Note du test 8.5/10En conclusion :

Encore une fois Image & Form change de genre et prouve que le studio peut toucher à tout, tout en gardant le style Steampunk mais en le changeant d’univers. C’est une histoire d’heroic fantasy qui nous est contée avec brio, le tout suivant une direction artistique au sommet. Seul ombre au tableau, une certaine répétitivité mais qui n’entache pas vraiment le plaisir du jeu et surtout le plaisir de découvrir personnages, cartes et les décors subliment. Bref, sortez votre jeu de cartes et c’est parti !

Les plus

L’univers SteamWorld
Chaque zone une œuvre d’art
Le gameplay varié, stratégique
La bande son
Bonne durée de vie

Les moins

Une certaine répétitivité

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    rédacteur
    Fourcherman


  • ps4

    SteamWorld Quest
    Editeur : Sony Online Entertainment
    Développeur : Image & Form
    Genre : RPG
    Etat du jeu : Jeu disponible
    Date de sortie : 25 Avril 2019
    Trophées : Oui
    Support


    version éditeur

    Test SteamWorld Quest

    Publié le Mardi 07 Mai 2019 à 11:06 par Fourcherman
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    Commençons par parler du studio Image & Form qui ne cesse d’oser et se renouveler dans des genres différents mais tout en gardant leur univers SteamWorld démarré en 2010 avec SteamWorld Tower Defense (3DS) puis l’excellent SteamWorld Dig, sorti en mars 2014, sa suite, SteamWorld Dig 2, sortie plus récemment en septembre 2017 et un peu avant SteamWorld Heist (juin 2016). Ce qui nous fait pas mal de styles de jeux différents entre Tower Defense, Plateforme, Tour par tour et maintenant nos amis Suédois, dirigés par Brjánn Sigurgeirsson, nous proposent de découvrir leur univers dans un RPG stratégique sur base de jeu de cartes au tour par tour. Et si ce n’est pas forcément mon style préféré, comme à chaque fois Image & Form remet en question mes propres goûts vidéoludiques, mes codes … A croire vraiment que tout ce qu’ils font se transforme en pépite indé !

     

    Le plaisir de retrouver l’univers SteamWorld mais cartes en mains cette fois


    L’histoire que nous conte SteamWorld Quest prend place dans un univers Fantasy bien loin des westerns et Space Opera que l’on connait. Après une introduction qui situe le contexte de l’histoire dans des temps très anciens après qu’un héros ait vaincu le mal créé par des Dieux ennuyés. L’aventure commence en compagnie d’Armilly et de Copernica parties pour une simple cueillette de champignons marquant le début d’une belle aventure épique. Ces dernières vont découvrir à leur retour au village que ce dernier a été attaqué, brûlé par l’Armée du Néant dirigée par le Seigneur des Ténèbres, et que les membres de la guilde locale ont été kidnappés. Voilà une belle opportunité pour Armilly de montrer ses compétences afin de réaliser son rêve qui est d’intégrer la guilde. Nos deux valeureuses guerrières se lancent à la recherche de leurs compagnons d’infortune et seront vite rejoint par de nouveaux amis tout aussi valeureux pour atteindre jusqu’à cinq personnages jouables. Evidemment tout ne sera pas si simple, le problème sera bien plus complexe qu’il n’y parait sur fond de complot … A vous de découvrir cette histoire fantastique prenante maintenant. Nos héros marcheront ils dans les pas du seul et unique héros ancien : Gilgamech ?

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    L'univers SteamWorld se met aux cartes

    Annoncez la couleur


    Vous l’aurez donc compris dans l’introduction plus haute, Image & Form se réinvente à chaque fois et dans SteamWorld Quest, les cartes seront vos armes pour vaincre tous les ennemis que vous croiserez au long du jeu. A condition de savoir faire les choix stratégiques au bon moment.
    La progression se fait « salle après salle » avec une petite partie d’exploration mais surtout énormément de combats qui ne peuvent être évités, vos personnages approchent des ennemis et le combat se déclenche instantanément.
    Chaque personnage jouable dispose de ses propres compétences, Armilly est plutôt force brute (du genre Brienne de Torth, version robot), tandis que Copernica est une magicienne. Notre soigneur Galleo rejoindre très vite la partie, suivi par Orik et le duo Tarah/Thayne qui offrent un équilibre entre vigueur, magie et soin. A vous de composer au mieux votre groupe selon votre style puisque vous ne pourrez que choisir 3 personnages dans le groupe actif.
    Le jeu propose une centaine de cartes dont 24 cartes potentiellement utilisables par combat, 8 cartes composent le deck d’un personnage. Chaque tour vous permet de choisir 3 cartes + une carte bonus si les 3 cartes sélectionnées appartiennent à un même personnage, on appelle cela une « CHAIN ». Certaines combinaisons de cartes entrainent également des bonus. Il vous faudra choisir habilement entre carte d’attaque, carte d’amélioration, carte d’aptitude pour vaincre vos ennemis tout en veillant bien à garder un niveau de vie suffisant pour garder vos 3 personnages en jeu. Même si vous avez la possibilité de continue un combat en effectif réduit, l’issue en sera encore plus compliquée. Les adverses sont redoutables et dès le mode normal. Certains boss vous donneront du fil à retordre, quitte même à passer au niveau de difficulté facile pour passer la zone. Les plus acharnés opteront pour le mode difficile, bon courage.
    Durant votre périple vous glanerez des pièces d’or, très utiles lors de nos rencontres avec la mystérieuse marchande ambulante, celle-ci propose des équipements (dont des potions de soin très utiles), des objets mais elle permet aussi de créer de nouvelles cartes en échange de ressources collectées au combat et d’or. Les cartes pourront également être améliorées.
    Les personnages évolueront tout au long de l’aventure en gagnant de l’expérience à chaque sortie victorieuse de combat. Les cartes progressent également pour ne pas donner une impression d’inutilité aux premières cartes récupérées dans le jeu.
    D’autres points primordiaux se greffent dans le gameplay comme les points de pression qui sont essentiels dans vos stratégies, ces points de pression se retrouvent dans une barre en haut de l’écran et sont matérialisés par un petit rouage illuminé. Plus vous disposez de rouages, plus vous pourrez utiliser de cartes puissantes, les cartes dites « classiques » ne coûtent pas de point de rouage et au contraire permettent d’en gagner, il faudra doser intelligemment cartes classiques et cartes couteuses pour trouver un juste équilibre et vaincre vos ennemis. Il vous arrivera régulièrement de jouer uniquement des cartes classiques (bien souvent synonymes de soin) durant un tour pour déchainer vos forces le tour d’après.
    Autre composante essentielle du gameplay, les résistances et faiblesses, il en existe 5 : physique, feu, froid, foudre et arcane. Il faudra jouer avec les faiblesses de vos ennemis pour leur faire perdre plus rapidement leurs points de vie.

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    Sublime

    Une direction artistique toujours aussi sublime


    Le gameplay, vous l’aurez compris, est assez riche mais les qualités de SQ HoG, ne s’arrêtent pas à ça, chaque zone est un véritable chef d’œuvre (comme toutes les créations du studio), une succession de toiles dessinées à la main avec des personnages détaillées et animés à merveille. La maitrise technique est là et ce n’est pas la bande son qui entachera cette impression, la voix off (que vous reconnaitrez sans doute) est enivrante, les musiques nous accompagnent habilement tout au long de l’aventure avec des musiques qui s’accélèrent durant les combats et des moments de calme apaisants. Le jeu tourne parfaitement sans aucun bug, sans ralentissement.
    Le jeu frôle donc la perfection si on aime le genre (ou non puisque je ne suis pas adepte du jeu de cartes au tour par tour, et pourtant …) mais une ombre vient légèrement ternir ce tableau de maître, c’est la répétitivité du titre qui enchaine un peu trop les combats sans vraiment prendre le temps d’une réelle exploration dans ses environnements si magnifiques. Il vous faudra compter une bonne quinzaine d’heures minimum pour venir à bout de SQ HoG et de ces 4 actes découpés.

     




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