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    Lonewolf


  • ps4

    Chaos on Deponia
    Editeur et Developpeur : Daedalic Entertainment
    Genre : Aventure
    Etat du jeu : Jeu disponible
    Date de sortie : 06 Décembre 2017
    Trophées : Oui
    Prix de lancement : 19,99€
    Support


    Test Chaos on Deponia

    Publié le Mercredi 20 Décembre 2017 à 20:19 par Lonewolf
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    Suite aux événements du premier jeu, Goal repart vers Elysia, accompagnée de Cletus. Mais Rufus, convaincu d'être LE héros que tout le monde veut voir, ne l'entend pas de cette oreille et arrête la capsule, ramenant Goal sur Deponia avec lui. Sauf qu'une opération se passe mal et que la dite Goal se retrouve avec sa personnalité divisée en trois parties distinctes.... Et que ce cher Rufus va devoir jongler avec pour les convaincre d'accepter l'opération qui les ramènera en une seule, avant de repartir vers Elysia...

    Un point de départ qui promet bien des péripéties pour un Point and Click bien old school. Et ça donne quoi, à la fin ? Voyons ça.

    Rufus, le héros du jour

    L'antihéros par excellence

    Visuellement, le jeu est très sympathique. Les décors, personnages, et animations à la main donnent au jeu un style unique qui ne vieillit pas et leurs expressions faciales sont juste fabuleuses et en rajoutent dans l'humour. L'humour, d'ailleurs, débute avec le personnage principal : Rufus, parfait antihéros.

    Menteur, paresseux, irresponsable, doté d'un incroyable complexe de supériorité, convaincu d'être un héros parmi les héros doublé d'un irrésistible dragueur, Rufus est l'incarnation même du loser qui se voit en winner et réussit à se hisser à ce niveau avec un improbable mélange de chance et de circonstances favorables. Il en rajoute en plus volontiers une couche avec son humour, qu'il soit de circonstance ou fasse référence au premier jeu, aux codes du genre, voire brise le 4e mur.
    Et disons-le : il est le principal attrait du jeu, avec l'univers quelque part entre le steampunk et le post-apo qu'il parcourt.

    Un monde de folie douce

    Vous êtes tous malades...

    Cela dit, si Rufus était le seul cas social du jeu, ce serait trop beau : tout le monde ou presque atteint le même niveau de folie douce, pour une raison ou une autre. On a donc affaire à des blagues plus ou moins réussies à chaque dialogue ou presque, ce qui devient vite parfoisun peu lourd et semble surtout là pour cacher les faiblesses scénaristiques du jeu.

     

    Si le gameplay est en effet simple et ciselé, avec son point & click à l'ancienne et le joystick droit qui permet de naviguer d'un élément utilisable à un autre, ainsi qu'un inventaire où l'on peut combiner divers objets (bref, le cahier des charges de base est respecté), il n'en va pas tout à fait de même pour le scénario qui se laisse juste gentiment suivre au gré des vannes de Rufus et de ses mésaventures.

    En fait, on a l'impression (et elle ne diminue pas avec le temps) que tout est articulé autour de ça et de son caractère de loser magnifique, comme si tout le monde s'était dit "Alors, qu'est-ce qu'on va bien pouvoir trouver pour lui enrajouter une couche ?".

    Split : Deponia Edition

    3 personnalités valent mieux qu'une

    Cela dit, le jeu offre une belle astuce de gameplay et de développement des énigmes et du scénario, avec la personnalité de Goal coupée en trois traits distincts. Rufus utilise une télécommande pour passer d'un caractère à un autre et peut ainsi avancer dans certaines énigmes et dialogues grâce à ce que lui apporte celle-ci. Une idée intéressante, d'autant qu'elle est l'une des bases de l'histoire ici (Rufus devant amener les trois parties à coopérer et accepter l'opération pour ne refaire qu'une), et qui amène son lot de surprises et de dialogues.

    Au-delà de ça, c'est une recette classique et qui a fait ses preuves dans les années 80 et 90 : avancez, parlez, accumulez, combinez, résolvez des énigmes, et recommencez. Chaos on Deponia est un joli petit hommage à tout un genre, popularisé notamment par LucasArts, et c'est pour ça qu'il est si agréable à jouer.

    Enfin, il l'est aussi pour la qualité de son doublage, de son gameplay, de son visuel, et de sa propension à ne jamais avoir peur d'utiliser l'humour (même si c'est parfois un peu trop). Si vous aimez le genre, il vous occupera des heures. Dans le cas contraire, vous vous ennuierez ferme très vite.

    Trailer de lancement
    Note du test 7/10En conclusion :

    Chaos on Deponia est un bon point and click à l'ancienne, mais il compte majoritairement sur son style graphique et son humour pour nous embarquer dans l'aventure. Cela ne suffit pas toujours à masquer ses faiblesses d'écriture et de gameplay, d'autant que c'est tellement matraqué que ça devient un peu lourd, mais c'est suffisamment bien fait pour qu'on aille au bout sans déplaisir.

    Les plus

    Visuellement chouette
    Humour méta
    Point and Click à l'ancienne

    Les moins

    Faiblesses scénaristiques
    Humour parfois lourd par sa fréquence et sa récurrence


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