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    Pilou


  • ps4

    Prey
    Editeur : Bethesda Softworks
    Développeur : Arkane Studios
    Genre : FPS
    Etat du jeu : Jeu disponible
    Date de sortie : 05 Mai 2017
    Trophées : Oui
    Support


    Test Prey

    Publié le Lundi 29 Mai 2017 à 20:38 par Pilou
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    Après avoir racheté la licence Prey, Bethesda Softworks a finalement décidé d’annuler Prey 2 (initialement prévu sur Playstation 3) en octobre 2014 et lors de l’E3 2016, il a annoncé un reboot de la licence, Prey, cette fois-ci sur Playstation 4, et développé par Arkane Studios, bien connu des fans de la série Dishonored.
    Autant vous dire tout de suite, dans Prey, on reconnait la patte du studio d’Arkane et ce n’est pas pour nous déplaire.

    Morgan, femme ou homme

    Morgan de toi

    Nous sommes en 2032, le joueur incarne Morgan Yu, femme ou homme, (à vous de choisir mais c’est purement esthétique) sur la station Talos I en orbite autour de la Lune, cette station représentant l’apogée de la conquête spatiale. Malheureusement, Morgan s’éveille dans sa chambre en proie à une amnésie bien carabinée. Les premières minutes servent de didacticiel où Morgan, tel un rat de laboratoire, doit réaliser diverses actions devant une équipe de scientifiques. Mais le petit examen tourne vite au cauchemar, la station est en proie à une invasion extraterrestre, les Typhons sont là.

      

    L’Exploration avec un grand E

    Le jeu nous pousse à l’Exploration et on le comprend rapidement après cet épilogue.

    On erre, on se sent seul et démuni, dans une ambiance nous faisant penser rapidement à des jeux comme System Shock, Bioshock ou encore Half life, en gros, la survie est un élément important du gameplay. Il faut gérer ses munitions, ses kits, ses évolutions, sa vie, sa combinaison et son psi mais on verra tout cela un peu plus bas.

    Une grande solitude nous prend aux tripes et le stress nous gagne à chaque zone découverte. Il faut découvrir ce qui est arrivé à la station, tenter de recouvrer la mémoire et surtout de survivre aux créatures infestants la station. A mon sens, Arkane Studio a réussi brillamment car l’ambiance qui se dégage de Prey est magnifique. Talos I regorge d’enregistrements audios, de postes de travail où il est possible de récupérer des informations pour avancer dans l’histoire mais aussi d’en apprendre plus sur tout le personnel de la station.

     

    le canon GLUE, l'arme du jeu

    Un gameplay varié

     Dans ce FPS/ RPG, il faut gérer au mieux son inventaire car les denrées ne sont pas infinies. Certes on peut ramasser une pomme, un paquet de bonbons pour récupérer quelques maigres points de vie. Très écolo dans le fond, Prey mise sur le recyclage d’éléments, il y a énormément de choses à ramasser sur Talos et les recycleurs, disséminés un peu partout, permettent de les transformer en matières premières. Ces dernières peuvent être utilisées dans les fabricateurs qui permettent la création de munitions, armes, équipements, … Mais il faudra obtenir les plans adéquats pour cela.

    Un autre élément offert au joueur c’est la multitude des chemins proposés, approche direct face à plusieurs Typhons, se déplacer de manière discrète, contourner en utilisant les conduits de service ou encore pirater une porte verrouillée. Il existe plusieurs chemins pour avancer dans cette immense structure.

     

     

    Des armes et des pouvoirs

    Dans Prey, la mort est à chaque coin. Les Typhons ont investi les lieux, le côté survival horror est bien présent. Surtout que le jeu ne pousse pas, systématiquement à l’affrontement direct. Entre le peu de munitions, d’armes létales, de kits de santé et de pouvoirs psi, on se met souvent à fuir et à trouver une autre approche pour rejoindre un secteur de la station donné.

    Morgan a à sa disposition un grand nombre d’armes pour essentiellement ralentir l’invasion. Outre la clé qui assène des coups mortelles mais attention à l’endurance, la canon GLUE est l’arme la plus importante. Elle lance de la gelée qui immobilise les Typhons. Elle permet aussi de débloquer certains passages, obstrués par des incendies ou encore des arcs électriques mortels. Elle ouvre aussi de nouveaux chemins en créant des plateformes. A côté de cela, le pistolet silencieux PPN-8 et le fusil à pompe nous réconfortent un peu le coeur mais le peu de munitions fait vite retomber ce sentiment.
    L’arbalétrière sorte de NERF lançant des flèches en mousse distrait les ennemis et active des écrans tactiles / interrupteurs. D’autres armes seront à découvrir au fil de l’aventure.
    Enfin, il est possible d’utiliser des grenades de plusieurs sortes. L’IEM désactive les robots, entités électriques et autres tourelles de défense alors que la charge recyclante crée un vortex qui aspire et recycle une zone. Très efficace contre les plus gros Typhons. Enfin, le leurre à Typhons permet d’attirer les créatures à l’opposé de où l’on souhaite passer.

    Le joueur trouvera également des modificateurs d’armes. Ces derniers offrent la possibilité d’améliorer une caractéristique d’une arme : portée, stabilité, puissance de feu, taille des chargeurs, précision, … mais il faudra vite améliorer la capacité Armurier pour avoir accès au plus puissantes.

     

    Le jeu est bourré d'informations

    Des capacités

    En parlant de capacité, Morgan trouve tout au long de son exploration des Neuromods, dispositifs offrant l’accès à un large panel de compétences fortes utiles. Si au début, seules les compétences “humaines” sont disponibles sur trois arbres : scientifique, ingénieur et sécurité donnant le droit à des atouts comme le piratage, l’augmentation de sa vie, de la taille de son inventaire ou encore de pouvoir réparer, au bout de quelques heures de jeu, le joueur a accès aux compétences dites “Typhons”. Au programme, mimétisme pour prendre l’aspect d’éléments du décor, explosion cinétique, contrôle de l’esprit ouvrant de nouvelles perspectives à l’exploration / survie. Ces facultés Typhons utilisent une dernière jauge, le psi qui diminue rapidement, en plus des jauges de vie et de combinaison (armure)

    L’armure protège Morgan des agressions extérieures et lui permet par exemple de se déplacer à l’extérieur de la station. Cette dernière peut accueillir des puces de combinaison et psychoscope augmentant les caractéristiques du héros : augmentation de la vitesse de déplacement en mode furtif, meilleure détection des mimics, … à vous de les choisir et surtout de les trouver dans Talos.

      

    Une réalisation à la traîne mais une bonne durée de vie

    Le gros, reproche que je peux faire à Prey est sa réalisation un peu à la traîne. Le Cry Engine accuse le coup, même si le jeu propose de grands halls, des ennemis constitués de matière noire et quelques effets pyrotechniques réussis. On notera également des chargements un peu long sur Playstation 4, cassant un peu le rythme.

    D’un autre côté, l’ambiance est encore plus marquée par les bruitages. Les bruits sourds, le son des créatures, tout contribue à une immersion accrue, un sentiment de stress amplifié.

     

    Trailer de lancement
    Note du test 8/10En conclusion :

    Bethesda Softworks et Arkane Studio nous proposent un reboot fort plaisant où l’exploration est de mise. Certes le jeu ne propose pas des combats aussi importants que dans Dishonored mais le côté survival horror saupoudré d’un aspect RPG réussi font de Prey une FPS/RPG à classer dans les hits du début d’année.

    Les plus

    l’Exploration
    tous les recoins de Talos I à visiter
    les différents chemins possibles
    les neuromods
    les Typhons

    Les moins

    graphiquement à la traîne
    les chargements


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