NBA 2K26 ne se cherche aucun défi et se contente de reprendre les bases de NBA 2K25 en ajoutant vaguement quelques petits éléments et en mettant les effectifs à jour. Certes, cela ne l'empêche pas de rester la meilleure simulation de basket (en même temps, la concurrence n'existe plus vraiment...), mais cette sensation de stagnation pourrait bien rebuter certains joueurs...
Les plus
Les moins
Qui dit nouvelle saison NBA dit nouveau NBA 2K. Et c'est ainsi que débarque sur nos consoles NBA 2K26, dernière itération en date de la référence de la simulation de basket. Alors, a-t-on affaire à un nouveau MVP ou un Bust ? Voyons ça !
Welcome back to the greatest League
Déjà un an depuis NBA 2K25. Bientôt une nouvelle saison (après le désastreux choke des Celtics face aux Knicks qui laisse encore votre serviteur dans l'incompréhension totale...) qui s'accompagne évidemment d'un nouveau NBA 2K.
Et pour une fois, je dois bien admettre que je comprends les critiques faites aux itérations annuelles des jeux de sport, mais on y reviendra, pas d'inquiétude.
Vous commencez à connaître mes méthodes, je pense, donc, pas de fioritures, ça vaut quoi côté technique ?
La même chose que NBA 2K25. Bon, d'accord, on va développer un peu.
S'il y a bien un jeu qui s'approche de la perfection visuelle, c'est NBA 2K : les joueurs sont reproduits à la perfection, de même que leurs styles de jeu et la physique de balle. On a vraiment la sensation de jouer dans une salle de NBA, du parquet jusqu'à l'ambiance, comme c'était déjà le cas l'an dernier. Difficile d'améliorer ce qui était déjà au sommet, après tout.
En revanche, le premier contact avec le menu principal est un peu décevant : juste un écran noir avec un joueur mis en évidence et les onglets des menus, rien de très folichon. Reste en revanche un bon choix de musiques, comme toujours.
Trajectoire atypique
Parlons un peu du principal ajout de cet épisode dans son mode Carrière : Hors des Sentiers Battus. La licence reconnaît enfin l'existence de l'Europe avec un mode Carrière où votre joueur va préférer se faire un nom en Europe pour se faire remarquer à la Draft plutôt que passer par la case fac/université et la NCAA.
Si le concept est intéressant, il est malheureusement très peu exploité. Ne vous attendez pas à jouer une saison complète, il s'agit juste d'une sélection de matches importants pour faire grimper votre cote, puis direction la Draft (où un dernier rebondissement est possible) et la NBA.
Sympathique, efficace, mais bien trop rapide : 10 petits matches et au revoir l'Europe. Alors, bien sûr, il y a bien la possibilité de choisir un autre club dans une autre carrière (vous avez le choix entre Paris et Madrid), mais ça fait vraiment très maigre.
Et une fois en NBA, c'est le menu classique version Maxi Best of 24 + 25 !
Vous avez aimé progresser pour devenir le GOAT dans NBA 2K24 ? C'est toujours là.
Bâtir une Dynastie dans NBA 2K25, c'est votre truc ? Vous allez remettre ça (et avec tout le respect et l'admiration que j'ai pour Michael et ses Bulls, il me paraît en effet plus légitime de voir les Celtics des années 50/60, menés par le regretté Bill Russell, et leurs 11 titres en tête de liste que que les sextuples champions à 100% de réussite de Chicago, fâchez-vous comme vous voulez !).
Bref, le mode Carrière de NBA 2K26 apparaît plus comme une mise à jour des effectifs que comme une réelle évolution, et Hors des Sentiers Battus est une étincelle qui ne mène finalement pas bien loin.
La Ville change, mais la Rue reste la même
Et n'espérez pas de gros bouleversements côté Street : on est désormais sur un seul terrain à affronter les stars locales, mais la base reste la même pour le 3 on 3.
Notons tout de même la possibilité de voir les adversaires (et futurs coéquipiers) gagner en niveau et en difficulté à force de se faire battre, ce qui pousse à s'améliorer également pour rester en place.
Il y a toutefois une vraie nouveauté : Hardwood Hall.
Au menu ? Un tournoi où chaque tour se joue en 2 victoires (3 matches maximum), avec des règles bonus qui font vite grimper le compteur de points et mettent encore plus la pression que le simple fait d'enchaîner les paniers.
C'est nerveux, dynamique, et propose un souffle d'air frais.
Malheureusement, c'est à peu près le seul, le reste étant le contenu habituel d'un NBA 2K, entre Mon Equipe, Ma Ligue, la WNBA sans le contenu de la carrière masculine....
Bref, les habitués seront en terrain connu mais auront sans doute quand même cette fâcheuse impression qu'on leur ressert le même plat sans arrêt et que la licence semble être à bout en matière d'idées et de créativité.
Un trône vacillant ?
Nous voilà donc face à un certain paradoxe, qui est assez propre aux jeux de sport : l'offre est minimale côté nouveautés et améliorations (le shoot plus visible, c'est léger), ça se base sur l'opus précédent pour poser ses fondations, mais ça reste quand même le meilleur jeu du genre.
Les mauvaises langues diront que ce n'est pas difficile quand on est seul sur le champ de bataille, et ce n'est pas si faux que ça dans la mesure où l'absence de concurrence pousse plus à se reposer sur ses lauriers qu'à tenter des choses.
NBA 2K26 est-il mauvais ?
Absolument pas. La licence reste exceptionnelle en matière de jeu de sport et il sera difficile pour qui que ce soit de venir seulement prétendre essayer de lui prendre son trône tant le titre transpire d'amour pour le basket à chaque action.
Se repose-t-il un peu trop sur ses acquis ?
Totalement, et cela pourrait bien lui valoir un désintérêt total du public un jour. Il ne suffit pas d'entasser les éléments de gameplay épisode après épisode pour se maintenir au sommet.
En l'état, la mise à jour revient plutôt cher et il est difficile de conseiller à quelqu'un de passer du 25 au 26. Si vous êtes encore sur le 24 voire 23, cela dit...
Bref, NBA 2K26, c'est le cas typique d'un jeu qui se sait excellent et sans personne pour le contredire, au point qu'il ne cherche même plus à tenter de nous surprendre.
Et tout le monde sait que la routine est vite meurtrière dans une relation, quelle qu'elle soit.