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    ReleaseForBurial


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    Tearaway
    Editeur : Sony
    Développeur : Media Molecule
    Genre : Action | Plates-formes
    Etat du jeu : Jeu disponible
    Date de sortie : 22 Novembre 2013
    Trophées : Oui
    Trophée Platine 1 Trophée Or 5 Trophée Argent 12 Trophée Bronze 13 | Trophée Secret 0
    31 trophées au total

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    Test Tearaway

    Publié le Vendredi 06 Décembre 2013 à 09:52 par ReleaseForBurial
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    Après avoir porté Sackboy sur Vita, Media Molecule revient avec un jeu conçu entièrement pour la Vita. Résultat ? Certainement l’un des meilleurs jeux de la console portable Sony jusque là. Entre poésie, rêverie et technique, Tearaway ne peut pas laisser insensible.

    Notre héros en carton

    Vous avez un message

    Dans un monde fait de papier, Iota est un messager. Lui aussi fait de papier, il va devoir traverser un monde semé d'embûches pour délivrer un message à un individu particulier... Vous !!! Apparu dans leur monde on ne sait comment, Iota n'aura pas de repos tant qu'il n'aura pas livré son message à ce Vou qui est le nom donné à l'humain qui apparaît au centre du soleil, haut dans le ciel.

    Vous l'aurez compris, ce Vou, c'est vous. Car grâce à la caméra placée sur la face avant de la Vita, le joueur est à l'image dans le jeu. Et il sera mis à contribution tout du long jusqu'à sa conclusion.

    L'histoire connaîtra beaucoup de rebondissements, les narrateurs intervenant régulièrement pour décider du sort de Iota et de son parcours.

    Un univers exceptionnel

    Un monde en papier

    Media Molecule fait encore une fois appel à notre imaginaire. A la différence par contre de Little Big Planet qui nous plongeait dans des niveaux farfelus, issus de l'imaginaire des humains de toute la planète, les décors de Tearaway sont bucoliques. Iota va traverser plaines, vallées, montagnes, aller en bord de mer, tout cela dans un monde fait d'un mélange entre origamis, collages et découpages. Et la magie opère du début à la fin. Oui, il faut à la base que ce genre de concept touche le joueur mais, il est quasiment impossible de ne pas s'émerveiller quand on voit la vie qui anime ses petits personnages et les décors. Le niveau dans le port est un excellent exemple de cette vie qui anime même les objets et les éléments, à travers ces vagues qui viennent continuellement se fracasser contre le rivage, ou bien les animaux peuplant le jeu.

    A noter que cela est quand même une petite prouesse car le jeu n'utilise que très peu de nuances de couleurs, énormément les couleurs primaires et secondaires, et surtout les créateurs n'y sont pas allés à la surenchère, simplifiant au maximum parfois, frôlant l'abstrait. Pour dire que cela est simple, grâce à l'appareil photo de Iota, on pourra prendre des éléments du décor ou bien des personnages en photo et débloquer ainsi en ligne (via la site Tearaway.me) les patrons pour réaliser soi-même ses créations issues du jeu.

     
    La PSVita exploitée à fond

    Iota et moi

    Dans Tearaway, l'implication du joueur dans le jeu est énorme. A la différence de jeux comme ceux de David Cage, celle-ci ne se fait pas sur le plan émotionnel ou psychologique, mais bel et bien physique. Et la Vita est là pour nous aider à mettre les mains dans le jeu. Littéralement.

    Dans Little Big Planet, Media Molecule avait déjà pris possession des deux écrans tactiles de la Vita, mais était resté évasif. Pour Tearaway, toute la Vita est utilisée, chaque touche, chaque écran et les deux appareils, même le micro et la fonction gyroscopique. Le Vou, qui est donc nous, participe avec ses mains, ses yeux et sa voix.

    Le jeu est bourré de mécaniques qu'il faudra actionner grâce aux deux écrans tactiles de la console. Différentes surfaces montreront au joueur à quel moment il doit intervenir et comment intervenir. Avec l'écran de face, on ouvrira des portes, on déroulera des bandes de papier ou bien on écrasera certains ennemis. Avec l'écran arrière, on frappera des peaux de tambours pour faire sauter Iota plus haut, mais aussi transpercer des pages pour que nos doigts apparaissent à l'écran et déplacent des objets.

     

    Cette partie du gameplay est l’une des plus amusantes car on voit littéralement des doigts humains intervenir dans l'environnement du jeu. On a beau dire, ça surprend, même si bien sûr ce sont juste les doigts enregistrés des développeurs du jeu.

    Les deux caméras de la Vita sont mis aussi à contribution. Celle tournée vers le joueur filme régulièrement celui-ci alors que Iota le voit à la place du soleil. Quant à la caméra arrière, elle sert à photographier des textures de notre environnement pour habiller des animaux ou encore des objets.

    Et pour le reste, Iota saute, attrape des objets, les lance, souffle dessus, fait des roulades. Bref, le gameplay évolue constamment tout au long du jeu et varie grandement les plaisirs. Et rare sont les jeux qui demandent autant de fonctionnalités à la Vita. Et Iota répond parfaitement à chaque commande. Sans faute.

    Paper World !

    Pas de faux plis

    Techniquement parlant, Tearaway est une réussite. Certes, des jeux comme Killzone Mercenary ont poussé très loin les ressources graphiques de la Vita, mais là, tout est harmonieux et fonctionne à merveille. Très épuré et pourtant, on croirait vraiment qu'un monde réel prendre vie sous nos yeux. Et cela est possible car on se laisse porter par la magie du jeu, sa beauté rafinée et aussi grâce à une bande son sublime. Le jeu, s'il est visuellement simple, possède une bande audio remplie de bruitages et de sons qui, lorsqu'on joue avec le casque, rend honneur au travail du studio. Il y a un fourmillement constant de bruits d'éléments comme le vent, l'eau, les oiseaux, de la vie qui grouille autour et surtout le bruit continu du papier. Chiffonné, plié, simplement effleuré, il y a là aussi une tonne et demie de détails qui transforment ce petit monde de papier en quelque chose de vivant.

    Les voix, enfin les sons émis par tous les personnages et notre messager, sont des dialectes incompréhensibles comme dans les précédentes créations du studio, hormis pour les deux narrateurs.

    La bande son est elle aussi enchanteresse et sait se montrer discrète pour profiter justement du très gros travail sur l'ambiance sonore produite par Media Molecule. Il y a quand même d'excellentes pistes sons que l'on voudra retrouver dans son baladeur.

    Trailer de lancement

    Place au jeu

    Oui mais dans tout ça, finalement, Tearaway, c'est quoi ? Eh bien, c'est un jeu d'aventure/plateforme. Il faudra avancer dans des niveaux en traversant les obstacles, avec l'aide de tous les moyens mis à disposition du joueur. Sous une apparence toute mignonne, le jeu exige coordination, précision et ingéniosité pour parvenir au bout. Il reste malgré tout très accessible et est même un peu court. On aurait bien passé un peu plus de temps avec Iota, car le jeu se finit en à peine 7 heures et même en le poussant à 100%, on ne monte pas beaucoup plus en temps. Petite déception de ce côté là.

     
    Un escalier qui a du style

    De la création virtuelle à la création réelle

    Media Molecule avait ouvert de grandes possibiltés avec Little Big Planet en termes de construction de niveaux, et de mini jeux, mais ne renouvelle pas l'expérience avec Tearaway. Il ouvre cepedant une autre voie, celle de la récompense physique. Explication : Dans le jeu, grâce à l'appareil photo, il faudra rendre ses couleurs à différents personnages et éléments du décor. Cela fait, des patrons seront débloqués sur le site Tearaway.me, site où le joueur pourra inscrire ses identifiants PSN et retrouver sa collection de patrons et les recevoir par mail pour les imprimer par la suite et reproduire les héros, animaux et décors du jeu chez lui. Ingénieux, franchement sympathique à faire et donnant l'impression d'avoir gagné quelque chose en vrai, au-delà des trophées ou contenus bonus.

    Note du test 10/10En conclusion :

    Tearaway est une bouffée d\'air, une bonne dose de rêverie et de douceur dans le monde vidéo ludique. Certainement le jeu qui utilise le mieux la Vita sous toutes ses formes, visuellement enchanteur, techniquement réussi, une bande son géniale et une histoire qui a le mérite d\'intégrer le joueur dans le récit. Le gameplay complet et varié vient également gonfler tous les bons côtés de ce jeu qui peut prétendre être le meilleur jeu sur Vita depuis sa sortie. On regrettera juste sa courte durée mais on espère sincèrement que Media Molecule nous prépare déjà la suite des aventures du petit messager en papier.

    Les plus

    L'utilisation complète de la Vita.
    Monde enchanteur et personnages attachants.
    Les « trophées » physiques.
    La bande son parfaite.
    L'implication physique du joueur.

    Les moins



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