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    Kiapadnom


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    Transformers : La Chute de Cybertron
    Editeur : Activision
    Développeur : High Moon Studios
    Genre : Action
    Etat du jeu : Jeu disponible
    Date de sortie : 21 Août 2012
    Trophées : Oui
    Trophée Platine 1 Trophée Or 2 Trophée Argent 6 Trophée Bronze 42 | Trophée Secret 2
    51 trophées au total

    Support

    Non Communiqué

    Test Transformers : La Chute de Cybertron

    Publié le Mardi 04 Septembre 2012 à 20:57 par Kiapadnom
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    Jeu testé à partir d’une version éditeur

     

    Activision a laissé les clefs du vaisseau Transformers à l’équipe de High Moon Studios pour un nouvel épisode de la franchise. La Chute de Cybertron, comme son funeste qualificatif le laisse présager, aborde cette fois les dernières heures du conflit entre Autobots et Decepticons sur leur belle planète métallico-mécanique. Devenue exsangue, les dernières ressources d’Energon se vidant inexorablement, Optimus Prime et ses comparses n’ont d’autre choix que l’exil et embarquer dans l’Arche pour survivre.

     

    T’as des Bots mon pote, ils me bottent !

    Tout au long de l’aventure que nous propose ce third person shooter, il ne faudra pas vous étonnez (pour certains) de sourciller sur la trame scénaristique, voire même à l’évocation des noms des robots rencontrés. Car si pour vous, « vos références Transformers » remontent simplement à la récente trilogie ciné, vous avez tout faux. De ce point de vue, l’histoire en toile de fond et les protagonistes ont plus à voir avec la série télévisée du début des années 80 ou encore aux célèbres jouets de la firme Hasbro. Ce qui d’ailleurs en fait l’attrait et un point fort de La Chute de Cybertron : le titre plaira aux joueurs mais aussi et surtout aux fans de la première heure, spécialement les trentenaires (moi par exemple) dont on vient titiller la fibre nostalgique…

    Donc même si l’élément premier reste la confrontation manichéenne entre Autobots et Decepticons, le contenu de ce nouvel opus est plaisamment mis en scène dans une campagne solo qui parvient à être rythmée. « Qui parvient » oui, car l’aventure à laquelle le joueur prend part est lestée des nombreux effets de scripts et d’une progression lourdement linéaire. On enchaîne les niveaux dans des décors détaillés et de bonne qualité graphique certes, mention spéciale aux arrières plans très réussis illustrant parfaitement une planète au bord de l’implosion, mais on progresse bestialement en ligne droite. Aucune possibilité d’explorer l’environnement, hormis quelques endroits ou salles que l’on qualifiera généreusement de secrètes.

     

    Moi Grimlock, toi casse-croûte

    Malgré cela, l’effet de linéarité parvient à être gommé par les missions dont il faudra s’acquitter. Chacune d’entre elles, bien qu’inégales dans leur contenu, vous mettra aux commandes de différents robots, Autobots comme Decepticons. Les uns et les autres ayant leurs spécificités propres, leur petit truc « en plus » qui orientera le déroulement du niveau. En conséquence de quoi, on la jouera gros bras avec Optimus et sa capacité de soutien aérien ; plutôt infiltration et furtivité pour CliffJumper grâce à son camouflage ou encore orienté plateformes pour Jazz et Swindle avec leur lasso. Sans trop rentrer dans les détails, lors de séquences très réussies, on ressentira une vive et satisfaisante poussée d’adrénaline destructrice avec Metroplex, Bruticus ou Grimlock. Tout cela étant rendu possible par un gameplay souple et bien pensé. On a un réel sentiment de puissance et malgré tout d’aisance dans les déplacements des robots. D’aucun se plaindront de ne pas pouvoir s’abriter sous le feu ennemi, mais les commandes permettent facilement d’esquiver les attaques. La clé sera de rester en mouvement ce qui rend les phases de shoot assez intenses. D’autant que dans ce genre d’affrontement, ce n’est pas à coup de figues molles qu’on s’étripe.

    Vous êtes justement équipés d’une arme principale et d’une arme secondaire. De gros joujoux à choisir selon vos envies et les situations auxquelles vous serez confrontés. Votre arsenal peut être changé et amélioré via des bornes appelées Teletraan 1 où vous dépenserez les éclats d’Energon méthodiquement récoltés dans les niveaux. Vous en trouverez un peu partout dans des éléments de décor destructibles et à chaque fois que vous mettrez en pièces un adversaire. Seront aussi proposés à l’achat des bonus dont le gain est permanent et commun à tous les personnages et d’autres, étant des équipements (les T.E.C.H) de soutien offensif ou défensif dont l’utilisation est unique. De toute manière, vous ne devriez jamais être à court de munitions, celles-ci étant généreusement éparpillées de-ci de-là. Moyennant finance, vous pouvez même ouvrir des sortes de sarcophages répartis dans les niveaux et contenant de quoi s’équiper. En dernier recours ou si la situation l’exige, vous pourrez utiliser les armes disponibles dans votre « version transformée » d’une simple pression sur le stick L3. Après une série de cliquetis caractéristiques et l’enclenchement de savants rouages mécaniques, vous voilà métamorphoser en véhicule au look cybertronien.

    Transformers, pas transformistes

    Malheureusement, les transformations sont visuellement décevantes dans leur ensemble. Notamment celles des Autobots qui sont franchement ratées. Ceux-ci se retrouvent muer en une sorte d’engin aux contours indescriptibles et affublé de roues. Une des plus réussie et plaisante à utiliser reste celle du Decepticon Vortex, c’est bien peu. Car non content de ne pas être esthétique, les transformations qui devraient être un point fort du titre, sont clairement sous-exploitées. Leur utilité est très limitée, autant dans les tactiques de combats que dans l’architecture générale du titre (hormis pour le multi). Trop peu de missions placent au cœur de leur déroulement la nécessité de se transformer. D’autant qu’on ne peut pas changer de forme à volonté, conséquence directe des effets « couloirs » et « scripts » cités un peu plus haut. Parfois, cette capacité n’aura d’intérêt que de parcourir les rares espaces assez grands dont la traversée aurait pris trop de temps à pied ; ou alors s’échapper le plus vite possible d’une structure menaçant de s’écrouler. Dommage.

    Sur cette lancée, abordons les autres points problématiques. Le jeu n’est pas exempt de bugs assez grossiers, blocage dû à un script mal exécuté, perso coincé dans le décor ou plus déroutant encore : écran noir avec l’affichage du HUD restant en incrustation. Pas rédhibitoire pour autant, mais étonnant pour un jeu en version finale et de ce calibre. L’autre gros point noir reste la durée de la campagne solo : seulement une petite dizaine d’heure pour venir à bout des 13 chapitres, en considérant que le premier d’entre eux est en forme de prologue et sert uniquement à la prise en mains des commandes. Un conseil : lancez-vous directement dans le bain en mode Difficile. Le jeu vous donnera un peu plus de fil à retordre et la promesse de quelques heures de jeu supplémentaires. Mais c’est bien pauvre puisque (mauvaise) surprise : aucun mode coop n’est présent pour revivre le solo entre amis. Une disparition inexplicable par rapport au volet précédent. Pour les chasseurs de trophées, la rejouabilité se limitera à la recherche de schémas d’armes et d’enregistrements audio (à peine) dissimulés dans les chapitres.

     

    Le multi ça…conserve (en boîte)

    Heureusement, il y a le multi compétitif et le mode Escalade qui permettent de rattraper le coup et rehausser la durée de vie du titre. Même si les maps et les modes de jeu sont limités (MAM en équipe, Capture de drapeau, Conquête et Chasseur de têtes) le multi proposé est honorable et apporte satisfaction. Deux raisons à cela, en plus de l’intensité toujours présente dans les combats, la taille immense des maps et le mode véhicule des Transformers qui prend là toute sa dimension. Indispensable pour couvrir rapidement le terrain afin de s’abriter, trouver un spot de tir, récupérer vie et munitions, etc. L’aspect personnalisation est aussi présent, mais sans être véritablement poussé ni très fourni. Enfin, on parlera du mode Escalade en bon terme également. Regroupant jusqu’à quatre joueurs, il s’agit ici de faire face à des vagues successives d’ennemis, chacun endossant un rôle spécifique dans l’équipe. Classique. Les points récoltés servant à débloquer certaines parties de la carte pour accéder aux ressources nécessaires à votre survie.

    Note du test 7/10En conclusion :

    Les améliorations apportées à Transformers : La Chute de Cybertron arrivent à en faire un titre accrocheur et plaisant. Une bonne pioche en somme, même s’il est quelque peu plombé par une somme de défauts rendant l’ensemble inégal ; de savoureuses et jouissives séquences de jeu succédant parfois à d’autres plus creuses au gameplay moins travaillé. Heureusement, la présence de sympathiques modes multi allège la frustration de la petitesse du solo. Au final, sans affinités particulières avec le genre et l’univers Transformers, le joueur lambda s’interrogera sur l’achat. Pour les autres et particulièrement les fans du genre, cet épisode est sans nul doute le meilleur des jeux vidéo de la franchise paru à ce jour.

    Les plus

    -Des graphismes de qualité et une excellente jouabilité -Histoire, narration et mise en scène sont convaincantes -Le côté nostalgeek et les références aux origines de la série -Les modes multijoueurs et Escalade honnêtes -Doublage, bande sonore et bruitage soignés -Et surtout : TOUT DETRUIRE SUR SON PASSAGE (NDLR : pardon, mais c’est trop bon.)

    Les moins



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