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    Kiapadnom


  • ps3

    Dead or Alive 5
    Editeur : Tecmo Koei
    Développeur : Team Ninja
    Genre : Combat
    Etat du jeu : Jeu disponible
    Date de sortie : 28 Septembre 2012
    Trophées : Oui
    Trophée Platine 1 Trophée Or 3 Trophée Argent 8 Trophée Bronze 36 | Trophée Secret 4
    48 trophées au total

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    Test Dead or Alive 5

    Publié le Dimanche 07 Octobre 2012 à 20:51 par Kiapadnom
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    Jeu testé à partir d'une version éditeur.

    Si l'on évoque beach-volley et belles plantes en bikini, il se peut que vous répondiez (malheureusement) : Dead or Alive. En effet, la série s'est aventurée sur des territoires bien éloignés de ses fondamentaux avec des spin-off à l'effet pas forcément bénéfique. Même si l'objectif était de mettre en scène et d'exploiter le côté "erotico-soft" caractéristique à la série, il ne faut pas perdre de vue que DoA est avant tout...un jeu de combat. Commencer par une telle banalité peut surprendre, mais le constat est bel et bien là : le fossé par rapport aux concurrents du genre s'est creusé au fil du temps. Mais heureusement, ce nouvel opus sonne comme une sorte de réveil salvateur pour la franchise. On garde le côté irrévérencieux, on revient aux basiques et on apporte de la maturité.

    Un retour en "formes" et en force. Dead or Alive 5 nous offre un roster de base de 22 personnages, dont deux nouvelles têtes (Mila et Rig) et un soupçon de crossover. En effet, des transfuges de la série Virtua Fighter sont aussi de la partie avec Akira, Sarah et Pai ainsi que Hayabusa issu de Ninja Gaiden. On retrouve bien entendu les vieilles gloires de la série comme Ayane, Brad Wong, Hitomi, Jann Lee, Kokoro et consorts. Ce qui fait au bout du compte un choix copieux, où chacun trouvera son compte et le style de combattant qui lui plaît. Même si le nombre de personnages est très en deçà de celui proposé par un concurrent dont nous ne citerons que l’acronyme : TTT2. Et produire le test maintenant nous a permis de profiter du premier DLC disponible. Un pack de costumes fort sympathique qui vêtiront gracieusement quelques uns de vos combattants préférés. En attendant d’autres contenus additionnels à venir…

     


    En tous cas, là où Dead or Alive n’a pas à rougir et peut même se vanter de matter les autres titres de combats actuels, c’est en terme de qualité graphique. Les développeurs de la Team Ninja ont fait un travail d’orfèvre, une modélisation très poussée et réaliste des personnages. Les détails sont bluffants : cheveux, expressions faciales et même la sueur ruisselant sur les fronts. La plastique irréprochable du beau sexe n’en est que plus…remarquable (ou vasodilatatrice, de manière plus imagée). Désolé. On reprend ses esprits pour nous intéresser maintenant au cœur du titre, le gameplay. Les fans trouveront tout de suite leurs marques tandis que les nouveaux venus, même en martelant frénétiquement leur pad, arriveront à trouver un plaisir immédiat.

     

    Un solide gameplay qui fait l'métier. Ce nouvel opus ne déroge donc pas à un équilibre caractéristique à la série des DoA, entre l’accessibilité et la technicité. Mais si vous voulez pleinement maîtrisez l’essence du jeu, la nature même de ce Dead or Alive, il vous faudra pas mal d’heures de jeu et d’excellents réflexes. Beaucoup de mouvements sont basés sur les contres et des choppes qui demandent une synchronisation parfaite. Il existe aussi pour chaque personnage un coup chargé qui peut être placé dès que votre jauge de vie atteint un certain seuil. Pas évident a placer mais terriblement efficace. Vous pourrez aussi plonger votre adversaire dans un état critique, en le projetant contre un mur par exemple, et profiter d’un court instant pour lui en mettre plein les gencives.

    Les attributs féminins sont comme à l'accoutumée...surdimensionnés
     

    Brad Wong en pleine démonstration de sa technique de l'homme ivre

    Mais le danger ne vient pas seulement du combattant qui vous fait face. Les arènes de combats sont aussi truffées de pièges appelées "zone de danger". Soulignons au passage que les environnements de combats, bien que moins soignés que les personnages, sont réussis dans leur ensemble. Concernant ces fameuses zones, il s’agit de déclencher une série de coups au bon endroit, ce qui aura pour effet de provoquer, entre autre, la chute de votre adversaire ou une explosion par exemple, qui l’amputera d’une bonne partie de sa barre de vie. Alors prudence. Une nouveauté (ah ? enfin !) de ce DoA5 est appelée la séquence cliffhanger - rien à voir avec le film d'action de Sly. Pour éviter de chuter en bord d'arène, le défenseur aura la possibilité de se rétablir tandis que l'attaquant tentera dans le même temps de vous projetez en contrebas, avec à la clé des dommages supplémentaires si la manoeuvre réussie. Une excellente idée, mais à nuancer car cette séquence n'est utilisable que sur très peu de niveaux. Au final, toutes ces composantes de gameplay, que vous soyez otaku du combo ou noob de la croix directionnelle, sont la promesse d’une confrontation nerveuse et dynamique en solo comme en tag.

    Pas de quoi en faire une Histoire. On retrouve tous les modes de jeu, que l’on qualifiera d’incontournables pour un jeu de combat : Entraînement, Arcade, Contre la montre, Survie, le multi compétitif bien sûr et…le mode Histoire. Quitte à enfoncer une porte ouverte, faisons le d’entrée (porte...? entrée...? celle-là est placée) : le scénario n’atteint pas des sommets d’originalité. Difficile d’en comprendre déjà l’intrigue sans avoir un minimum de connaissance sur le background de la série. On nous propose de vivre, tour à tour et du point de vue de chaque protagoniste, ce qui va amener chacun d’eux à disputer…le tournoi Dead or Alive 5.


    Mais les chemins et les multiples scenarii s’entremêlent de façon maladroite, avec des transitions temporelles incessantes. Trois jours plus tard, auparavant, au même moment mais dans un autre endroit, etc…on décroche rapidement. C’est très dommageable pour un mode qui reste, en dehors de ça, très réussi. Les cinématiques très (peu être même trop) nombreuses sont d’excellente facture. Le challenge est assez relevé puisque chaque combat vous propose de relever un défi différent et à la difficulté croissante. Point appréciable également, la qualité des doublages (anglais) avec des voix modulées par les origines des personnages. Comme la délicatesse de l’accent français d’Helena ou la rudesse de l’accent russe de Bayman. Enfin, pour clore ce paragraphe, on citera aussi le mode Spectacteur qui vous permettra de prendre des clichés de haute qualité. De quoi apprécier encore plus en détails les muscles saillants des très virils personnages masculins, ou disons...autre chose…hhhmmm !!! Avant d’en terminer, on évoquera la bande-son assez musclée, soutenant bien l’action à l’écran, mais manquant de variété.

    Un peu de gameplay avec deux personnages débloquables du jeu
     

     

    Note du test 7/10En conclusion :

    On peut sans coup férir affirmer que ce nouveau volet de Dead or Alive est une réussite. Pas sur toute la ligne certes, mais le titre possède d’indéniables qualités qui en font un incontournable du jeu de combat. Un gameplay redoutable, qui ravira les fans comme les débutants, et porté par une qualité graphique assez exceptionnelle. La série se love un peu dans une confortable routine, marquée par un manque de prise de risques. Bien que la durée de vie soit un aspect quelque peu abstrait pour ce genre de jeu, ce Dead or Alive vous occupera de très nombreuses heures, surtout pour les chasseurs de trophées où de véritables défis vous attendent.

    Les plus

    -Le renouveau de la série -Des graphismes de haute volée -Les sculpturales combattantes, bien sûr -Un modèle de gameplay agréable et équilibré -Le dynamisme des combats -Un mode Histoire réussi, mais…

    Les moins



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