Note du test 8/10En conclusion :

Véritable surprise à tous les niveaux, le studio finlandais nous offre avec ce Wreckfest un incontestable défouloir de canapé. Ce genre de jeu que l’on savoure tout particulièrement à la fin d’une frustrante journée de travail. Décharge d’une ineffable violence. On trace alors le bitume au volant d’une playlist hystérique, stigmate d’une époque rebelle où nous étions alors “The Lazy Generation”.

Les plus

Un équilibre arcade/réalisme habilement dosé
Véritable défouloir
L’humour idiot
Durée de vie généreuse hors-ligne, illimitée en ligne

Les moins

Graphismes inégaux (ce public…)
Quelques bugs d’affichage
Chargements qui cassent le rythme
Multi’ exclusivement en ligne

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    rédacteur
    Sidera


  • ps4

    Wreckfest: Drive Hard. Die Last.
    Editeur : THQ Nordic
    Développeur : BugBear
    Genre : Course | Arcade
    Etat du jeu : Jeu disponible
    Date de sortie : 27 Août 2019
    Trophées : Oui
    Support


    version éditeur

    Test Wreckfest: Drive Hard. Die Last.

    Publié le Vendredi 06 Septembre 2019 à 21:20 par Sidera
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    “Nous ne cautionnons pas la conduite dangereuse ou l'irrespect au volant.” Autant vous prévenir, l’écran titre n’est là que pour la bonne conscience car une fois en jeu il en sera tout autre ! Wreckfest est le successeur spirituel de Flatout, série aux inspirations prononcées de Destruction Derby (le genre de nom qui titille nos souvenirs de gamers ados). Spécialisée dans les jeux de course, la société Bugbear Entertainment reprend la route pour des accidents monstrueux, des combats acharnés jusqu’à la ligne d’arrivée et des envolées de tôles froissées ! Votre mojo : “Drive hard. Die last.”

     

    I Can’t Drive 55


    À bord de votre tondeuse à gazon, prêt à conquérir le mode Carrière… Pardon ? Ah, oui…
    La rédaction PSmag vous promet que ce test a été réalisé par une personne saine, contrôlée négative au test d’alcoolémie.

    Il faut bien commencer quelque part. Du coup rien de tel que de se friter contre quelques adversaires au volant de votre (on le répète) tondeuse à gazon dans une arène au décor des plus champêtre. Un Battle Royale, sauce campagnarde pour la table 55 S.V.P.

    Le ton est donné. Ici pas de “Course classique” ou (encore pire !) de “Mode entraînement”, ce serait de mauvais goût voyons, nous ne sommes pas là pour ça. Ici on s’affronte sur des “Courses de survie” et autres “Courses à dégâts”. Autant vous prévenir, malgré un équilibre judicieusement dosé, l’accent est clairement mis sur la voie de l’arcade. Sans être abandonné, le côté simulation des courses automobiles est mis de côté au profit d’une action nerveuse, frénétique et destructrice. Si votre plaisir réside dans la prise de belles courbes à la vitesse judicieusement dosée et au passage de vitesse maîtrisé, passez votre chemin. L’objectif ici est d’atteindre la ligne d’arrivée, idéalement premier mais avant tout en vie. Surtout que tous les coups sont permis dans votre quête de victoire ; la violence est encouragée et même récompensée. Envoyer son adversaire valser en sucette dans le décor est encore plus jouissif si cela rapporte un petit “100 points d’xp” en bonus !

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    Boom !

    Pimp My Ride


    Au milieu de toute cette barbarie, Wreckfest propose malgré tout une partie “Garage” plus que bienvenue. Une réussite d’accessibilité. Certes sommaires, les achats d’améliorations proposés permettent de s’investir dans sa collection de véhicules, aussi bien sur leurs caractéristiques que leur esthétique. Une option pas si anecdotique que ça du fait de la touche “stratégique” (oui, ce mot fait tâche au milieu du reste de ce test) incorporée aux circuits. Le type de terrain est un aspect non-négligeable lors de votre préparation avant la ligne de départ, avec au passage cette excellente idée de proposer des embranchements aux surfaces divergentes. Un concept simple et pourtant diablement efficace ! On ajoutera un point positif pour l’interface générale du jeu : claire et efficace aussi bien dans les menus qu’en pleine course.

    On se lance finalement dans cette fameuse carrière au volant de notre bolide soigneusement préparé. Au passage on vous fait un check virtuel si vous équipez un sticker flammes ; c’est une preuve de bon goût.

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    They see me rollin'...

    If you wanna survive, try and get there alive


    Varié et de bonne durée, le mode Carrière aurait le loisir de vous occuper un bon moment, ne serait-ce que pour vous aider à compléter votre écurie. Après tout, ce canapé à moteur ne va se débloquer tout seul. Oui, un rêve de gosse virtuellement devenu réalité. L’imagination débordante des développeurs ajoute une touche d’humour se mêlant à merveille avec l’ambiance générale de Wreckfest. Un titre détonant à la bande son rock/métal qui sent bon l’odeur d’essence au petit matin. On se prend au jeu, on écrase un peu trop sa gâchette d’accélération et on proteste sur nos adversaires (avec au passage un “T’es bien vulgaire.” de la part de notre compagne·on).

    Mais ne nous attardons pas trop sur l’apéritif. Tout cela est bien joli mais il est temps de passer à la vitesse supérieure et d’exprimer sa folie conductrice contre autre chose que l’IA qui possède malgré tout ses limites (même si on vous retient “Mr Knuckles”...). Quel dommage de ne pouvoir profiter de ce défouloir en compagnie de son “partner in crime” sur le même écran. Modernité oblige, le mode “Multijoueur” ne propose que des affrontements (au point où nous en sommes, autant arrêter de parler de “courses”) en ligne. Cela n’enlève pas néanmoins le plaisir de crâner au volant de son bolide spécialement bichonné pour l’occasion.

    Pleine puissance on savoure alors l’instant. Le bruit du moteur retentissant, la radio à son volume maximum, le coucher de soleil qui s’étend sur le relief de la piste devant nous et surtout… Les adversaires s’entredévorant dans le rétroviseur. Jouissif.

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    Don't look back

     

     




    Test Wreckfest: Drive Hard. Die Last. - 4 minutes de lecture