Test Overwatch

Il y a plusieurs années, le groupe Overwatch et ses agents protégeaient le monde. Mais, au fil du temps, l'opinion elle-même s'est retournée contre eux et le groupe a été dissout. Jusqu'à ce que Wilson, devant lamontée du crime et l'indifférence des autorités, décide de rappeler ses anciens camarades...

Ainsi débute Overwatch, la nouvelle production Activision/Blizzard,qui profite déjà d'une hype comme on en a rarement vu. Alors, à vos flingues, agents, voyons un peu ce que nous propose cette nouvelle licence !

Des différences vient la force

Overwatch vient en effet se confronter de façon directe à Battleborn en proposant également un casting étoffé, avec une certaine masse de personnages tous bien différents, et au gameplay individualisé, nécessitant de bien les maîtriser tous pour espérer s'en sortir. Combat au corps à corps ou à distance, soutien par des téléporteurs ou du soin, vous aurez un assez vaste choix pour former une équipe digne de ce nom.

D'autant plus qu'il existe 4 types de combattants plutôt que le classique Attaque/Défense. Cela dit, rien n'empêche les joueurs de bâtir une équipe totalement déséquilibrée : les clones sont en effet tout à fait possibles.
Notons que chaque héros a accès de base à tous ses pouvoirs, le jeu n'intégrant en effet aucun système d'évolution pour eux. Seul votre niveau de joueur grandira.

Le tout est servi dans un emballage visuel ouvertement orienté vers l'animation, ce qui n'est pas pour déplaire et donne un joli cachet. Les personnages sont bien reconnaissables, les lieux parcourus sont colorés et chaleureux, du tout bon.

Ce joli tableau est toutefois malheureusement gâché par le contenu rachitique au niveau des modes de jeu : vous aurez en effet le choix entre une partie rapide, 3 entraînements et une partie personnalisée (où vous pourrez jouer en solo avec et contre l'IA). De plus, il ne semble y avoir que deux modes de jeu possibles (ce sont en totu cas les seuls que j'ai vus dans mes diverses parties) : Escorte et Capture/Défense. Si cela permet de s'éloigner du traditionnel Deathmatch en équipe et met l'accent sur la coopération, on aurait tout de même aimé en voir un peu plus. Heureusement que l'ennui est loin d'exister une fois la partie lancée, grâce aux cartes resserrées et qui font la part belle aux escarmouches, tout en offrant de belles possibilités tactiques aux éventuels snipers.

Au-delà de ces trois modes, on saluera l'initiative du Choc de la Semaine : pendant une semaine, ce mode de jeu vous proposera des contraintes dans vos parties. Cela peut être de se limiter à un certain nombre de personnages, de changer aléatoirement de héros à chaque mort, etc.. Un bon moyen de renouveler les parties et pousser les joueurs à tenter le coup avec d'autres héros.

Personnalisation

D'autant que c'est un petit plaisir non dissimulé que de débarquer avec un personnage dont on aura customisé l'apparence, les répliques, et d'autres éléments. Chaque partie gagnée vous accordera en effet un coffre, avec lequel vous gagnerez des éléments de ce genre. Sachant qu'il y en a un peu plus d'une cinquantaine par personnage, attendez-vous à passer de longues heures à faire du frag si vous voulez absolument tout avoir.

Que nous offre donc finalement Overwatch, au-delà de belles heures de combat multijoueurs ? Hé bien... Pas grand chose. Le jeu s'adresse en effet aux fans de ce mode et qui seront prêts à y passer des heures.
Si le jeu est loin d'être mauvais, que les sensations sont meilleures que celles proposées par Battleborn, et qu'on s'amuse bien une fois la partie lancée, il se heurtera vite à un gros écueuil propre à ce genre de jeux : la répétitivité complète qui va vite en lasser quelques-uns. D'autant que, finalement, il ne propose rien de neuf ou original. Mais il a le mérite de bien le faire.

Il ne reste plus qu'à espérer que Blizzard réussisse à maintenir l'intérêt de sa communauté en proposant des contenus et événements assez régulièrement. Car, comme tout jeu purement muli, il ne repose finalement pas sur ses qualités ou ses défauts, mais sur la présence d'une communauté passionnée et régulière.

Si vous êtes un amateur de FPS, d'univers un peu décalés (et toujours aussi survolés), et de multi, Overwatch est fait pour vous. Dans le cas contraire, vous pouvez passer votre chemin tout de suite.