière par contre.
On reste sinon dans les classiques de la plateforme avec un bouton pour sauter et un autre pour asséner un coup.
Les phases de plateformes pures seront à maîtriser au poil. La caméra viendra d'ailleurs plus d'une fois gêner la progression du joueur, plaçant plus d'une fois Mickey en dehors de l'écran alors qu'on essaye d'atterrir correctement sur une plateforme. .
Mickey et Oswald en pleine actionLa présence d'Oswald le lapin, permet de jouer en multijoueur local, avec deux PSVita. La progression dans le jeu s'en trouve plus facile et surtout, Oswald sera forcément plus réactif. Effectivement, en solo, on l'attend souvent et il est régulièrement à côté de la plaque. Ici, en multijoueur, les deux joueurs pourront vraiment coopérer. Le gameplay pour Oswald est un peu plus léger que celui de Mickey, le lapin possédant uniquement une télécommande qui permet de déverrouiller des portes ou des mécanismes.
Un peu brouillon
Epic Mickey est un jeu qui s'adresse forcément aux plus jeunes, même si la souris et Disney touchent toutes les générations, mais il faut avouer que le scénario est plutôt tordu et il est surtout difficile de trouver son chemin, la faute à un menu pas toujours claire, les quêtes secondaires se mélangeant aux principales et aussi à une multitude de coins et recoins à découvrir grâce au solvant. Si on ne fait pas bien attention aux indices, on tourne parfois en rond un bon moment.
Côté difficulté, certains boss se passent aisément tandis que d'autres, notamment la tourelle de peinture, nous font hurler de rage. Cette inégalité dans le niveau de difficulté déçoit et empêche le jeu de rester graver dans nos mémoires.
Trailer de lancement
Le portage de cet épisode d\'Epic Mickey sur Vita est plutôt inégale. Graphiquement réussi, plutôt bien supporté par la console (des ralentissements subsistent malgré tout), le jeu propose une aventure longue et remplie de secrets et trésors à trouver. Dommage toutefois que la technique ne suivent pas tout du long et que le cheminement soit si compliqué par moment.
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