Note du test 5/10En conclusion :

Etrange… C’est le premier mot qui me vient lorsqu’il faut parler de Skully. Assez sympa pour que l’on continue à enchaîner les niveaux pendant les six heures proposées mais pas non plus assez pour faire oublier que l’on ne s’attache pas à l’histoire, sans compter les problèmes de caméras ou de contrôles. L’idée est là, ce petit être adaptant plusieurs formes qui doivent combiner leurs talents. Joli sous bien des aspects, poétique dans son propos et même pourvu de quelques bons moments de plateformes, il manque ce “truc” qui fait que l’étincelle allume vraiment le feu. Un jeu entre deux eaux et une note qui ne décolle pas plus… Dommage.

Les plus

Idée de base
Les différentes formes de Skully
La complémentarité des pouvoirs

Les moins

Physique savonneuse
Histoire en second plan
Caméra souvent handicapante

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    rédacteur
    ReleaseForBurial


  • ps4

    Skully
    Editeur et Developpeur : Finish Line Games
    Genre : Action | Plates-formes
    Etat du jeu : Jeu disponible
    Date de sortie : 04 Août 2020
    Trophées : Oui
    Support


    Test Skully

    Publié le Samedi 15 Août 2020 à 19:25 par ReleaseForBurial
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    Durant cette période caniculaire, si l’on écoutait certains, on n’allumerait pas notre chère console de peur de la griller et on passerait du temps à squatter les piscines. Il n’en est rien de tout ça pour votre valeureux serviteur qui s’est roulé dans la boue pour vous ! Modus nous propose de jouer à Skully après avoir fait semer le chaos et la destruction au NBK sur Rock Of Ages 3. Troisième jeu du studio canadien Finish Line Games mais seulement le deuxième à voir le jour sur console après le sympathique Cel Damage, Skully est un plateformer tout mimi acrobatique.

     

    My name is Mud


    Dans ce nouveau jeu des Canadiens, on interprète Skully, un crâne échoué sur une île que Terry va récupérer et placer dans une flaque contenant de l’argile magique… Comme on va vite le découvrir, Terry est une divinité, celle de la terre, et ramener Skully à la vie fait partie de ses plans pour essayer de réconcilier ses autres frères et soeurs qui se déchirent le coeur de la vie et surtout mettent en péril toute existence sur l’île.

    Il sera difficile de comprendre avant un bon moment où le jeu veut nous emmener, le scénario peinant à se faire entendre. La faute à un doublage anglais plutôt rapide, avec des accentuations fortes, des sous-titres minuscules et un mauvais timing. Car en dehors de rares cinématiques non animées (sortes de slides de photos), les dialogues entre les frères et soeurs se font durant les phases de plateformes ou de poursuites. Dur pour les anglophobes de stopper pour lire des sous-titres et pour les anglophones de simplement se concentrer sur ce qui est raconté. On passe donc un bon moment à avancer dans le jeu sans but.

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    Skully, ce crâneur !

    Skully, ce crâneur


    Notre petit crâne est donc constitué d’argile qui craint forcément l’eau, chose qui ne manque pas lorsque l’on se trouve sur l’île. Il peut rouler, sauter ou encore s'agripper à des murs végétaux, cependant il ne faut à aucun moment toucher l’eau sous peine de mort quasi instantanée.

    A la prise en main, on peut être étonné de la rapidité de notre personnage et gérer son inertie et sa physique n’est pas une mince affaire. Au fil du jeu, Skully peut prendre d’autres formes mais celle-ci, sa principale peut se montrer par moment assez agaçante donnant l’impression d’être un morceau de savon plutôt qu’une boule d’argile.

    Ses autres formes se montrent plus faciles à manier mais pas parfaites non plus. Débloquées chemin faisant dans le jeu, Skully a la possibilité de se transformer lors d’un passage dans une des nombreuses flaques d’argile magiques que comptent les niveaux. Ces dernières servent de sauvegarde mais également de “hub” pour choisir la forme voulue.

    Sans trop en dévoiler, les trois formes permettent à Skully soit de détruire des murs, courir très vite ou encore d’effectuer des sauts gigantesques. Elles permettront également de déplacer des plateformes pour faciliter l’accès à la suite des niveaux ou encore à des bonus.
    Leur prise en main et facile même si elle reste approximative parfois.

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    La forme "brute" de Skully.

    L’argile facile


    Au cours d’une vingtaine de chapitres, on va diriger notre petite bouboule à travers des niveaux qui peuvent être très linéaires où il faut sauter au dessus d’étendues d’os, escalader des parois, sauter de plateforme en plateforme, ramasser des fleurs ou encore résoudre les énigmes.

    Les niveaux sont plutôt jolis, même si on est loin d’une grande finesse de détails, et un peu vide de vie. Le bestiaire du jeu est composé de deux ennemis seulement qui nous ne posent pas beaucoup de problèmes en fait.
    Notre périple nous fait passer par des lieux plus ou moins sympathiques comme une forêt, l’intérieur d’un volcan après nous l’avoir fait grimper, une plage, en tout près d’une dizaine de décors donc.

    Les chapitres mettent en avant généralement une des dernières compétences acquises de Skully mais sont inégaux dans la difficulté.
    La faute à des conceptions un peu tordues mais aussi à la prise en main et à la caméra qui se montre bien souvent handicapante. Les deux combinées peuvent entraîner une suite de morts bêtes et répétitives notamment lorsque l’on doit se battre contre les bosses ou joueur contre les éléments tels que des murs d’eau ou de laves avec une caméra fixe et la physique savonneuse de Skully.

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    Les pouvoirs combinés des différentes formes de Skully.




    Test Skully - 3 minutes de lecture