Test Lollipop Chainsaw
Publié le Mardi 26 Juin 2012 à 20:52 par Pilou
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Pom-pom girl, sucette à la fraise, zombies et Rockn'Roll au rendez-vous...
"C'est l'anniversaire de Juliet et elle est décidée à faire mordre la poussière aux zombies du coin..."
ollipop Chainsaw est le tout nouveau bébé de "
Goichi Suda" et de son studio
Grasshopper Manufacture à qui l’on doit les excellents
No More Heroes et
Shadows of the Damned.
Avec
Lollipop Chainsaw, "
Goichi Suda" nous offre un beat'em all sexy et loufoque.
Vous incarnez Juliet Starling, une pom-pom girl du lycée de San Romero, droguée aux sucettes à la fraise.
Gaming Live du Prologue de Lollipop Chainsaw
ollipop Chainsaw propose une aventure complétement barrée. L’histoire débute le jour de ses 18 ans.
Juliet se rend à son lycée où elle a rendez-vous avec son cher et tendre petit ami
Nick. Mais les choses ne vont pas se dérouler comme prévues. Une infection transforme les étudiants et professeurs du lycée en zombies assoiffés de sang. Mais notre héroine ne se dépite pas. En effet,
Juliet et sa famille cachent un terrible secret. Ils sont des chasseurs de zombies. Notre pom-pom girls nationale affectionne tout particulièrement le maniement de la tronçonneuse. On pourrait dire que
Juliet est le doux mélange entre
Buffy et
Ash d’Evil Dead.
’aventure débute donc sur le parking du lycée. Après un petit échauffement,
Juliet arrive au parc où elle doit retrouver
Nick. Malheuresement,
Nick se fait mordre. Pour éviter que ce dernier ne se transforme en viande avariée,
Juliet n’a qu’une seule solution : lui trancher la tête.
Nick finiera l’aventure accroché à la ceinture de la belle donzelle. (la chance !)
Au cours du premier niveau, on en apprend plus sur le pourquoi du comment de cette invasion. L’histoire tournera autour de Swan, un élève du lycée intello et maltraité...
Nick, le petit ami de Juliet et Swan, le grand méchant de l'histoire
ollipop Chainsaw est un jeu d’action se déroulant au lycée de San Romero et de ses abords. Exit le monde ouvert, le jeu se veut linéaire. Il faudra traverser couloirs et salles parsemés de morts vivants divers et variés. Les combats y auront la part belle. Le gameplay est très accessible.
Juliet aura recours aux coups de pom-poms et de pied pour assommer les voraces. La tronçonneuse sera plus radicale et évoluera au fur et à mesure de l’aventure. Les zombies succomberont dans un pléthore de couleurs et de coeurs.
L’aspect artistique est très convaincant. Entre le soin apporté aux menus du jeu, les personnages en cell shading et l’ambiance sonore, on ne peut qu’être emballé par cette ambiance très “Happy Days”.
A leur mort, les zombies lâcheront des étoiles et des médailles. Les étoiles remplissent une jauge spéciale qui octroie, par exemple, à Juliet une puissance limitée dans le massacre de morts-vivants. Les médailles (zombie et platine) quant à elles permettent l’achat dans la boutique chop2shop.zom (disséminée à certains points des niveaux) de denrées (les sucettes par exemple qui redonner 50% de la vie de Juliet) ou encore les cartes de Nick. Elle donne accès aussi aux améliorations (vie, force, vitesse à se relever,...) identifiées par les produits du genre bonbon gélifié, nectar de fruit, etc... et aux techniques de combat (combos). Et pour les collectionneurs, la boutique permettra aussi à Juliet de revêtir des tenues sexy et de débloquer mp3 et illustrations.
Les menus de Lollipop Chainsaw sont une réussite
e périple est entre-découpé de mini-jeux évitant la monotonie : match de basket ball (qui a pour but du jeu de faire un maximum de paniers grâce aux têtes de mangeurs de chair fraîche.), séquence de shoot, un jeu Pac-Man, moissonner les zombies, tronçorush, ...
Les QTE (Quick Time Event) sont aussi de la partie. Ils serviront lors de certains passages (découpages de volets en acier, …) mais aussi lors de l’affrontements des boss. Juliet pourra aussi avoir recours à Nick dans certaines situations. Les cartes de Nick permettent de déclencher un super combo tuant tous les zombies aux alentours. Juliet pourra aussi déposer Nick sur un corps d’emprunt pour ouvrir certains passages. Les boss se trouveront à la fin de chaque niveau. Il faudra trouver leur point faible, et l’affrontement se fera en plusieurs étapes.
Gaming Live de l'Acte 1 de Lollipop Chainsaw
ôté réalisation, le jeu pèche un peu par ses graphismes vieillissants et une animation rigide. La caméra est parfois capricieuse et les chargements sont parfois longs. Mais la pilule passe largement par une réalisation artistique de qualité. La bande son est une petite merveille. Les musiques sont variées : hard rock, metal, pop...
La durée de vie est minime. Compté environ 6 heures pour terminer le jeu en normal. Le jeu propose une faible rejouabilité même si des objets de collection sont à récupérer : illustrations, messages, boite à sucettes, album zombie à compléter. Il est possible de rejouer les niveaux en vue d’améliorer son score.
En conclusion : Lollipop Chainsaw n’est pas exempt de reproches. Malgré un moteur graphique limité, quelques soucis de caméra et une faible durée de vie, le jeu sort assez des sentiers battus pour plaire à tous les accrocs du carnage de zombies, à l’ambiance kitsch et surtout aux sucettes à la fraise ;-). Que dire de plus que PSMag vous recommande vivement Juliet et sa tronçonneuse XXL.
Les plus
Réalisation artistique excellente
Gameplay accessible
Bande son
Gameplay varié grâce aux combats entrecoupés de mini-jeux
Les moins
Durée de vie et rejouabilité tout de même limitée
Graphismes vieillissants
Caméra capricieuse par moment
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