Test Commandos: Origins

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Si vous suivez PSMag depuis un moment, vous savez que Commandos Origins appartient à une catégorie de jeux que j’affectionne tout particulièrement. Alors quel plaisir de revoir la licence Commandos dans un tout nouveau jeu (et non un remake, remaster décevant). Car oui Commandos est une vieille licence précurseuse dans le genre Stealth Strategy Games qui a vu le jour fin des années 90 et plus exactement en 1998 sur PC avec le titre Commandos : Derrière les lignes ennemies qui fut un très grand succès à l’époque et qui a fait de Commandos une grande licence. S’en est suivi pas mal de suites et plus récemment, en 2020, avec le remaster de Commandos 2 (et là bof …).

Nous voilà donc en 2025 avec Commandos Origins, tout droit sorti des mains expertes du studio Claymore Game Studios pour le développement et en collaboration avec l’éditeur Kalypso Media qui pour le coup a souvent le nez pour flairer les bons jeux de stratégie (surtout en remettant au goût du jour des licences cultes, Tropico, Sudden Strike … par exemple).

Le jeu est déjà disponible sur PC depuis un petit moment mais c’est bien évidemment de la version dont nous allons parler aujourd’hui, un petit mois après sa sortie. En route pour la WWII en compagnie de notre escouade !

Un reboot qui fait du bien

Comme vous l’avez déjà compris de par mon introduction ou les différentes vidéos, news disponibles sur internet depuis bien longtemps, les développeurs de Commandos Origins ont dû partir d’une feuille presque blanche en proposant un reboot de la licence aux goûts du jour. Alors évidemment, les tacticals en temps réel ne courent pas les GPU mais nous ne sommes plus au début des années 2000 maintenant et il y a de la concurrence dans le genre depuis quelques années, je pense notamment aux différentes productions de feu Mimimi Games (Desperados 3, Shadow Tactics: Blades of the Shogun, Shadow Gambit : The Cursed Crew), mais aussi plus récemment les excellents War Mongrels et 63 Days signés Destructive Creations (et tous deux sur fond de WWII).

Tous ces jeux ont vraiment apporté de la nouveauté dans le genre en proposant des petits améliorations tactiques, en proposant des graphismes et des maps de qualité alors Commandos Origins se devait d’être à la hauteur d’autant plus qu’il est tout de même le premier venu sur ce terrain de jeu. Et je ne vais pas tourner en rond pendant des milliers de mots, on peut dire que le pari est tenu, Commandos reprend toutes les mécaniques de gameplay du genre, en y ajoutant un petit quelque chose de nouveau, qui nous embarque complètement dans l’aventure.

Le désert Africain vous attend

En plein conflit mondial

Commandos: Origins, comme son nom l’indique, replace l’action au début de la création de l’unité spéciale Commandos qui opère derrière les lignes ennemis. C’est Thomas Hancock qui prend les commandes des opérations en compagnie de différents personnages composants l’escouade, cette dernière se constitue au fil des missions, une progression classique dans le genre. Chaque soldat d’élite possède ses compétences uniques afin de mener à bien les missions de sabotage et d’infiltration.

Mais replaçons le contexte avant de parler de nos héros de l’ombre, vous vous retrouvez au début du jeu en 1940 en Afrique du Nord, cette mission constitue un rapide tutoriel pour prendre en main les contrôles du jeu. Dans cette dernière vous allez contrôler dans un premier temps un sapeur de sa majesté, le fameux Thomas. Celui-ci fait la rencontre d’un soldat d'élite emprisonné, ce dernier va être enrôlé par notre sapeur afin d’enrayer les projets nazis en Europe. Notre béret vert aura pour première mission de s’échapper puis de faire face en binôme aux assaillants allemands afin de poursuivre l’aventure.

Vous allez voyager dans Commandos Origins, du désert Africain à l’Arctique et j’en passe, la dizaine de missions proposées est un vrai plaisir aussi bien esthétique que dans sa progression scénaristique ainsi qu’avec les rencontres de nos six personnages jouables : Thomas Hancock (le Sapeur), Jack O'Hara (le Béret Vert) , Francis T. Woolridge (le Sniper), Samuel Brooklyn (le Chauffeur), James Blackwood (le Marine) et René Duchamp (l'Espion).
Je ne peux que vous conseillez de ne pas foncer tête baissée vers les objectifs principaux tant il est plaisant d’accomplir également les objectifs secondaires que vous découvrez en fouillant les maps. Ceci rajoute du temps de jeu non négligeable et par conséquent du plaisir si vous êtes fans des tacticals en temps réel.

Petite précision importante, chaque mission est jouable en ligne ou en écran partagé !

Après le bronzage, un petit rafraichissement

Classique dans ses mécaniques mais efficace

Commandos Origins ne surprend pas au niveau de ses mécaniques de gameplay, de sa vue isométrique et propose des déplacements de caméra dans tous les sens. On est sur les bonnes bases créées et améliorées par les jeux tactiques en temps réel d’infiltration. Cependant classique n’est pas forcément une mauvaise chose car on sent que l’équipe de développement a fait en sorte de se démarquer un peu des autres avec des graphismes qui au premier abord surprennent mais qui au final collent parfaitement au jeu. C’est franchement joli, détaillé et les animations sont réussies.

Je ne vais pas détailler chaque compétence disponible dans le jeu, en tout cas il y a vraiment de quoi faire au niveau des approches tactiques, un commando pourra couper des barbelés, un autre pourra distraire, un autre pourra exécuter, assommer, escalader, tuer au fusil à longue portée, etc … les possibilités sont nombreuses et grandes nouveautés dans la licence Commandos, c’est le mode “Command Mode” qui permet de planifier et synchroniser une attaque groupée. Évidemment pour les connaisseurs de Stealth Games, ça s’est déjà vu. Mais il n’y a pas de mal à reprendre des fonctionnalités qui fonctionnent bien et qui apportent un vrai plus aux jeux.

Notez bien que même si chaque personnage jouable peut utiliser des armes à feu, les approches tactiques sont plus que recommandées car les situations peuvent très vite dégénérer. Les développeurs ont eu la bonne idée de positionner quelques medipacks sur les maps, ce qui permet d’éviter parfois la mort. Nos héros ont une jauge de santé mais demeurent très sensibles face aux ripostes ennemis. Ici encore, on retrouve un grand classique du genre avec la possibilité de sauvegarder à n’importe quel moment façon “Quick Save”.

Niveau gameplay, vous switchez aisément entre les différents personnages en mission, et idem pour la manipulation de leurs équipements. Il est possible de sélectionner plusieurs personnages à la fois.

On retrouve également le classique cône de détection ennemi et vaut mieux éviter qu’il passe au rouge. Certains éléments du décors peuvent servir à piéger, éliminer discrètement (ou non) les troupes allemandes.
Vous l’aurez sans doute bien compris, si vous êtes fans de ce genre de jeu, vous retrouvez très rapidement vos marques.
Dans l’ensemble, on ressent que la licence devient plus accessible avec des choix dans le gameplay plus fluides et intuitifs et c’est une très bonne chose. Ceci pourrait attirer encore plus de joueurs, la difficulté n’est pas insurmontable mais le challenge demeure relevé.

Les véhicules sont aussi de la partie