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    Kiapadnom


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    Magic : The Gathering : Duels of the Planeswalkers 2014
    Editeur et Developpeur : Wizards of the Coast
    Genre : Jeu de Cartes
    Etat du jeu : Jeu disponible
    Date de sortie : 26 Juin 2013
    Trophées : Oui
    Trophée Platine 0 Trophée Or 1 Trophée Argent 1 Trophée Bronze 13 | Trophée Secret 0
    15 trophées au total

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    Test Magic : The Gathering : Duels of the Planeswalkers 2014

    Publié le Lundi 08 Juillet 2013 à 07:04 par Kiapadnom
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    Magic The Gathering, ou plus simplement nommé Magic, revient cette année encore avec une nouvelle édition Duels Of The Planeswalkers 2014 censée offrir quelques belles nouveautés. Après un cycle d’épisodes qui a déjà débuté en 2010, les développeurs de Stainless Games devaient aux fans un bon ravalement de façade (interface de jeu) et l’apparition du (très attendu ?) mode « Paquet Scellé » permettant de créer son propre deck.

    Premier duel du jeu : Vert contre Rouge. Prêt à l'emporter ?

    Séquences découverte et nostalgie

    N’ayant, à titre personnel, pas la moindre connaissance du soft sur consoles (ou autres plateformes dématérialisées d’ailleurs), difficile d’avoir un regard critique sur les améliorations -théoriquement- introduites dans ce nouvel opus. Néanmoins, en dehors du format jeu vidéo, l’évocation de Magic : l’Assemblée me renvoi aux souvenirs pas si éloignés (merde, j’ai qu’une « trentaine » d’année après tout) d’une passion qui m’a accompagné du bloc Ere Glacière jusqu’à celui d’Urza. Une précision qui ne parlera qu’aux spécialistes mais qui me permet d’aborder ce Duels Of The Planeswalkers 2014 sans une étiquette de pur néophyte. D’ailleurs, si l’on se met à la place d’un joueur non-initié, cette entrée dans le vaste et nébuleux monde du jeu de cartes Magic peut se faire avec un didacticiel découpé en cinq phases. Un minimum requis en guise d’introduction aux subtiles et ramificatives mécaniques d’un jeu (et qu’on ne va pas s’amuser à développer ici) qui ne peuvent s’appréhender qu’au fil du temps.

    Les autres s’affranchiront de cette première étape en attaquant d’emblée la campagne solo. Une aventure qui se veut petitement scénarisée grâce à de courtes cinématiques (n’attendez vous pas à des sommets créatifs non plus) et vous invite à une série de duels dans différents chapitres ou Multivers : Innistrad, Zendikar, Shandalar, Alara et Ravnica. Derrière ces mystérieux noms vous attendent à chaque fois quatre affrontements à thème sur la base de decks simplifiés face une IA qui jouera toujours de la même manière. En cas d’échec, cela permet au moins d’ajuster sa stratégie pour se hisser au niveau suivant. Le cinquième et dernier combat vous oppose au Planeswalker de votre choix, chacun ayant une couleur de mana privilégiée. Après l’avoir vaincu, cela vous permettra de disposer de son pool de cartes et d’ajuster votre stratégie et combinaisons pour la suite de la campagne via le gestionnaire de decks. Mais en termes de difficulté, il n’y a pas de quoi s’arracher les cheveux non plus.

    Jonah Lomu Rugby Challenge 2 Les animations sont sympas mais la table de jeu manque de cachet

    La même saveur qu’un Friday Night ?

    Au cœur de Magic, il est donc question d’affrontements, mais à l’écran, comment le duel se déroule t-il exactement ? Ayant bénéficié d’un restylage, l’environnement de jeu est clair, immédiatement compréhensible ; mais reste mornement sobre. On ne peut par exemple pas personnaliser les tables de jeu, ce qui aurait été un petit plus appréciable. Vous, votre avatar, (qui ressemble à s’y méprendre à « l’Alchimiste » dans Vidocq ?!) se trouve en bas de l’écran, votre bibliothèque (deck) à votre droite, prêt à en découdre à coups de créatures et de sorts. La possibilité est offerte de switcher sur une vue côté adverse ou en plongée sur la table, ce qui totalement superflu au passage.

     

    Par contre, le « gameplay » (pour ce qui peut être considéré comme tel dans ce genre de jeu) s’avère bien pensé. A savoir la sélection des cartes de sa main, la possibilité de faire un zoom et d’avoir des infos sur les capacités ou les effets spécifiques à chacune d’elle, les sélections multiples lors d’attaque, etc. On peut ainsi apprécier les illustrations des cartes qui sont (et qui l’ont toujours été) de qualité chez Wizards of the Coast. Certaines d’entre elles sont même animées ce qui, concédons le, produit son petit effet. Les mécanismes de jeu, notamment en phase de combats ou lors de lancements de sorts, bénéficient de petites animations pour en suivre correctement le déroulement. Voilà résumé, dans le fond comme dans la forme, ce que propose basiquement Duels Of The Planeswalkers 2014..

    Jonah Lomu Rugby Challenge 2 Le booster est maintenant déballé...à vous de vous débrouiller

    On met l’paquet !

    Comme précédemment évoqué, cette édition innove, en particulier avec le mode « Paquet Scellé » (dont une vidéo de démonstration est à retrouver dans le test) qui a été présenté comme le véritable atout de ce Duels Of The Planeswalkers 2014. Le principe est ultra basique et pourtant jamais proposé jusqu’alors (on se demande bien pourquoi d’ailleurs) : construire entièrement son deck sur la base de la nouvelle édition de cartes. Un mode de jeu calqué sur un format en tournoi (anciennement appelé Type 3 à une époque) où vous choisissez au hasard un booster parmi les six proposés et…à vous de faire ensuite votre popotte parmi l’échantillon de cartes à disposition. Pour les impatients, ou ceux qui manqueraient de pratique en la matière, la création du deck peut être automatisé. Ca rogne sur l’intérêt du mode, mais au moins ça s’avère pratique.

    Après avoir saisi l’occasion (ou pas) de vérifier la fonctionnalité de votre jeu, vous pouvez vous lancer dans une série de six duels qui vous ouvriront l’accès à d’autres boosters. Pour le dilettante, ne pas prendre un minimum de réflexion pour structurer son deck au fil de la campagne aura pour conséquence la perte expéditive et douloureuse de ses duels. Dans le cas contraire, les embûches sont loin d’être insurmontables et l’ensemble s’avère globalement assez court. Une sorte de campagne bis très (trop) rapide qui se veut indépendante de l’aventure principale. En effet, spécificité du format oblige, on comprend que les cartes débloquées dans le solo ne soit pas accessibles dans le mode « Paquet Scellé » ; néanmoins, avoir accès au(x) deck(s) que l’on a créé en dehors de ceux déjà prédéfinis dans l’aventure principale aurait ajouté une bonne dose de variété et épaissi la durée de vie.

    Car si l’on tient à construire le meilleur deck possible, on se retrouvera rapidement confronté à la monétisation du contenu. Sans y recourir, et avec la possibilité de créer seulement deux decks (l’emplacement de sauvegarde pour une création supplémentaire est payant), les possibilités de départ s’avèrent finalement moins pléthoriques qu’espérées. Il n’est pas rare, lors de joutes en ligne contre d’autres joueurs (oui, car il y a aussi du multi), de recroiser des decks à l’architecture similaire. C’est un peu dommage. Précisons tout de même, avant de conclure, que le contenu proposé s’étend aussi à d’autres modes de jeu alternatifs, comme l’excellent Troll à deux têtes et le Free-For-All (jouables en multi là aussi) ou un mode Défis (Initiaux et Avancés) beaucoup plus anecdotique pour le coup.

    Trailer de présentation du mode "Paquet Scellé"

     

    Note du test 6.5/10En conclusion :

    De bon nombre d’avis de joueurs fidèles à la série, cette édition 2014 de Duels Of The Planeswalkers est l’épisode de la maturité, le meilleur proposé à ce jour. Certes, mais malgré de bonnes dispositions, le titre reste irrémédiablement un jeu de niche. Construit pour fidéliser un public de connaisseurs, mais restant trop hermétique au quidam qui ne fera pas preuve d’assez de curiosité. Bien qu’assez court, le mode « Paquet Scellé » reste le point d’orgue de cet opus dont la propension à conduire invariablement le joueur vers la micro-transaction s’avère agaçante.

    Les plus

    Interface soignée et fonctionnelle
    Vitesse de jeu fluide
    Le prix d’achat (de base) raisonnable
    Les illustrations animées des cartes
    Le mode « Paquet Scellé »…

    Les moins

    …mais qu’on aurait apprécié moins « verrouillé »
    Une campagne solo mollement scénarisée
    Le mode Défis qui n’a que peu d’intérêt
    L’entonnoir conduisant vers la monétisation


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