Note du test 10/10En conclusion :

Un test que certains qualifieraient de tardif, mais l’actualité du hit de Motion Twin joue fortement en notre faveur, la sortie du dernier contenu est encore fraîche et la Prisoner’s Édition qui arrive fin juin. L’objectif de ces quelques lignes est de faire partager le plaisir que m’a apporté Dead Cells, une réelle pépite qui restera à jamais l’un des meilleurs jeux indépendants d’action, plateforme dans le genre rogue-lite / metroidvania. On espère que Motion Twin en a encore sous le pied pour nous apporter encore plus de contenus de qualité à l’instar du topissime The Bad Seed. Nous n’avions pas pris/eu le temps de publier un avis sur Dead Cells et ceci me démangeait depuis de nombreux mois, le voici « enfin », un grand jeu qui se devait de figurer sur nos pages.

Les plus

Quelle richesse dans ses contenus !
Une touche artistique pixel magnifique
La variété des niveaux (encore plus avec l'arrivée des 2 DLC)
Level design

Les moins

Peut paraître un peu frustrant pour certains joueurs non habitués à l'exigence et au genre

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    rédacteur
    Fourcherman


  • ps4

    Dead Cells
    Editeur et Developpeur : Motion Twin
    Genre : Roguelite
    Etat du jeu : Jeu disponible
    Date de sortie : 07 Août 2018
    Trophées : Oui
    Support


    version commerciale

    Test Dead Cells

    Publié le Mercredi 15 Avril 2020 à 20:04 par Fourcherman
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    Il s’en est écoulé du temps depuis notre rencontre avec Motion Twin lors de la Paris Games Week 2017. L’équipe de talents venue tout droit de Bordeaux dévoilait alors ce qui allait devenir l’un des meilleurs jeu d’action/aventure/plateforme appartenant au genre rogue-lite: j’ai nommé Dead Cells. A l’époque, son avenir n’était pas encore certain même si pour ma part je n’avais pas de doute quant à la réussite du projet de nos amis Bordelais. Dans un premier temps disponible sur Steam et fort de son succès, Dead Cells a réussi à se faire une place sûre à peu près sur tous les supports de jeux vidéo et même plus récemment sur tablettes/smartphones. Une belle réussite qui s’est également étoffée avec l’arrivée de DLCs, notamment avec l’excellent "The Bad Seed", sorti le 11 février dernier. Nous disions en octobre 2017 « On espère vraiment le voir sur Playstation 4 » et notre vœu s’est exaucé: Dead Cells est sorti en août 2018 et j’avoue qu’après l’avoir bien retourné sur Switch et PS4 et qu’il soit apparu dans notre top 2018, il était temps de gratter quelques lignes sur notre Prisonnier. Est-ce cette période de confinement qui me donne envie de parler de ce dernier qui lui même a un désir inaltérable d’évasion ? Dans tous les cas Dead Cells doit figurer fièrement sur nos pages: prêts pour un « run » avec nous ?

     

    "Tuer, mourir, apprendre. Recommencer."


    Le concept de Dead Cells va, sur le papier, paraître assez simple mais ce n’est pas du tout le cas. Vous incarnez un prisonnier, pour le coup mort et sans tête, qui tente de s’échapper d’une île mystérieuse (et qui dit rogue-lite à la sauce Metroidvania dit que la tâche ne sera pas des plus aisées). Notre défunt héros rencontrera des alliés aussi bizarres que les différents ennemis présents dans les différentes zones. Une histoire mystérieuse qui ne manque pas d'autodérision mais qui ne nous en apprendra pas vraiment beaucoup sur le scénario qui demeure le seul point un peu simpliste du jeu, pour le reste on a affaire à un travail d’orfèvre.

    Le côté Rogue-lite signifie que les niveaux sont générés aléatoirement tout comme la position des ennemis, ceci couplé au genre Metroidvania qui ne permet pas un accès total à toutes les zones dès la première partie et qui donne un superbe mélange pour les accrocs au challenge. Le nombre de parties/runs est bien là l’essence même de Dead Cells car il en faudra une tripotée pour progresser, découvrir les moindres recoins du jeu et ses secrets, chaque départ offre au joueur des possibilités quasi illimitées.

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    Voici notre défunt prisonnier

    Die and Retry


    Dead Cells pourra en effrayer plus d’un avec son exigence bien particulière, il faudra accepter son système de progression frustrant au début mais qui prend tout son sens à force d’essayer, de gratter de nouvelles armes/potions/compétences, de découvrir… ah oui j’oubliais: mourir veut dire retourner à la case départ.

    Chaque partie, si vous parvenez à atteindre le boss final « la main du roi », sera unique et les chemins seront variés: toutes les zones ne sont pas nécessairement à traverser pour atteindre l’ultime défi et c’est ce qui fait la force du jeu de Motion Twin.
    Une composante essentielle, pour espérer arpenter tous les niveaux, est la collecte des 5 runes de pouvoir, l’une servant à faire pousser du lierre, une autre à se téléporter, ou encore une autre à utiliser sur les murs pour grimper toujours plus haut. Évidemment ces runes ne se trouvent pas si simplement et il faudra fouiner un peu partout.

    Alors pourquoi « Dead Cells » d’ailleurs ? Car les cellules sont au centre de la progression: en éliminant vos ennemis vous récoltez des cellules qui elles mêmes permettent entre chaque zone de débloquer des objets, capacités, équipements essentiels à vos progrès. Toutes ces belles choses en votre possession s’accumulent dans des fioles suspendues en début de partie et on se rend vite compte une fois les premières remplies qu’il y aura fort à faire pour espérer tout obtenir.

    Parlons aussi des différents parchemins à découvrir tout au long de notre échappée, ceux ci sont essentiels et améliorent notre héros et son équipement selon trois catégories : la brutalité, la tactique ou la survie. Vos choix de booster telle ou telle caractéristique seront importants, faudra-t-il privilégier pour votre run votre santé ou la puissance de vos armes ou faudra-t-il faire le choix d’un bon équilibre?
    Je ne vais pas épiloguer sur l’arsenal que notre Prisonnier aura à sa disposition pour parvenir à ses fins car franchement il est juste démentiel: on passe de l’arbalète, à l’épée, à la hache, des pièges, des grenades … le tout bien souvent couplé avec des pouvoirs de feu, de glace, de poison… Bref il y a de quoi s’éclater et même une simple poêle peut envoyer valser vos ennemies les plus réfractaires !

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    Un style pixelisé des plus réussi

    Technique au top


    Dead Cells arbore un style un peu retro avec son esthétique pixelisée en 2D, les différentes zones ont toutes leur propre identité, leur bestiaire et les nouveaux niveaux disponibles depuis le DLC The Bad Seed ont conforté le fait que l’équipe de Motion Twin sait encore nous surprendre et nous en mettre plein la vue. Évidemment les graphismes ne plairont pas forcément à tous et c’est sans doute le plus gros point fort de Dead Cells qui va faire la différence : son gameplay.
    En effet une fois maîtrisé (et ce n’est pas si long que cela), le jeu nous montre sa perfection: c’est rapide, fluide, les enchaînements frappes/sauts/parades sont impressionnants et tellement jouissifs. Quelle maîtrise ! Avec un level design toujours calculé pour que rien ne soit impossible mais juste difficile.

    L’aspect infini du jeu réside également dans son étonnante rejouabilité même une fois la main du roi vaincue. En effet, vous obtenez à la fin d’un run concluant une cellule de boss, que vous pourrez utiliser ou non pour corser le jeu. Et effectivement une fois la première cellule de boss activée, on comprend vite que les quelques misères rencontrées n’étaient qu’une sorte de mise en bouche. Les zones selon le nombre de cellules de boss utilisées offriront de nouvelles surprises. Respect à celui qui parviendra jusqu’au boss de fin avec les 4 cellules activées!

    Vous l’aurez compris Dead Cells est un véritable coup de cœur et on a hâte de découvrir le prochain projet de Motion Twin: j’espère sincèrement que cet avis vous donnera envie de mettre la main sur notre défunt prisonnier ou peut être de raviver la flamme si vous avez déjà mis de côté le précieux. En tout cas bon courage aux petits nouveaux, force et persévérance sont de mises mais quel plaisir !


    Dead Cells n’a pas fini de faire parler de lui puisqu’une Edition spéciale « Prisoner’s Edition » sortira fin juin (si bien sûr aucun report ne vient perturber la sortie avec les événements planétaires actuels), celle-ci proposera aux fans une figurine du Prisonnier de 22cm, le jeu en version physique et plein d’autres surprises.

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    Légèrement violent

     

     




    Test Dead Cells - 5 minutes de lecture