Note du test 10/10En conclusion :

La première note parfaite de l’année et bon sang qu’elle est méritée! Généreux jusque dans les moindres recoins, exponentiel, long, bien rythmé, surprenant...aucun qualificatif ne saurait décrire notre engouement! Persona 5 Royal est de ceux qui osent le changement tout en gardant la même structure au point de laisser la base obsolète sans jamais dénaturer le contenu. Véritable symbiose de tout le savoir-faire d’Atlus, P5R parvient à nous surprendre en dépit d’une véritable épopée en terrain connu. Tactique est donc le chef de cohorte qui vous demandera toute votre attention sans frustrer car aller à la bagarre, cela se prépare et par différents moyens. “Entraînement difficile, guerre facile” prescrit le vieil adage mais même avec cette citation un peu cheap, nous ne pouvons vous donner la mesure et l’ampleur du projet. Ce dernier est donc grandiloquent et si vous avez touché à la première itération de Persona 5, n’hésitez pas à revenir sur cette version tant le changement, au-delà d’ailleurs du lifting graphique, est prodigieux et sidérant. Et pour ceux qui n’ont pas encore passé le pas, sachez que les sous-titres français seront des alliés de choix pour comprendre l’ampleur de la tâche à accomplir en évitant ce côté cryptique qui fait parfois office de cache-misère. Rien de tout cela ici. Juste du bonheur dans un monde finalement devenu fou où la noirceur de la société de jour est plus intense que le crépuscule. Bonne nuit à tous...

Les plus

Le ton général
Le design
L’OST
DA de dingue
Le système de combat
La richesse globale
Si peu de superflu
Rassemble anciens et nouveaux-venus
Un J-RPG, un vrai

Les moins

Quelques surfaces pas bien grandes
Parfois verbeux
Un léger tearing de temps à autre

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    rédacteur
    NoBloodyKnows


  • ps4

    Persona 5 Royal
    Editeur : Atlus
    Développeur : Deep Silver
    Genre : RPG
    Etat du jeu : Jeu disponible
    Date de sortie : 31 Mars 2020
    Trophées : Oui
    Support


    version éditeur

    Test Persona 5 Royal

    Publié le Vendredi 20 Mars 2020 à 16:23 par NoBloodyKnows
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    Attribuer la note ultime n’est pas sans conséquence: bien au contraire, cela remet en question la crédibilité des testeurs, un peu comme si ceux-ci jouaient à la roulette russe en étant dans une stase paradoxale où le consentement s’accouple avec la contrainte. Attribuer la note ultime, c’est devoir expliquer le sens de celle-ci et faire accepter l’idée que nous ne sommes pas face à la sacro-sainte perfection mais que nous y tendons si fortement que la note d’en-dessous serait juste une violente injure que nous ne pouvons accepter. Attribuer la note ultime, est-ce finalement l’exercice le plus propice à l’inspiration? Ne serait-il pas plus évident d’annoncer aux lecteurs que son temps devrait être utilisé afin d’admirer la perle proposée? Et surtout attribuer la note ultime, dans le cadre d'une édition augmentée, est un exercice ne laissant que peu de compassion pour le fauteur de troubles. Car qu’est-ce donc que cette diablerie? De quoi parlons-nous? D’une version “Royal”, comme nous avons pu le voir ailleurs, qui amorce la synthèse des contenus? D’un “Director’s Cut” qui s’approprie la vision du réalisateur au détriment des exigences de la production? Eh bien les amis...nous allons bien plus loin que tout ceci: Persona 5 Royal est une relecture de la production vanilla qui ose la refonte de quelques mécanismes tout en proposant autre chose. Que le néophyte ou le guerrier de la première heure se rassurent: ils sont tous appelés au front. Pour notre plus grand bonheur, tant la recette prouve que nous pouvons passer de l’excellence au transcendant, ne serait-ce que par l’intelligence des ajustements.

     

    Rêves et paix


    Avant d’entrer dans le lard du sujet, il s’agit de choyer ce petit préfixe indispensable à la compréhension générale, surtout si vous ne connaissez pas la série ou ses annexes. Mais soyez en sûrs: Atlus devient une marque de fabrique avec l’intégralité de ses codes dont la Direction Artistique, toujours fabuleuse malgré quelques malaises insidieux qu’elle peut provoquer. De manière volontaire évidemment, le jeu du contraste étant une particularité maîtrisée de ce laboratoire de sensations étranges et délicieuses nous emmenant au plus profond de notre être.

    Bien sûr, Persona 5 ne déroge en aucun cas à la règle, bien au contraire, puisqu’à l’instar d’une certaine jolie production dénommée Catherine (testé au beau milieu de notre mag’), le jeu se place en porte-étendard de l’identité des développeurs un peu foufous et rien que pour cela nous savons, et ce dès les premiers instants, qu’un travail de fond titanesque se camoufle derrière chaque idée pétaradante. Le style animé est un claquot pour nos petits yeux et tout s’enchaîne de manière fluide entre dialogues, gameplay et cinématiques.

    Une réussite à tous les étages qui place d’entrée la barre très haute et nous n’irons pas par 4 chemins: P5R est un J-RPG, un vrai, de ceux qui nous font oublier les quelques passages à vide remarqués depuis la PS3, là où certaines boutiques ne parviennent pas à se relever voire élever leur niveau pour nous pondre une production plus proche de l’essence même du genre. Toutes les mécaniques sont huilées avec un sens du détail ahurissant, évitant toute face aride ou à l’inverse dégoulinante. Et cela se sent jusque dans les ajouts qui ne semblent jamais mal imbriqués. L’équation est élémentaire: si vous n’avez jamais approché de près ou de loin l’oeuvre d’origine, il vous sera impossible de détecter ce qui n’y apparaissait pas tant la globalité fut bien pensée pour un résultat au-delà de nos espérances. Que ce soit pour l’histoire, dont une dernière partie dont nous ne pouvons pas vraiment parler mais qui apporte de nouveaux éléments, ou encore le gameplay, la construction sublime la fondation tant le génie qui en ressort nous happe de ses plus beaux murmures.

    Oui nous nous enflammons. Et il y a de quoi!
     

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    Un personnage central quasiment muet...et attachant!

    Masques et d’épées


    Torgnole dans le groin, P5R se pare d’une traduction française. Oui, coquins lecteurs! Dans notre langue! Et le destin est un roi généreux: celle-ci transpose efficacement les dialogues et nuances inhérentes à ceux-ci, à quelques couacs près. Nous pesterons un peu face à quelques coquilles, mais ce serait bien vilain de notre part tant les lignes sont nombreuses car oui, le jeu est verbeux. Beaucoup. Trop pour certains? Assurément. Car cela peut même se dérouler en phase de combat et pour une partie des joueurs, cela signifie une baisse de tempo. Ce ne sera pas notre cas mais il est important de le signaler.

    En tout état de cause, cela met en valeur cet onctueux doublage japonais, pas irritant pour deux sous alors que cela peut vite arriver dans ce genre de production. Les exagérations sont calibrées comme il le faut et les intonations sont toujours justes sans le moindre déclin tout au long de la (longue) aventure. Un marshmallow d’or est attribué à Igor (si vous êtes fans, alors vous bondirez sans toutefois être surpris) qui possède la plus suave des voix, et nous pesons nos mots. De très loin!

    Ajoutons à cela un soupçon d’effets graphiques revus et optimisés pour l’occasion et franchement, nous sentons que les créateurs ne se sont pas foutus de notre poire. Si vous avez déjà poncé l’original, sachez que vous l’étudierez sous un autre angle, comme une nouvelle découverte, quasiment un autre jeu plutôt qu’une “superior”. Loin du remaster fainéant muni de 2 bouts de bois et fignolé vite fait pour que le chaland repasse à la caisse, P5R est un exemple sur quasiment tout ce qu’il entreprend. Point question de se contenter d’épaissir la sauce: le jeu s’est regardé pour mieux se transformer. Le stade ultime est atteint et cela nous est prouvé à chaque instant.

    En cellule éveillant la curiosité, vous découvrirez de nouveaux lieux dont un nouveau quartier qui renvoie certains DLC dans les tréfonds du loisir vidéoludique, tant il ne représente pas le petit truc un peu nul viré au dernier moment puis réhabilité pour le bénéfice. Non, lui aussi se parcourt avec la même envie que les autres et se place aisément sur le podium.

    Plus que du bon boulot, une nouvelle naissance.

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    Petits délires cosmétiques!

    La ruée vers l’heure


    Concrètement, P5R est empreint de schizophrénie: simulateur de vie d’un côté et Dungeon-RPG pour le bord opposé, sachant que l’un influence l’autre. Comme de coutume pour la série vous vous déplacerez entre les différents coins de la ville afin de vous adonner à plusieurs activités, et le plat est composé de mets délicats. Votre temps libre, si vous n’allez pas à la baston, sera à répartir entre les petits boulots à dégoter pour se faire de l’argent, car dans le fond Persona 5 Royal intègre tous les classiques du J-RPG, le télé-achat (!) vous permettant d’acheter des lots d’objets plus intéressants qu’à l’unité, les études, le coup de main au bar où se trouve votre piaule ou...la laverie, utile pour nettoyer de l’équipement obtenu dans les donjons (sur lesquels nous reviendrons) que vous ne pourriez porter en temps normal. Et encore, nous sommes loin d’être exhaustifs!

    Tout est utile et intéressant et il est essentiel de tout combiner avec le plus de justesse possible: votre nombre de jours pour visiter lesdits donjons est limité et si vous n’y parvenez pas, ce sera le game-over (classieux). Sans autre forme de procès! Bon vous pourrez revenir en arrière si vos saves sont mal placées et si vous avez eu un loupé dans votre organisation, ce qui n’arrive pas forcément car le jeu reste généreux, ce qui ne vous condamne pas. 5 modes de difficulté sont également disponibles pour maximiser votre expérience. Il est juste un poil dommage que l’import de sauvegarde de Persona 5 “première version” ne permet que des bonus de cosmétique et non l’engagement direct dans un “new game +”, mais cela est du ressort du pinaillage.

    De surcroît, les mini-jeux sont prenants comme tout et les instants passés en classe vous mettent face à votre culture générale, sans que cela ne soit trop pointu, pour vous balancer des avantages de ce que nous nommerons les “compétences de l’étoile” comme le charme, le courage ou encore la maîtrise par exemple et cela vous permet à quelques occasions de vous offrir d’autres possibilités de réponses lors des dialogues à choix. Entre autres!

    Cela passera aussi par l’entretien des liens avec les “confidents”, des personnages de votre équipe, ou non. Si parfois cela se fait automatiquement, ce sera à vous de choisir avec qui passer du temps pour que les relations sociales montent en qualité. Cela débloquera certaines habiletés bien pratiques, comme l’augmentation de la réserve de vos Personae, ces entités qui vous confèrent des compétences autres que les attaques classiques en combat (nous y reviendrons également). Puis bien s’entendre pour une attaque combinée, cela a de la tronche!

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    Un Persona tellement charismatique!

    Persona Tine


    Toujours est-il que c’est cette forme de tissage de liens donne ce glamour. Et si vous craignez de ne pas savoir comment gérer votre temps, le pavé tactile sera à votre disposition pour mieux y parvenir. Jamais nous n’avons eu l’impression d’être lourdés, les aides étant précieuses et au pire des cas, vous pourrez toujours utiliser les fonctionnalités du réseau afin d’observer l’emploi du temps d’autres joueurs, histoire de vous inspirer. Une fonctionnalité bien amenée!

    Cela, c’est pour la journée. Mais c’est bien connu: la nuit, tous les chats sont gris (hein Morgana!).
    Alors OK, pour les ronchonchons, les quartiers paraissent parfois un peu étroits face aux vastes plaines des mondes ouverts. Cela est factuel mais au lieu de nous contenter de prairies vides, il y a toujours quelque chose à faire!

    Sauf que le soir...la donne est différente et la réponse au diurne est efficiente. Nous n’en dirons pas plus sur l’intérêt scénaristique car même gâcher le synopsis s’apparente pour nous à un crime de lèse-majesté. Néanmoins, comme vous êtes tous bien sympathiques avec nous, nous précisons que l’oeuvre passe en revue des thèmes forts comme la violence, le suicide, le rejet ou encore le mal-être sur fond de toile fantastique qui se mêle au réel avec une cohérence sans égal. Sans parler des enjeux plus politisés! Le scénario est complet en évitant l’indigestion. Très long à décoller, tout comme l’ensemble du jeu où les 10 premières heures ne sont somme toute qu’un didacticiel, il est un réel briseur d’ennui en bon chercheur de diamants qu’il est.

    Une impression de fourmillement où même les temps de chargement envoient du steak à l’instar des menus. Parfois, quelques traces de tearing nous sortent l'espace d’un instant de la diégèse tout comme certains PNJ, qui ont juste pour utilité de faire le nombre et un visage découpé à la serpe voire incomplet. Cependant, le sound-design rattrape le tout pour offrir l’illusion de vie et les quelques interactions possibles sont pertinentes.

    Et puis...il y a cette OST. Pas de mot, la claque est là avec une hétérogénéité qui nous laisse pantois tellement l’ensemble des ambiances recherchées sont parfaitement rendues. Une nouvelle fois, pour les connaisseurs, la Velvet Room dispose d’un thème puissant qui entre en contraste avec ce que vous entendrez ailleurs, mais le mélange est juste succulent pour nous subjuguer à chaque instant.

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    Des trésors particulièrement bien planqués à découvrir...

     

    La nuit je mens


    Enfin, les phases nocturnes sont l’occasion d’explorer et d’envoyer les tartasses et ce sera à vous d’explorer des donjons, les fameux “Palais”, représentatifs des bas-fonds de la personnalité d’une personne, épiderme de Persona 5 et réel enjeu chronique. Vous aurez aussi l’occasion de vous promener dans les profondeurs du Mementos (là où se trouve une conscience collective) qui apparaîtra quand vous en aurez terminé avec la première vraie épreuve du jeu.

    Et Atlus ne s’est (encore) pas moqué de nous: le rythme est ainsi mieux géré et comme s’il n’y en avait pas assez aux origines, d’autres secrets (parfois bien cachés) sont à découvrir, comme les graines de la mort ou encore de nouvelles pièces en surplus accessibles avec la fonctionnalité du grappin. Cela met un peu de piquant dans un plat déjà bien relevé mais comme nous le disions auparavant, cela ne fait pas “bout de scotch sur une vitre”. Vous trouverez également des recherches un peu loufoques, comme celles liées aux fleurs, car l’humour côtoie le glauque avec délectation.

    Et le pilier principal dans un J-RPG reste le système de combat. Et c’est un nouveau triomphe! Persona 5 Royal propose un système de combat au tour par tour paradoxalement dynamique où le classique côtoie l’innovation. Ainsi, aux traditionnelles “attaque”, “défense” ou “fuite” se joignent les Personae, êtres mystiques représentant les pouvoirs d’un protagoniste (on ne remerciera d’ailleurs jamais assez cette édition pour une entrée dans le casting mais, haine du spoil oblige, nous n’en dirons pas plus). Lesdits pouvoirs seront offensifs, physiques, de soin, de buff ou debuff...bref, de quoi faire! Chaque combattant possède ainsi un Persona, à l’exception du perso principal qui lui en manipule plusieurs. A cela se greffe la possibilité d’assaut classique au càc, illimité, ou à l’arme à feu, plus puissante mais restreinte en fonction des cartouches. Heureusement, en fin de combat, le plein est de mise! 4 héros sur le terrain, une barre de Points de Vie et de Points de Magie et l’esthète se retrouve comme à la maison.

    Tout l’enjeu sera de faire avec les moyens du bord pour éradiquer l’ennemi en exploitant sa faiblesse, et il faudra tâtonner un peu au début, pour ensuite obtenir un coup supplémentaire où soit vous exploitez à nouveau ladite faille, soit vous déclenchez une réaction en chaîne. De là, vous pourrez soit déclencher une attaque générale meurtrière de la part de votre équipe, soit vous pourrez stun tous les adversaires pour déclencher un “braquage” où vous avez la possibilité de négocier avec l’ennemi pour qu’il rejoigne vos Personae (les dialogues sont en ce sens bien conçus selon les personnalités) soit le racketter. On vous parlera aussi du “technical”, sorte d’attaque consécutive à une altération d’état apposée à un ennemi et vous comprendrez que les fights peuvent revêtir divers habits.

    En tout cas, tuer n’est pas la seule manière de vaincre et c’est à vous de voir si vous souhaitez augmenter votre XP ou obtenir du matériel, voire du renforcement pour l’un de vos gardiens. Et pour mettre toutes les chances de votre côté, des petites phases gentillettes d’infiltration vous seront utiles pour tendre une embuscade aux malfaisants. Car si votre team est repérée en premier, c’est l’encerclement qui vous attend.

    Cela semble pléthorique et compliqué en théorie? Que nenni! Tout se fait naturellement à force et la richesse n’entrave jamais le plaisir, bien au contraire.
     

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    Un assaut général...juste génial!

    Atlus l’a vu! Et qui? (nous n’irons pas plus loin!)


    Le bestiaire est un plaisir à observer et bien des tactiques seront à mettre en oeuvre pour montrer qui est le patron! Des demi-boss viendront parfois vous enquiquiner mais c’est souvent le propriétaire des lieux, enfin du Palais, qui sera prompt à vous défier dans des combats assez longs mais jamais lassants et toujours logiques dans leur résolution. Certaines phases supplémentaires s’y ajouteront de temps à autre mais idem: pas question de vous gâcher la surprise.

    A vous de vous renforcer correctement, sans avoir besoin d’un level-up intensif puisque certaines salles de saves sont disponibles dans les donjons en tant que points intermédiaires, histoire de ne pas tout se retaper car l’exploration peut durer sur plusieurs nuits. Ou d’un coup si vous le sentez mais à terme, cela paraît compliqué.

    Renforcez dans ce cas vos Personae en les fusionnant, selon une mise en scène formidable, et pensez à acquérir le bon équipement/objets, soit en les achetant dans les boutiques prévues à cet effet ou en les découvrant. Rien de difficile et il est sympathique qu’un rééquilibrage de vos bestioles ait été effectué pour éviter tout cheat un peu frustrant. Et puisque nous évoquons à nouveau la fascinante Velvet Room, certains défis (des affrontements annexes en gros) seront là pour vous mettre à rude épreuve...

    Tout cela n’est pas forcément une révolution au sens où, à titre d’exemple, ceux qui connaissent Shin Megami Tensei: Lucifer’s Call connaissent ces procédés et les nombreuses faces des saloperies belliqueuses. Qu’importe! L’essentiel est que cela fonctionne et c’est le cas, et ce en toute circonstance.

    Nous pourrions encore vous parler de tant de choses (comme la galerie sympathique), mais 3 tests ne seraient pas suffisants pour faire le tour de la question. Une chose est en outre certaine: personne ne peut sortir indemne de Persona 5 Royal, surtout que le jeu est chronophage. Comptez plus de 100 heures pour le découvrir correctement sans avoir tout vu! De toute évidence, nous ne cherchons jamais à nous presser tellement le plaisir est continu.

    Il est certain que le ton global saura mettre beaucoup de gamers sur la même longueur d’onde. Et notre curiosité sera d’affirmer que Persona 5 Royal, dont l’embryon fut cross-gen tout de même, est à notre sens le meilleur J-RPG de la gen.

    Et probablement l’un des meilleurs jeux tout simplement.
     

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    Une Direction Artistique détonante!

     

     




    Test Persona 5 Royal - 12 minutes de lecture