Note du test 8.5/10En conclusion :

Tout comme son prédécesseur, Ys IX est un petit bijou d'Action RPG qui mérite le coup d'oeil pour les amateurs du genre. S'il reprend la formule de gameplay de Ys VIII de A à Z, l'environnement plus restreint et plus vertical de Balduq offre suffisamment de nouveautés pour y passer quelques bonnes dizaines d'heures.

Les plus

Une ville très travaillée
Quelques références aux anciens épisodes
Une parfaite reprise du gameplay de Ys VIII

Les moins

Peu de nouveautés de gameplay
Beaucoup de sous-sols et autres cryptes

  • Image personnalisée de votre compte
    rédacteur
    Lonewolf


  • ps5

    YS IX : Monstrum Nox
    Editeur : Nis America
    Genre : Action | RPG
    Etat du jeu : Jeu disponible
    Date de sortie : 12 Mai 2023
    Trophées : Oui
    Support

    Disponible aussi sur : ps4

    Test YS IX : Monstrum Nox

    Publié le Mardi 30 Mai 2023 à 14:59 par Lonewolf
    Partager sur

    Après le très réussi Ys VIII et l'exploration de l'île de Seiren, Adol Christin remet ça avec l'exploration de la ville pénitentiaire de Balduq et sa forteresse prison qui recèle bien des secrets... Et si vous voulez tous les découvrir, il faudra vous armer de patience et découper du monstre en masse !

     

    Bienvenue à Balduq


    Au gré de leurs voyages, Adol et Dogi débarquent à Balduq, la ville pénitentiaire. Mais à peine ont-ils approché du point de garde que Adol se fait arrêter et emprisonner, étant sous le coup d'un avis de recherche impérial. S'ensuit alors une évasion et la rencontre d'une femme étrange qui tire sur Adol et fait de lui un Monstrum, un être doté de pouvoirs, mais qui ne peut quitter la ville...

    Et ainsi débute Ys IX Monstrum Nox, nouvelle aventure d'Adol Christin, et la plus avancée dans la chronologie.
    Soyons clairs dès le départ : si vous attendez une claque technique, allez voir ailleurs. Le portage PS5 n'a en effet rien changé côté visuel, et Falcom n'a toujours pas le budget de Square Enix ou d'autres gros noms.
    Cependant, si le visuel ne paie pas de mine, la direction artistique est, elle, très bonne et nous fait croire sans problème à cette ville de medieval fantasy et à ses quartiers bien identifiés et bien reliés entre eux.

    Il en est de même concernant l'ambiance sonore : les thèmes musicaux font le travail de belle manière et les doublages (japonais ou anglais) sont de très bonne facture, nous immergeant un peu plus dans cette nouvelle partie du monde d'Ys.
    Côté scénario, préparez-vous à avoir droit à la plus grande prise de tête que Falcom ait pu créer : la prison recèle tellement de secrets que l'histoire amène plus de questions que de réponses à mesure qu'elle avance, et que la fin du chapitre 2 va vous mettre dans un état de bug permanent jusqu'à la résolution.

    Au moins, vous êtes prévenus.

    Responsive image
    Un joli groupe

    Monstrums, au combat !


    Côté gameplay, si vous avez parcouru Ys VIII et l'île de Seiren dans tous les sens, vous ne serez pas dépaysés : c'est exactement pareil, à ceci près que le côté fermé de Balduq permet une progression plus verticale et plus de passages en sous-sol (beaucoup plus...).

    Concrètement, cela se traduit par un groupe de 6 personnages complémentaires et aux couleurs distinctes façon Super Sentai (et à la parité parfaite). Chaque personnage a un type d'attaque bien précis, permettant d'exploiter les faiblesses des différents ennemis.
    Comme dans Ys VIII, vous pouvez changer de personnage à la volée, sachant que la manette est entièrement configurable (et vu le nombre d'actions, vous allez devoir passer un peu de temps dans cette partie du menu pour tout mettre sur la manette...).

    Les combats sont rapides et nerveux, notamment grâce aux Gardes/Esquives Flash, qui permettent de prendre l'avantage en les exécutant au dernier moment, et l'XP s'accumule rapidement. Pas de temps morts dans les Ys, c'est toujours une bonne chose.
    Pour faire avancer l'histoire et dévoiler de nouvelles zones, vous devrez affronter la Nuit de Grimwald en entrant dans des sphères, apparues après avoir récupéré 100 Nox via les ennemis en ville. Une fois cela fait, vous vous trouverez dans une situation comparable à celle des attaques de monstres dans Ys VIII (vous pourrez installer et faire évoluer vos défenses de la même façon, toujours via Dogi) : des vagues de monstres à éliminer (parfois des cristaux à détruire) en évitant de perdre le cristal, et la barrière tombe.

    Le jeu se fait selon ce schéma simple : Nuit de Grimwald > nouvelle zone > nouveau donjon > arrivée dans la prison > chapitre suivant > Nuit de Grimwald...
    Si cela peut paraître répétitif, ce schéma est sauvé par le rythme et l'histoire du jeu.

    Responsive image
    Aprilis est énervée

    Le savoir faire de Falcom


    Niveau scénario, ce qui devait être une simple évasion devient très vite beaucoup plus nébuleux, comme à chaque fois que Adol Christin est dans les parages. On découvre beaucoup de secrets autour de la prison, la fin du chapitre 2 décroche la mâchoire (et chaque épilogue ne fait qu'en rajouter une couche), et les personnages sont tous fort attachants.
    Encore un très bon travail d'écriture de Falcom, y compris dans les quêtes annexes.

    On regrettera tout de même des donjons très courts, heureusement compensés par leur level design, leur verticalité, et la recherche des coffres, et le fait qu'on passe au bas mot les trois quarts du temps sous terre d'une façon ou d'une autre, nous privant d'admirer la très bonne direction artistique...

    Responsive image
    Les super attaques ont de jolis effets

    Un Action RPG incontournable


    Au bout du compte, Ys IX est, comme son prédécesseur, une perle d'Action RPG qui prend le meilleur du RPG des années 80/90 associé à un gameplay plus moderne. Cette version PS5 n'apporte toutefois rien de bien spécial par rapport à la PS4, à part éventuellement dans la fluidité et les temps de chargement. Si vous avez déjà la version PS4, elle tournera très bien.

    Si le schéma scénaristique est vite compris et très répétitif, le jeu compense par un rythme et une nervosité de tous les instants : il y a toujours des ennemis à affronter, des choses à trouver, la ville se parcourt à grande vitesse (encore plus une fois les pouvoirs des Monstrums débloqués)...
    On pourra regretter que le titre n'apporte pas grand chose par rapport à Ys VIII, reprenant la même formule. Cependant, cette formule fonctionne très bien pour nous faire ressentir le souffle de l'aventure et de l'exploration qui anime Adol dans ses voyages, et on s'y laisse prendre sans aucune difficulté.

    Que vous aimiez Ys, l'action, ou les RPG, Ys IX s'impose comme un incontournable, quelle que soit la version.

    Responsive image

     




    Test YS IX : Monstrum Nox - 4 minutes de lecture