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On peut le dire, le genre jeu de combat nous abreuve de titres depuis quelques mois : SOULCALIBUR VI, JUMP FORCE, et bientôt Mortal Kombat 11. Aujourd’hui l’une des franchises les plus connues (et certainement la plus sexy) des jeux de combat revient en ce mois de mars avec son sixième opus sur Playstation 4. Est-ce toujours une réussite ? Réponse dans ce test.
L’essence de la série conservée
Dead or Alive 6 (DAO6) est disponible depuis le 1er mars sur Playstation 4. La série avait dévié quelque peu de son genre principal avec des titres accès sur le Beach Volley et des filles en petites tenues. Avec Dead or Alive 5, la franchise avait opéré un changement en apportant un peu plus de maturité. DAO6 va encore plus loin, en réduisant le côté "erotico-soft" des protagonistes (même si les formes sont toujours mises en avant), en gardant les fondamentaux qui plaisent aux fans du début et en apportant une accessibilité accrue aux nouveaux venus.
Le jeu est doté d’une maniabilité irréprochable. On s’affronte sur un niveau en 3D où il est possible de se déplacer vers le haut et le bas. Deux boutons sont associés aux frappes : (P) pour les coups de poings et
(K) pour les coups de pied. La touche
(T) ou
+
(H+P) permettent d’effectuer des projections. Carré permet de se protéger et de contrer. Le jeu se joue en attaquant (coup inférieur, supérieur, …), en esquivant et exécutant des contres et en projetant son adversaire. Les combos sont plaisants. On est en terrain connu et c’est toujours aussi excitant.
Team Ninja a ajouté une jauge de rupture découpée en deux sections. Elle se remplit en fonction des coups données et reçus. Avec la touche , on déclenche (facilement) un combo de quatre coups appelés « Ruée fatale », si elle est bien placée, elle provoque un étourdissement. En restant appuyer sur
et lorsque la jauge est au maximum, il est possible d’exécuter le « Coup briseur », l’attaque ultime donnant le droit à un super ralenti et occasionnant de lourds dégâts s’il est bien placé.
Dead or Alive 6 apporte un peu de fraîcheur à la série tout en conservant ce qui a construit sa renommée.
Débloquer les costumes prendra du temps
La part belle au solo
Que l’on soit débutant ou joueur confirmé, la partie solo est un passage obligatoire à tout bon combattant qui se respecte. Elle occupe plusieurs heures et se découpe en plusieurs sections.
Le mode Histoire est le vilain petit canard. Il permet de suivre l’histoire de DAO6 sur une frise chronologique découpée en plusieurs lignes et embranchements. On y suit le mini-scénario présentant les personnages qu’on incarne à tour de rôle dans les différentes arènes du jeu. Mais le côté vignette qui provoque un chargement à chaque pan reste sans grand intérêt et gâche le rythme et l’intérêt à suivre le scénario.
On conseille le mode entraînement pour progresser et appréhender le concept de DAO. Le tutoriel est découpé en leçons s’attardant sur différents points de gameplay (prises, combos, contres, …). Ces leçons sont classées par difficulté (Débutant, intermédiaire, …) et à chaque fin de difficulté, un test de passage est proposé. Associé à ce mode, l'entraînement aux commandes permet d’apprendre les coups de chaque personnages et le défi combos impose les coups à réaliser.
Petite nouveauté de DAO 6, les Quêtes DOA offre du challenge et sont au nombre de cent. Le concept est simple, NiCO, l’un des nouveaux personnages, vous propose diverses quêtes où les combattants sont imposés. Chaque quête dispose de trois étoiles, soit trois objectifs à réaliser (faire trois projections, tel combo, …). A la clé, une immense fierté mais surtout des récompenses à débloquer et des points qui permettent de débloquer des tenues. Le mode Combat propose lui d’autres types de challenge allant du versus, au mode arcade, en passant par le contre-la-montre, pour finir avec la survie. Cinq difficultés sont proposées et ces modes certes classiques, sont indispensables pour parfaire son entraînement mais également se mesurer à ses amis.
Enfin le DAO Central, permet de débloquer des costumes, suivre sa progression, revoir ses replays, lire des anecdotes ou encore choisir les musiques des différents menus.
Les personnages et le multijoueur
DAO 6 propose à sa sortie 24 combattants (26 avec Phase 4 et Nyo Tengu pour ceux qui ont précommandé le jeu). Seuls deux nouvelles têtes rejoignent le roster : NiCO et Diego. C’est bien maigre mais NiCO est assez intéressante à jouer. Elle utilise de l’électricité dans ses coups. Diego est plus classique et assez stéréotypé. On retrouve les personnages fétiches des anciens épisodes. Et on comprend que de nouveaux combattants seront proposés en DLC.
Un Dead or Alive n’est rien sans ses arènes, au nombre de 14, elles sont variées, pas toutes de la même qualité mais elles proposent toujours des éléments à détruire et des transitions offrant du spectaculaire aux combats. Le multijoueur n’offre actuellement que le mode classé en ligne, il faudra attendre encore un peu pour les autres modes.
Côté modélisation, les personnages sont réussis, plus fins et bien moins surdimensionnés sur certains atouts que dans les précédents opus. Pour les puristes et les plus ferrus, deux modes graphiques sont proposés : le mode 1080p en 60fps et le mode 4K où les fps sont moindres. Enfin, en ligne, le jeu prévient si l’adversaire joue en wifi ou en filaire.
Certaines arênes sont très réussies.
Dead or Alive 6 se hisse dans les jeux de combat de référence. Même s’il ne révolutionne pas le genre, il apparaît complet, doté d’une maniabilité réussie, de modes variés. L’aspect des combattantes pulpeuses est moins mis en avant et le jeu se concentre sur ce qui fait la renommée de la franchise : un jeu d’action nerveux à partager seul ou entre amis.
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