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    ReleaseForBurial


  • ps4

    Deadlight Director's Cut
    Editeur : Deep Silver
    Développeur : Tequila Works
    Genre : Action | Plates-formes
    Etat du jeu : Jeu disponible
    Date de sortie : 21 Juin 2016
    Trophées : Oui
    Prix de lancement : 19,99€
    Support


    Test Deadlight Director's Cut

    Publié le Mercredi 22 Juin 2016 à 08:03 par ReleaseForBurial
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    Encore un jeu de zombies me direz vous. Oui mais celui-ci est différent vous rétorquerais-je… D’habitude, ce serait vrai en plus de s’accorder au final sur le fait que l’on se retrouverait encore une fois devant un énième jeu en vue de trois quart ou à la troisième personne et dans lequel on charcuterait du zombie par paquet de mille, avec en demi toile de fond un côté survival mais équipé comme une armée de dix mille soldats. Deadlight se tient néanmoins à part et ce n'est pas pour déplaire.

    Deadlight joue avec les lumières

    The Dawn Of Time

    Deadlight n’est plus tout jeune. Arrivé en 2012 sur Xbox puis plus tard sur pc, c’est seulement en ce mois de juin 2016 donc qu’il débarque sur PlayStation. Développé par Tequila Works, le jeu nous parvient dans une édition director’s cut gavée de bonus et embarquant un mode "survie" des plus intéressants.

    Tout commence en 1986… Dans l'état de Washington, dans la ville de Seattle. Une infection à transformé la population en hordes de zombies. Il a fallu peu de temps pour qu’au final le chaos s’installe et que l’ordre tombe. De petits groupes de survivants se sont formés. Vous êtes l’un des survivants, Randall Wayne, garde forestier. Randall est à la recherche de sa femme et sa fille dont il a été séparé au début de l’épidémie. Il n’a rien d’un super héros et il se retrouve séparé des quelques personnes qui l’accompagnent dès le départ.

    Vous allez donc devoir traverser une partie de Seattle pour vous lancer à la recherche de votre famille et de vos amis.

    Fait chaud ici

    Back To The Futur

    Deadlight surprend dès le début. Après une introduction en style comics à la InFamous, on découvre enfin le jeu. Vue de côté, personnage qui se découpe comme une ombre chinoise, paysage en 3D sur lequel se déroule en fond les conséquences de cet apocalypse zombie. Le jeu impose son ambiance de désolation dès les premiers instants de jeu et à travers un petit didacticiel nous fait comprendre qu’ici, il ne sera pas question de chasser des “ombres” (nom donné aux infectés) à la pelle mais plutôt de les éviter le plus possible.

    Deadlight est un jeu de plateforme dans lequel on avancera en résolvant de petits puzzles, en évitant l’affrontement direct et en évitant les pièges.

    On est donc bien loin des productions habituelles… On retrouve ici des mécaniques de jeu venant des premières consoles des années 80/90. Cité d’ailleurs plus d’une fois comme inspirations dans les making of, on retrouve les influences de Prince of Persia (le tout premier de 1989), Another World ou encore Flashback ou BlackHawk/Blackthorne de Blizzard (qui est encore aujourd'hui un de mes jeux préférés). Les déplacements de Randall, ses animations et les contrôles sont un hommage à ses grands noms. On retrouve les interrupteurs, l’avancée dans de petites zones, les pièges avec piques au fond des fosses, bref un level design à l’ancienne qui n’est pas pour déplaire et qui prouve que l’on n’a pas forcément besoin de mondes ouverts pour faire de bons jeux.

     

    Apocalypse Now

    Le gameplay de Deadlight est très simple et efficace. Les actions sont peu nombreuses, sauter, courir, interagir, une touche pour le combat au corps à corps. Une action permet à Randall d’attirer les ombres vers lui pour les mener vers un piège par exemple. Les armes à feu font leur apparition plus tard dans le jeu mais leur utilisation reste anecdotique tant les munitions se font rare et que les mécaniques du jeu tendent à éviter le combat.

     

     

    C’est là le point très fort de Deadlight et aussi ce qui le démarque des autres productions typées zombies. Randall évitera le combat le plus souvent possible, utilisant une hache la plupart du temps pour se tirer de mauvais pas. Très ingénieux, le level design le force non seulement à fuir les ombres mais aussi à trouver son passage, à scruter le moindre petit détail qui pourrait lui débloquer son passage. Déplacer des caisses, ramper, actionner des leviers, éviter des pièges, réflexion et adresse sont de mises. Le personnage répond bien d’ailleurs aux commandes malgré des fois des imperfections ou approximations.

    Les puzzles sont relativement faciles à résoudre, pour ceux cherchant tous les collectibles, il y a de quoi faire et certains sont vraiment très bien cachés, la plupart des zones étant dans le noir et ne se dévoilant qu’une fois que l’on a trouvé le passage y menant.

     

    Zombieland

    Deadlight est un jeu qui se détache vraiment des autres productions zombiesques. Effectivement, personnage dont on ne voit que la silhouette comme dans Limbo, jeu auquel on pense forcément (notamment lorsque le personnage se noie), jeu en 2D et scrolling latéral, les décors n’en sont pas pour autant sans intérêt. Que ce soit des autoroutes transformées en cimetières de voitures, des égouts truffés de pièges ou bien des centre villes vidés de toute âme, il se passe toujours quelque chose. Les décors fourmillent de détails, sur les voitures, les murs, au loin. Sans être exceptionnels, les graphismes donnent une vraie âme au jeu. Il n’est pas rare de voir des ombres au loin, venant vers Randall, des immeubles en feu, des éléments qui tombent, comme des panneaux publicitaires, des voitures accidentées… Bref, l’apocalypse zombie dans toute sa splendeur.

    La bande son est vraiment aussi très bonne, diffusant des sons inquiétant sur une musique dramatique relevant la sensation de désolation et de tristesse, quelque par entre la bande originale de 28 Days Later (par John Murphy) et The Raod (par Nick Cave). Les effets sont de bonnes factures et réalistes, les complaintes des ombres étant parfois glaçantes. Les personnages sont très bien doublés également.

    Fire !

    Director’s Cut

    Cette nouvelle version de Deadlight s’enrichie donc de divers contenus, et ils sont nombreux. En dehors des graphismes améliorées, de textures rénovées, on a le droit à une tripotée de galeries de croquis, de dessins préparatoires et même une galerie de making of en vidéos, des trailers et une fin alternative.

    Une fois le jeu terminé, on débloque le mode cauchemar qui rajoute du défi et surtout, pour cette nouvelle édition, un mode “survie” est disponible.

    Ce mode est une sacré attraction pour ce Director’s Cut. Randall est enfermé dans un hôpital envahi par les ombres qui arrivent par vagues de plus en plus grosses. Ici, on commence avec rien et il va falloir aller chercher les armes qui ne sont certes pas loin mais les ombres sont déjà nombreuses et on ne peut qu’utiliser des caisses afin de leur barrer la route temporairement. N'espérez pas durer longtemps les premières fois. Plusieurs tentatives seront nécessaires pour enfin trouver une stratégie payante (et décrocher le trophée qui récompensera ceux qui auront tenu plus de 13 minutes 43).

    De nouvelles armes sont disponibles dans ce mode que l’on ne trouve pas dans le mode histoire. Ce mode est un véritable complément au jeu principal.

    A compter aussi dans les hommages aux jeux des années 80, trois petits jeux portables sont à trouver dans le jeu. Des jeux qui feront retomber très loin en arrière certains joueurs.

    Trailer de lancement
    Note du test 9/10En conclusion :

    Deadlight Director’s Cut s’impose comme un incontournable. Loin des superproductions, ce petit jeu (qui se finit vite malheureusement) est un régal du début à la fin. Certainement un des meilleurs jeux de zombies de ces dernières années. En bien des points, hommage aux jeux d’antan, que ce soit par le style plateformer 2D, ou bien pour les références en termes de gameplay à des titres de légende, le jeu présente aussi un concept solide, préférant la réflexion et la plateforme aux déferlements de vagues de zombies et au one man army. L’ambiance distillée durant tout le titre est maîtrisée grâce à une direction artistique sachant jouer des lumières et des ombres. Les nombreux bonus permettent de prolonger le plaisir.

    Les plus

    La direction artistique du jeu
    Un jeu de zombie pas comme les autres
    Le côte old school
    Les nombreux bonus
    La bande son

    Les moins

    Durée de vie un peu courtes
    Quelques imperfections parfois et de petits bugs de collision


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