Test Absolum

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C'est ce 9 octobre que sort Absolum, nouveau projet du studio Guard Crush Games à qui l'on doit Streets of Rage 4 sorti en 2020 ainsi que Teenage Mutant Ninja Turtles: Shredder's Revenge sorti en 2022. Deux titres remarquables qui ont relancé clairement le genre et surtout qui ont remis deux grandes licences aux goûts du jour. Toujours en partenariat avec l'éditeur Dotemu, et avec la collaboration du studio d'animation Supamonks, voici leur nouveau Beat'em up d'action dans un tout autre univers, la fantasy. Mais nous ne sommes pas ici sur un beat'em up "classique", les développeurs ont ajouté quelques ingrédients à leur très belle recette, une progression façon Roguelite. Alors que vaut Absolum ? Réponse dans notre test.

Bienvenue dans l'univers fantasy de Talamh

Parlons un peu de l'histoire qui nous est contée dans Absolum, ici on quitte les ambiances citadines modernes des deux précédentes productions de Guard Crush Games pour un univers fantasy dans une toute nouvelle licence empreinte de magie et de mystères. Votre périple se déroule dans le monde de Talamh, profondément bouleversé par un cataclysme magique, la magie y est devenue dangereuse et le Roi Azra profite de ce chaos pour réduire les magiciens à l'esclavage ou les éliminer tout en tentant de conquérir les terres.
Notre bon vieux roi avide de pouvoir développe son contrôle grâce à son ordre appelé "Crimson Order", il installe des princes dans chaque territoire. Vous l'aurez déjà compris, il faudra vaincre tous les princes afin d'atteindre le grand méchant. Bien entendu, tout le monde n'est pas décidé à se laisser faire, un groupe de résistants se forme, guidé par la mystérieuse Uchawi et les "Root Sisters", adeptes de magie ancienne et interdite.
Voilà pour le pitch relativement classique, mais magnifiquement mis en place dans ce belle univers d'heroic fantasy que nous propose Absolum. Des thématiques classiques dans le JV sont abordées comme la lutte contre le mal, la dictature, la tyrannie, la révolte.

Bienvenue dans l'univers d'Absolum

La révolte se met en place avec une belle équipe !

Une fois l'histoire posée, il est temps de rencontrer nos différents protagonistes, Absolum propose plusieurs personnages jouables. A noter que l'aventure est jouable à 2 en coop locale ou en ligne.

Vous commencez donc avec deux personnages, Galandra : une elfe guerrière équipée d'une grande épée, puissante physiquement mais aussi aguerrie aux techniques de magie nécromancie.
Notre second personnage est Karl, un nain à la force brute, armé d'un fusil et de ses poings (ça envoie de la bonne tatane !), il utilise également des explosifs, vous l'aurez compris c'est le personnage bourrin de l'histoire.

Très vite vos deux héros seront rejoints par Cider, personnage très agile, rapide, qui utilise ses deux dagues et son bras mécanique pour contrer l’ennemie ou l’attraper.
Tous possèdent des compétences spécifiques à leur style, cela dit on reste sur un beat'em up donc même si il est possible de donner un petit côté stratégique à force de maîtriser tel ou tel personnage, ça reste tout de même une progression où l'on fonce dans le tas. Un peu plus tard dans l'aventure vous aurez également le plaisir de rencontrer Brome, un personnage amphibien (sorte de grenouille humanoïde appelée aussi Mowlaï) qui bien entendu sera le 4ème héros jouable, ce dernier utilise surtout la magie, il peut léviter et utiliser des sorts de zone, il n'est pas en reste au corps à corps avec son bâton et ses attaques magiques.

De beaux combats au programme

Absolum : entre beat’em up d’action frénétique et roguelite

Si vous êtes friands des productions de ce studio ou d’autres sorties plus récentes comme deux hits de l’été dernier : Ninja Gaiden Ragebound et Shinobi: Art of Vengeance, vous ne serez pas insensibles au charme d’Absolum. On retrouve très vite nos marques, le gameplay est simple mais pour autant technique d’autant plus que vient s’ajouter le genre Roguelite, il n’est donc pas question de vies supplémentaires ou autres continus … Chaque mort est un retour à la case départ, mais un départ qui évolue malgré tout pour laisser place à une progression hyper bien pensée. Concernant la partie Beat’em up, on sent clairement que les développeurs sont dans ce qu’ils maîtrisent le mieux.
Au programme : combats, magie, contres, esquives, sauts et capacités spéciales vous permettront de progresser petit à petit dans le jeu. Un système de compteur de combos est également disponible et permet de glaner un peu plus d’expérience.

On retrouve également un système de Rituels qui offrent des modificateurs à nos héros, une mécanique que l’on retrouve dans d’autres roguelite/roguelike comme Dead Cells, Hades et pléthores. Ces modificateurs modifient les capacités du personnage afin d’augmenter nos chances de finir un run.
Justement chaque run est l’occasion de gagner en expérience afin de monter en niveau, chaque niveau débloque des ressources afin de débloquer des Arcanas (attaques spéciales des héros) ou encore acheter dans l’arbre des âmes des évolutions de santé, de rituels et autres. Le jeu propose également des missions annexes qui se matérialisent par des chemins alternatifs qui rendent les runs plus variés et nous permettent de rencontrer d’autres personnages.

Vous l’aurez compris, le côté Roguelite permet de conserver ses acquis à chaque run et par conséquent donne une chance de plus à chaque partie d’aller plus loin, de vaincre les boss. Les différents choix de rituels qui vous sont proposés au fil de la progression sont aussi une variable importante pour votre réussite.

Les mécaniques de combat mêlées à cette progression façon roguelite donnent un côté assez unique à Absolum.

Le jeu est magnifique

Un jeu soigné fait par des passionnés

Parlons maintenant de l’esthétique globale du jeu qui reprend forcément les qualités d’un Streets of Rage 4. On note particulièrement le gros travail fait sur l’animation, la direction artistique en étroite collaboration avec l’équipe talentueuse de Supamonks. Vous allez parcourir des environnements variés entres forêts, montagnes, citées ravagées. Rien que l’affichage de la carte montre le soin apporté à l’esthétique globale du jeu, tout est peaufiné, les séquences d’animations sont magnifiques et j’en profite en parlant de ça de rappeler si vous n’avez pas suivi l’actualité sur le jeu, qu’une adaptation en série animée est annoncée pour accompagner le jeu, produite par Supamonks en collaboration avec Dotemu, ceci permettra à cette nouvelle belle licence de continuer et d’étoffer sa narration.

Autre très bon point pour terminer notre test (très positif vous l’aurez compris), la bande son qui est signée Gareth Coker a qui l’on doit certaines compositions des excellents : Ori, Prince of Persia The Lost Crown et sans doute bien d’autres.

Le jeu est vraiment très soigné