Test Hot Wheels Unleashed 2

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On a tous, dans notre jeunesse, joué avec ces petites voitures dans lesquelles on s’imaginait au volant, à tenter des sauts improbables depuis la table du salon, à remplir l’intérieur des roues de terre à force de jouer avec dans le jardin, à les casser et à les perdre avec le temps. La marque Hot Wheels avec l’aide du studio Italien Milestone, a réussi avec brio la transition de ces petites voitures du format physique au numérique avec le jeu Hot Wheels Unleashed sorti il y a déjà 2 ans. Avec un beau succès commercial, le studio revient avec cette suite intitulée Hot Wheels Unleashed 2 : Turbocharged. Alors est ce que les développeurs milanais en ont encore sous le capot ou nous font le coup de la panne ? Réponse dans ce test.

Macro Machines

Ceux ayant joué au premier opus ne seront pas dépaysés, on se retrouve toujours au volant de ces petites voitures à enchaîner les courses sur les célèbres circuits orange de la marque américaine, dans des décors qui nous rappellent les grandes heures des jeux micromachines ou pour les plus cinéphiles d'entre vous, du film "Chérie j’ai rétréci les gosses!". Mais le studio Milestone n’a pas voulu en rester là, et a souhaité ajouter de nouveaux éléments pour cette suite.

La conduite est toujours orientée très arcade, avec des zones de boosts, des sauts gigantesques ou encore des pièges à éviter, issus des boîtes de jouets Hot Wheels. Mais de nouvelles mécaniques font leur apparition, car contrairement au premier épisode où l’on n'avait seulement que du boost et du drift, Turbocharged ajoute un saut (voir double saut) en appuyant sur triangle, ainsi qu’un dash, avec rond ou carré. Cela nous permet alors d’éviter certains obstacles ou même d'envoyer les adversaires hors de la piste. Avec ce nouveau gameplay, les courses restent fun mais sont également plus techniques, et il faudra jouer avec tous ces éléments pour pouvoir arriver premier sur le podium.

On note aussi l’ajout de nouveaux véhicules, permettant d’enrichir toujours plus le rooster, on passe ainsi de 66 à plus de 130 bolides dans Hot Wheels 2. Voitures (dont certaines sous licences tels que BMW Audi etc…), Quads, Formule 1, Monster trucks, Bus, ou encore motos (pas les plus facile à manier!), chacun trouvera forcément son jouet préféré.
Chaque voiture a ses caractéristiques propres tels que boost, vitesse, maniabilité. Le tout avec un style dédié (Équilibré, Hors piste, rapide, fusée ) offrant ainsi pour chaque Hot Wheels une maniabilité spécifique. Et d’ailleurs il faudra choisir le bon véhicule en fonction de chaque course sous peine de galérer dans le sable ou le gazon avec un engin non adapté.
De plus, chaque véhicule possède un arbre de compétence ce qui permet d’ajouter des kits d’améliorations pour améliorer leurs performances. Mais sachez qu’il y aura toujours un malus histoire de garder un certain équilibre Et pour les plus stylé, il est toujours possible de personnaliser ces véhicules, en changeant de matière, de coloris, ou en collant des stickers.
Par contre pour débloquer toutes les Hotwheels, il faudra vous armer de patience car les bolides se débloquent avec les crédits, amassés après chaque course, ou grâce au tirage de roue (qui est assez avare en voiture).

Des environnements sympas

Car story

Turbocharged possède un nouveau mode solo, mais malheureusement l’histoire est peu passionnante. Les cinématiques en style dessin animé racontant l’arrivée de monstres géants prêts à détruire la ville seront vite zappés pour se concentrer sur les courses. L'idée du mode solo est d'enchaîner différentes courses sur carte comme dans le premier épisode. Chaque victoire nous permettant de débloquer un bout de route supplémentaire, et d’obtenir soit des crédits, des tirages de roues ou encore des kits d’améliorations. A la fin de chaque zone se trouve une sorte de combat de boss. Lors de cette course, on doit détruire des cibles sur le circuit avec sa voiture afin d'affaiblir et de tuer le monstre en question avant que sa jauge ne soit au maximum. Ces courses permettent d'apporter un peu de variété et peuvent vite devenir stressantes au plus la jauge avance. Il faudra compter environ 8h pour venir à bout de ce mode solo.

Le jeu nous propose 5 autres modes de jeu, dont les classiques course rapide et contre la montre. Ajoutez à cela, As du dérapage, où il faudra faire le plus gros score en drift, élimination ou les véhicules en dernière position sont éliminés après la fin du chrono, et enfin le mode étape.
Ce mode de jeu apporte une certaine liberté car on doit trouver les points de contrôle dans le décor sans suivre un circuit prédéfini. On se balade alors dans chaque monde à la recherche du prochain point de contrôle. Le système de saut prend alors ici tout son sens car il sera souvent nécessaire de sauter pour pouvoir passer au-dessus d'une bordure afin d’accéder un prochain point de contrôle.
Ces modes sont accessibles en mode rapide, sans passer par le solo, où également en écran partagé ou en online.

De nombreux défis appelés Mission Unleashed sont aussi présents permettant d'obtenir différentes récompenses allant du simple cosmétique à de nouvelles voitures.
On retrouve le créateur de circuit qui permet d’allonger la durée de vie du titre, facile à prendre en main, avec énormément de possibilités, le mode création pourra vous occuper un long moment. On pourra partager ses circuits ou encore trouver les meilleures créations d’autres joueurs.

Le jeu nous envoie dans 5 mondes distincts (salle arcade, jardin d’une maison, musée d’histoire naturelle, station essence et minigolf ambiance western) mais même si il est fun de se promener dans ces environments avec la taille d'une fourmie, après quelques courses on sent poindre une certaine lassitude, et certaines textures font pâle figure. Malgré cela, le jeu reste fluide quelque soit les circonstances, et la sensations de vitesse est bien retranscrite.

Les effets sur les circuits et sur les voitures sont très agréables, et nous transportent vraiment dans l'univers Hot Wheels. On prend un certain plaisir à observer notre collection de voitures, à les faire tournoyer pour admirer les effets sur les carrosseries, avec des textures de plastiques et de métal très convaincantes.

Au niveau des points négatifs, nous n’avons malheureusement le droit qu’à une seule vue disponible en course, toujours pas de vue intérieure dans ce nouvel épisode.
Au niveau sonore c'est aussi peu convaincant avec des musiques et des bruitages de véhicules qui deviennent vite redondants.

Le feu aux fesses !