Test Aven Colony

La conquête de l’espace est certainement l’un des plus vieux rêves de l’Homme. Depuis toujours, il a regardé le ciel, le conquérant doucement, allant aussi loin que la science et la technologie le lui permettaient…

Au delà de la conquête, sa colonisation. Un rêve, puis une réalité et enfin une nécessité. Les hommes ont dû quitter la Terre, en fin de vie, pour trouver un nouveau départ. Une nouvelle planète où vivre. Cette planète c’est Aven Prime.

C’est qui le patron ?

Nous voilà donc à la tête d’une colonie sur une planète étrangère. Loin de tout, il va falloir se débrouiller et créer un lieu d’où la race humaine pourra construire une nouvelle civilisation, survivre et qui sait, partir explorer de nouveaux lieux.

Un simple avant-poste, voilà notre point de départ. À partir de là, il va falloir tout concevoir. Infrastructures énergétiques, résidences pour les colons, facilités pour les transports, la nourriture, la protection, bref, absolument tout.

Aven Colony nous propose donc un city builder à la sauce spatiale. Le soft du studio Mothership propose ce que tout bon jeu de ce genre peut offrir. Et peut-être même un peu plus car au delà de l’aspect commandant de la colonie, une fois celle-ci bien lancée, le jeu propose la possibilité de partir explorer le reste de la planète… et peut-être connaître aussi l’histoire de Aven Prime.

Partir sur de bonnes bases

Aven Colony se montre attrayant dès les premiers environnements présentés. Des décors de jungles, de montagnes, des lacs, des zones enneigées et autres, Aven Prime montre ses différentes facettes. Le moins vient plutôt des constructions. Les bâtiments ne sont pas assez reconnaissables, donnant l’impression de n’avoir aucun relief, ce qui ne permet pas toujours une bonne visibilité. Au début, lorsque la ville n’est pas trop grande, le problème ne se fait pas trop sentir mais au fur et à mesure de la progression et de la propagation de la ville, il devient parfois difficile de savoir quel bâtiment est le bon. Frustrant lorsque les crises se déclenchent.

L’ergonomie du jeu est au top par contre. Pour les initiés au style du jeu, le soft de Mothership ne fera pas peur et pour les novices, il suffira seulement de quelques minutes pour se familiariser avec les menus qui s’ouvrent tous grâce à des raccourcis sur la manette. Ces menus d’ailleurs sont eux aussi assez faciles à naviguer. D’un côté les nécessités en direct de la colonie, d’un autre, le contrôle de la population via la politique, la gestion des fournitures, de la nourriture, ou de l’autre encore, les menus de constructions des bâtiments. Tout est clair, même si parfois, on plisse un tout petit peu des yeux pour certains textes.

Au delà des murs de la ville

On l’aura compris, Aven Colony propose ce que les autres city builder ont déjà fait. Gestion de la ville, de la sécurité, des ressources et des crises, il y a aussi des éléments extérieurs qui viennent perturber la tranquillité de notre havre de paix spatial. La météo se montre parfois très dure, ou encore, les autochtones. Entre spores rendant les gens malades, bestioles se nourrissant des bâtiments ou encore monstres géants tapis sous terre. Là où le jeu essaie de se démarquer est dans sa découverte et l’exploration de Aven Prime. Essayer de donner corps et une histoire à une planète qui ne semble plus si accueillante.

Aven Colony se découvrira de deux manières différentes. Un mode campagne classique où l’on remplira les objectifs demandés jusqu’à la fin et un mode sandbox dans lequel le joueur gérera la colonie comme bon lui semble. Mais attention, dans les deux modes, il sera possible d’être très vite démis de ses fonctions et la partie prendra fin.