Note du test 8.5/10En conclusion :

Dying Light: The Beast est une véritable renaissance pour la saga. Plus narratif, plus immersif, plus brutal, il réussit à combiner la frénésie du parkour et la sauvagerie du survival-horror. Malgré quelques soucis techniques et un scénario parfois prévisible, le titre de Techland s’impose comme une valeur sûre du genre sur PlayStation 5. Un jeu viscéral, exigeant, mais terriblement grisant. Et surtout, une belle preuve que la bête qui sommeille en nous n’a pas fini de rugir. Quelle bonne idée d'avoir abandonné une extension initialement prévue pour un stand alone beaucoup plus complet. Chapeau !

Les plus

Parkour toujours aussi fluide et jouissif
Beast Mode, une vraie nouveauté tactique et viscérale
Ambiance nocturne d’une intensité rare
Coop à 4 joueurs parfaitement intégrée
Bande-son d’Olivier Deriviere magistrale
Rejouabilité importante grâce aux builds et fins multiples

Les moins

IA ennemie parfois erratique
Doublages secondaires inégaux en VF
Scénario principal prévisible par moments

  • Image personnalisée de votre compte
    rédacteur
    Pilou


  • ps5

    Dying Light: The Beast
    Editeur et Developpeur : Techland
    Genre : FPS
    Etat du jeu : Jeu disponible
    Date de sortie : 19 Septembre 2025
    Trophées : Oui
    Support


    Test Dying Light: The Beast

    Publié le Dimanche 05 Octobre 2025 à 20:38 par Pilou
    Partager sur

    Plus de dix ans après avoir redéfini le parkour en monde ouvert avec Dying Light, Techland revient avec un épisode plus sombre, plus viscéral et plus audacieux. The Beast s’impose comme la métamorphose ultime de la franchise : un mélange de survie, d’action brutale et de tragédie intérieure, où la frontière entre l’homme et le monstre s’efface peu à peu. Cet opus PS5 a de sérieux arguments pour devenir l’un des meilleurs survival-horror de la génération, PSMag donne dès à présent son avis.

     

    Un univers sombre et viscéral


    Avec Dying Light: The Beast, Techland ose aller plus loin que jamais. L’action se déroule à Castor Woods, une vallée enclavée où l’infection a totalement bouleversé l’écosystème. Là où Harran offrait une ville labyrinthique et Villedor un décor urbain, Castor Woods combine nature sauvage et ruines industrielles. Forêts opaques, mines abandonnées, bunkers militaires, zones urbaines désertées : chaque recoin respire la menace et de nombreux secrets sont à découvrir.

    Le cycle jour/nuit reste la pierre angulaire de l’expérience. De jour, les infectés errent, l’exploration est plus libre. Mais dès la tombée de la nuit, tout bascule : hurlements au loin, patrouilles d’abominations, tension constante… Dying Light: The Beast réussit à faire du simple passage au crépuscule un vrai moment d’angoisse vidéoludique. On adore ce retour aux sources.

    Narrativement, Techland surprend. Kyle Crane, contaminé et présumé mort, revient changé. Sa chair se transforme, sa force grandit, mais son humanité s’effrite. Cette lutte intérieure entre instinct animal et conscience humaine donne une dimension inédite au récit, plus mature et tragique.

    Responsive image
    T'as pas une tronche de porte bonheur toi !

    Un gameplay mêlant agilité et sauvagerie


    Le cœur du jeu, c’est toujours ce mélange de parkour fluide et de combat viscéral. Courir sur les toits, escalader des façades, bondir entre deux immeubles — les sensations de vitesse et de liberté sont grisantes . La verticalité du level design régale le joueur : falaises, usines effondrées, tunnels organiques… tout pousse à l’exploration.

    Les nouveautés renforcent encore la formule.

    Dans Dying Light: The Beast, le jeu introduit le Beast Mode où Crane devient une véritable bête féroce sortant les griffes, lançant des rochers. Le concept est assez grisant mais attention à la jauge de corruption qui, une fois trop haute, provoque des effets secondaires.

    L'arsenal et le crafting ont une place importante dans le gameplay. Il se veut toujours aussi inventif. On assemble haches, arbalètes, cocktails biochimiques, pièges électriques… Mais les armes se dégradent vite, l'endurance baisse rapidement et forçant à improviser.

    Assez rapidement, le jeu nous fait découvrir le jeu de nuit où les infectés réagissent au bruit et à la lumière. Les phases d’approche, d'infiltration et de discrétion deviennent essentielles.

    Pour aider Crane, trois arbres de compétences sont disponibles : Parkour, Combat et Bestialité. Trois styles, trois philosophies, pour une vraie personnalisation du gameplay.

    Avec tous ces éléments, Dying Light: The Beast réussit à renouveler l’expérience sans la trahir. L’alternance entre exploration agile et brutalité animale crée un rythme unique, nerveux et captivant.

    Responsive image
    Le grand retour des véhicules

    Coop, survie à plusieurs et durée de vie


    L’un des piliers de la licence reste la coopération. Jusqu’à quatre joueurs peuvent affronter Castor Woods ensemble, avec un système de drop-in / drop-out instantané. Le jeu adapte automatiquement le niveau des ennemis et la rareté du loot selon le groupe.

    Les missions dynamiques apportent un vrai souffle : assauts nocturnes, défenses de refuge, chasse à des infectés rares… En coop, la coordination devient vitale, surtout quand un joueur active son Beast Mode pour semer la panique pendant que les autres fouillent les lieux.

    Cerise sur le gâteau : le mode PvP asymétrique, où un joueur incarne une créature nocturne surpuissante pour traquer les survivants. Une parenthèse nerveuse, parfaitement intégrée à l’expérience.

    Comptez environ 30 à 35 heures pour boucler la campagne principale, mais facilement 60 heures pour tout explorer.
    Les quêtes secondaires, souvent bien écrites, enrichissent la mythologie du virus et du monde post-apocalyptique. L’endgame, entre défis de survie, boss optionnels et events hebdomadaires, assure une rejouabilité très solide.
    Les choix faits durant l’aventure influencent la progression de la corruption et certaines fins, offrant plusieurs issues possibles. The Beast récompense clairement la curiosité et la prise de risque.

    Responsive image
    Les zombies se "désagrègent" sous les coups de Crane

    Et la réalisation dans tout ça ?


    Sur le plan technique, Techland livre une prestation globalement maîtrisée. Pour la PlayStation 5, Dying Light: The Beast propose le mode performance en 60 fps stables, 4K dynamique, parkour ultra fluide. Le Mode Qualité joue bien évidemment sur des images par seconde moins nombreuses mais avec de la 4K natif avec du Ray Tracing en 30 fps dans les zones denses.
    Sur PlayStation Pro, le jeu offre un équilibre convaincant où le 4K avec Ray Tracing allégé propose du 60 fps la plupart du temps.

    Artistiquement, le jeu impressionne : textures détaillées, effets de lumière réalistes, destruction au fur et à mesure des zombies . Le contraste entre le calme du jour et la frénésie nocturne est saisissant. Le moteur maison, C-Engine, prouve encore une fois sa robustesse.

    La musique, signée Olivier Deriviere, sublime l’ambiance. Mélange d’électronique angoissante, de percussions tribales et de nappes orchestrales, elle accompagne chaque instant avec justesse. Les montées en tension lors des courses nocturnes sont un modèle du genre.

    La version française est une belle réussite : Kyle Crane bénéficie d’un doublage nuancé, crédible dans ses moments de rage comme de doute. Les PNJ principaux sont soignés, même si certains seconds rôles peinent à convaincre. La VO, plus brute, conserve cependant un léger avantage pour son intensité émotionnelle.

    Responsive image
    Le jeu est bien PEGI 18

     




    Test Dying Light: The Beast - 4 minutes de lecture