Note du test 7.5/10En conclusion :

La dizaine d’heures qu’offre l’Amerzone : Le Testament de l’Explorateur ne déçoit en rien. Ce remake de l’œuvre originelle imaginée par Benoît Sokal est très agréable à suivre et rend un bel hommage à son auteur. La modernisation de certains tout comme la conservation d’éléments de gameplay de l’époque se marient à la perfection.

Les plus

Un coup de polish réussi
Une aventure immersive
Des énigmes bien fichues
L’OST
Un remake joli

Les moins

Quelques bugs
Se termine rapidement
Rejouabilité limitée

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    rédacteur
    Pilou


  • ps5

    L’Amerzone - Le Testament de l’Explorateur
    Editeur et Developpeur : Microids
    Genre : Aventure | Point&Click
    Etat du jeu : Jeu disponible
    Date de sortie : 24 Avril 2025
    Trophées : Oui
    Support


    Test L’Amerzone - Le Testament de l’Explorateur

    Publié le Vendredi 25 Avril 2025 à 16:14 par Pilou
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    L’Amerzone : Le Testament de l’Explorateur est disponible depuis hier sur PlayStation 5. Ce remake réimaginé par les créateurs de Syberia – The World Before tient-il la route ? On vous donne notre avis.

     

    Joyeux anniversaire !


    Pour les 25 ans du jeu originel, Microids Studio Paris nous a concocté le remake du premier jeu imaginé en 1999 par le regretté Benoît Sokal, scénariste et dessinateur de bande dessinée belge, la version originale étant sa première production vidéoludique avant la série Syberia.
    Pour situer le genre, l’Amerzone : Le Testament de l’Explorateur est dans la même moule des jeux comme le très célèbre Myst, Riven ou encore l’excellent The Witness sur PlayStation 4.
    L’Amerzone : Le Testament de l’Explorateur coche toutes les cases du remake en jouant sur la nostalgie pour les anciens joueurs (comme moi) et en faisant découvrir aux nouveaux venus ce jeu culte de la fin du siècle dernier.
    Le joueur incarne toujours un jeune journaliste (muet au passage) travaillant et voulant gravir les échelons au sein du Mondial Magazine. Le jeu débute en Bretagne, au pied d’un phare, propriété du vieil explorateur Alexandre Valembois. Vous ferez la connaissance de cet aventurier tentant par tous les moyens de rapporter le dernier œuf des Oiseaux Blancs en Amerzone qu’il avait dérobé des années auparavant. Avant de mourir d’épuisement sous vos yeux, Alexandre vous confie cette lourde mission qu’il n’a pas pu achever. L’enquête débute dans ce phare où un paquet de secrets y sont cachés, occasion de se familiariser avec le gameplay et de partir aux commandes de l’Hydraflot, un véhicule très utile, vers la contrée fictive d’Amérique du Sud, l’Amerzone…

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    Bienvenue en Bretagne, le début du jeu

    Un gameplay rajeuni


    L’Amerzone : Le Testament de l’Explorateur a conservé le gameplay d’antan. Ce point & click offre une vue à la première personne mais les déplacements se font « pas à pas », entendez par là que le curseur permet d’avancer de zone en zone. Le studio a modernisé la chose en y ajoutant des animations de déplacements à contrario du déplacement image par image du jeu originel.
    Ce jeu d’aventure est avant tout un jeu d’énigmes où la déduction, l’observation sont les pierres angulaires.
    Pour apprécier au mieux le jeu, deux modes de difficulté sont ainsi proposés au joueur : la difficulté « Aventure » propose une expérience plus complexe avec des énigmes plus ardues alors que le mode « Voyage » propose une aventure plus facile et accessible. D’autres options rendent l’expérience du joueur plus ou moins simple comme la possibilité de révéler tous les éléments interactifs du décor par simple pression d’une touche. On perd foncièrement l’aspect de recherche du jeu en l’activant.
    La narration est une réussite indéniable du jeu. On prend plaisir à suivre cette aventure, découvrir les lieux de ce monde imaginaire ainsi que les personnages. L’ajout de modernisme ajoute de l’immersion et l’implication du joueur, au début par exemple, notre journaliste ouvre une enveloppe, le joueur doit réaliser le mouvement d’ouverture pour y parvenir, là où le jeu de 1999 ne nécessitait qu’un clic.
    Le plus important réside dans les énigmes, j’avoue que je n’ai plus le souvenir de celles proposées dans le jeu de 1999 mais avec cette nouvelle monture, on tombe sur des casses têtes bien pensés. Le jeu a été enrichi d’un journal retraçant toutes nos activités et d’un onglet « Enquêtes » offrant des quêtes annexes. Une excellente idée gonflant la durée de vie et la découverte de cet univers !

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    Alexandre Valembois avant son trépas

    Un jeu techniquement réussi mais…


    Pour terminer, nous allons parler un peu technique, l’Amerzone : Le Testament de l’Explorateur a été développé sous Unity. Le résultat est plutôt réussi, il n’y a qu’à contempler les différentes captures de ce test. Deux modes de rendu sont proposés et classiques : fidélité et performance. Étant un jeu posé, nous recommandons le mode fidélité pour profiter du meilleur rendu mais le jeu accuse quelques chutes de framerate à certains moments.
    Le coup de polish en modernisant certains aspects comme les déplacements avec animations nous propose une immersion excellente dans ce monde fictif aux panoramas sublimes et vivants, mention spéciale à l’Hydraflot et ses différents modes : avion, voilier, hélicoptère et bateau.
    Côté bande son, le jeu est intégralement doublé en français avec en guest Philippe Peythieu (la voix d'Homer Simpson) en tant que narrateur. Les musiques d’Inon Zur et de son fils Ori aux consonances d’Amérique du Sud nous régalent.

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    L'Amerzone, un monde à explorer




    Test L’Amerzone - Le Testament de l’Explorateur - 3 minutes de lecture