Test Horizon Zero Dawn Remastered

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Horizon Zero Dawn a le droit à son remaster depuis le 31 octobre sur l’écosystème PlayStation 5. Que faut-il attendre de cette nouvelle édition ? Envie de (re)plonger dans ce monde ouvert post-apocalyptique à la découverte de notre héroïne rouquine et de l’histoire imaginées par Guerilla Games ? Retrouvez sans plus attendre notre avis.

Un monde envoûtant

En 2017, une nouvelle exclusivité sur PlayStation 4 voyait le jour, Horizon Zero Dawn nous emmenait dans un monde à la découverte d’un univers riche. Guerilla Games avait troqué sa série à la première personne phare, Killzone pour une toute nouvelle épopée.

Passer du genre FPS à l’Action-RPG en monde ouvert était un pari osé mais le studio l’a brillamment réussi, rendant notre héroïne, Aloy, l’une des nouvelles égéries de PlayStation et de ses studios. Depuis, le jeu a eu le droit à une suite, un jeu VR, une itération sous la licence commune avec LEGO disponible dans quelques jours et ce remaster.

Les aventures de notre héroïne ont trouvé des réponses depuis les deux épisodes mais pour ceux qui souhaitent découvrir ce bijou peuvent lire ce pitch succin.

Horizon Zero Dawn Remastered prend place 1000 ans après notre ère. La nature a repris ses droits, les humains ont survécu mais vivent dans des tribus primitives. Le monde est peuplé de créatures mécaniques devenues agressives. Ce premier opus permet de découvrir le pourquoi du comment de ce retour archaïque, qui est Aloy, à quoi servent ces machines, autant de questions offrant un intérêt certain pour (re)vivre cette fabuleuse et épique aventure.

Un jeu splendide

Un jeu magnifique

A l’époque, le jeu se voulait être une vitrine technique des capacités offertes par la PlayStation 4. Doté d’une direction artistique époustouflante, PlayStation et Guerilla Games ont confié aux développeurs de Nixxes de remettre ce premier opus au même niveau technique que Horizon Forbidden West sorti en 2022.

A ce stade, le pari est grandement réussi tant le travail du remaster sublime le jeu originel.
Le jeu tend vraiment à coller techniquement au second épisode. Les environnements, la modélisation des personnages, les jeux de lumière, le rendu de l’eau, tout à gagner en qualité et le mode Photo n’attends plus que nos clichés. Certains dialogues et cinématiques ont également subi un coup de polish. Nixxes a réalisé un travail exemplaire.

Sur PlayStation 5, Horizon Zero Dawn Remastered propose trois modes : Résolution, Performances et Equilibré. Chacun trouvera son compte mais on fait toujours des concessions entre le nombre de fps et la résolution.

Sur PlayStation 5 Pro, on retrouve des modes équivalents mais estampillés « Pro » où il est possible de profiter d’un minimum de 60fps tout en faisant tendre la résolution vers le 4K. Le mode Equilibré Pro permet également de jouant en 120fps grâce au VRR sur les TV compatibles.
Horizon Zero Dawn Remastered est sans concession, tout comme Horizon Forbidden West une vitrine de la PlayStation 5 Pro.

Les personnages ont été amélioriés

Des nouveautés à prévoir ?

Sur le plan technique, Horizon Zero Dawn Remastered propose l’import de sa sauvegarde PS4. Il permet ainsi de se relancer dans l’aventure en New Game +, chose que l’on ne fait pas immédiatement après un premier run. Cependant, les trophées ne sont pas transférés sur PlayStation 5. Il faudra donc refaire l’aventure dans sa globalité pour platiner de nouveau le jeu.
Au passage, le DLC The Frozen Wilds est bien évidemment présent, ajoutant quelques heures de plus à l’aventure, une nouvelle zone à découvrir et des créatures robotisées inédites (moins après avoir fait Horizon Forbidden West).

La DualSense est bien évidemment exploitée, tout comme dans Horizon Forbidden West, le retour haptique ajoute une certaine part d’immersion dans la perception de l’environnement et les gâchettes adaptatives font ressentir chaque tir d’Aloy.

Pour terminer, les possesseurs de Horizon Zero Dawn sur PlayStation 4 peuvent passer à la version PlayStation 5 pour 10€ sinon le jeu est vendu 49.99€.

Les combats sont toujours aussi grisants