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    DiRT Rally 2.0
    Editeur : Koch Media
    Développeur : Codemasters
    Genre : Course | Rally
    Etat du jeu : Jeu disponible
    Date de sortie : 26 Février 2019
    Trophées : Oui
    Support


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    test de DiRT Rally 2.0

    Version Éditeur

    Test DiRT Rally 2.0

    Publié le Lundi 04 Mars 2019 à 20:45 par ReleaseForBurial

    Il y a de ça 3 ans, Codemasters nous surprenait avec l’excellent Dirt Rally. Riche de toutes les créations précédentes, et malgré quelques épisodes en deçà des espérances, Codemasters nous livrait là un des meilleurs jeux de rallye, très orienté simulation. Au fur et à mesure, du contenu s’est greffé, surtout côté RallyCross grâce à un partenariat avec la F.I.A. .

    Fin février 2019 sort donc Dirt Rally 2.0… Nouveau jeu ou bien un Dirt Rally poussé ?

     

    Sobriété et efficacité

    Dirt Rally 2.0 se lance très rapidement après la création rapide du pilote. Nom, numéro, apparence (sélectionnable dans une très petite galerie), et nationalité et nous voilà dans le menu du jeu.

    C’est sobre et efficace, même si la première page est consacrée à "Mon écurie" qui est donc on l’aura compris le mode carrière. C’est ici que l’on accédera aux épreuves composant (pour l’instant) le jeu. Basiquement, on aura accès aux épreuves types spéciales et aux RallyCross, mais aussi à son garage et à son équipe technique.

    Deux véhicules sont offerts au début du jeu, une pour les épreuves Rally et une autre dévouée au RallyCross. Ces deux disciplines exigent des pilotages bien différents et précis et donc des véhicules adaptés à chacune d’entre elles.

    Deux voitures offertes tandis que les autres seront non pas à débloquer, mais à acheter. Dirt Rally se veut une simulation complète, ce qui inclut la gestion des finances de l’écurie, nous y reviendront.

    En faisant défiler les différents panneaux des menus, on aura accès au Jeu Libre, contenant les épreuves historiques, le Championnat RallyCross et les Contre la Montre. Le mode personnalisé permettra de créer ses propres championnats pour affronter d’autres pilotes en ligne ou de rejoindre des parties déjà en cours.

    Ensuite, en continuant à faire défiler, on trouvera la boutique (inaccessible lors du test) et enfin les options grâce auxquelles on pourra effectuer de nombreux réglages notamment pour les assistances au pilotage et la configuration de la manette.

    Le menu reste donc sobre et clair, ce qui n’est pas pour déplaire. Maintenant, voyons ce que donne le jeu.

    test de DiRT Rally 2.0
    Des véhicules magnifiques

    Ne pas avoir peur de se salir…

    La décision a été prise pour le test de se lancer directement dans le défi. Aucune aide, boîte manuelle, quelques petits réglages effectués par habitude de ce genre de jeu et boom, c’est parti pour (se) rouler dans la terre. On se lance dans notre première spéciale avec la petite Lancia. Départ de nuit, conditions météorologiques plutôt bonnes, on est bon à partir… et à se vautrer aussi tôt ! Woaow, ça a été rapide et surprenant !! Le pilotage est extrêmement exigeant, on est bien là dans la simulation. Chose que l’on sait d’avance c’est que le jeu va nous malmener et nous pousser à donner le meilleur de nous même. Et surtout, il va nous pousser à ne faire aucune erreur et le moins de dommage à la voiture.

    Car si Dirt Rally 2.0 est une simulation automobile, il pousse aussi le joueur à faire attention à ses dépenses et sa gestion de son staff. Abimer une voiture ne sera plus uniquement signe de perte de temps lors des passages au paddock, mais aussi de pertes financières. Une voiture en mauvais état handicape donc le pilote mais aussi l’écurie. Les premiers véhicules que l’on possède ne coûtent rien et les réparations sont offertes mais si on veut évoluer, on passera par la case achat de voiture ce qui est en soi, déjà un sacré investissement mais à partir de là, on prendra tout à charge.

    Entretenir sa voiture aura aussi un coût humain. Il n’y a pas qu’un pilote et un co-pilote. Il sera possible d’agrandir son staff en accueillant jusqu'à 6 ingénieurs qui eux-mêmes, contre finance bien sûr, apprendront à développer leurs talents et efficacité.

    Au fur et à mesure que l’on plonge dans les épreuves, la sauce prend. De nombreux choix seront pris lors des épreuves, lors des arrêts, en plein pilotage même. Sacrifier un chrono sur une spéciale non maîtrisée pour essayer de préserver la voiture et ne pas se mettre dans le rouge côté finance et pouvoir continuer plutôt que foncer, tenter de remonter au risque de perdre temps et véhicule et ainsi devoir abandonner. Bref, on valide.

    test de DiRT Rally 2.0
    Une belle maitrise du pilotage sera essentielle

     

     

    Be Quiet and Drive (Far Away)

    Mais ce point de la simulation n’est pas celui qui est le plus attendu. Non, c’est vrai. Ce que l’on veut surtout c’est conduire, piloter, maîtriser et dominer sa conduite. Et à ça, je vous répondrai, Dirt Rally 2.0 est au top. Même si le précédent Dirt Rally était très bon, ici, la précision de conduite et des sensations est excellente. Codemasters a revu en profondeur les sensations de conduite dans ce 2.0, offrant une qualité qui va en bluffer plus d’un, même les plus aguerris. La voiture prend vie dans les mains du joueur. A noter d’ailleurs que le jeu n’a été testé qu’à la manette et pourtant, on a été soufflé. Exit les voitures qui collent à la piste et glisse comme un vulgaire caillou. Le pilotage est exigeant car la voiture bouge, prend de l’inertie, sous vire sur des terrains meubles, fait sentir au pilote le moindre transfert d’énergie dans les différentes parties du bolide. On sent quand ça accroche, quand on commence à perdre de l’adhérence, la masse de la voiture, tout. Dirt Rally 2.0 établit de nouveaux standards de sensations de conduite dans le monde des jeux de rallyes. Le pilotage en devient instinctif, au lieu de se laisser porter, ou d’appuyer bêtement sur un accélérateur et un frein, on vit et ressent l’importance de chaque coup de gaz, du dosage du frein et du passage des rapports.

    Ces précisions ne se font pas au détriment pour autant de la vitesse. Encore une fois, Codemasters, déjà très bon dans le domaine des simulations automobiles, nous met une belle claque avec une sensation de vitesse grandiose. Cette vitesse impressionnante déstabilise au début. De plus en plus flagrante en augmentant bien sûr dans les catégories de véhicules, on sera scotché par le défilement du paysage, à la vitesse à laquelle il nous est bombardé en pleine face. Le fait d’avoir pris en main le jeu avec la petite Lancia nous a permis d’avoir une courbe d’apprentissage beaucoup plus douce (même si la petite mémère n’a pas à rougir avec ses performances historiques), et  surtout de ne pas finir dans le décor dès le premier virage… enfin presque, puisqu’une fois les feux brisés lors d’un choc frontal, on a dû abandonner la spéciale qui se passait de nuit. La loose quoi… mais surtout, la preuve que l’on a pas le droit à l’erreur.

    En parlant d’erreur, le premier outil du pilote pour ne pas s’emplafonner dès le premier coup de volant, c’est son co-pilote. Stéphane Prévot prête ici ses talents à la version française et la plus value est sans équivoque. On se retrouve bombardé d’informations que l’on pourrait s’y perdre, mais elles sont si pertinentes, précises que l’on se prend à piloter presque les yeux fermés, la piste se dessinant à coups de notes du co-pilote. Une précision là aussi époustouflantes. Tellement, que lors des premiers tours en RallyCross, on se sentira perdu sans notre acolyte.

    test de DiRT Rally 2.0
    De belles sensations

    Sign Of The Cross

    En parcourant le garage de Dirt Rally 2.0, on est surpris par le choix. On commence avec des vieux modèles de petites catégories et on monte ensuite en gamme, suivant les bourses aussi. Beaucoup de choix dans les catégories de H1 à H3 et ensuite on monte jusqu’au R5 et Rally GT. Malheureusement, les reines du rallye ne sont pas là, la licence officielle étant limitée au jeu WRC officiel. Pas de problèmes quand même côté plaisir, chaque voiture permettant de monter graduellement en difficulté. Nouvelles voitures donc également de nouvelles épreuves, donc ouverture du contenu.

    Les voitures sont toutes bien modélisées, reconnaissables et petit bonus, dans le garage il est possible d’en apprendre plus sur le côté technique mais également sur l’historique de la voiture. Intéressant même si de base pas indispensable.

    Dirt Rally 2.0 détient la licence officielle pour le RallyCross, ce qui permet de choisir des équipes connues (et reconnues) et de prendre place dans les bolides officielles.

    Gros changements dans ce format sur “circuits” plus bref, plus intense. On aura accès à un championnat complet allant des essais et qualifications, aux courses complètes.

    La conduite sera également très exigeante et demandera de l’entraînement et aucun co-pilote présent ici pour aider. Le défi est au rendez-vous, propose une expérience totalement différente et on regrette juste qu’il y ait peu de circuits au final.

    Côté Rally pur, on regrette aussi d’ailleurs le manque de contenu, avec le plus flagrant et dont l’absence blesse, c’est l’absence d’épreuves sur neige. Il faudra se tourner certainement vers les futurs DLC, et mettre bien sûr, la main au portefeuille…

    test de DiRT Rally 2.0
    Vous allez renifler la poussière !

    You look Dirty

    Alors ce Dirt Rally 2.0 a beaucoup de belles surprises comme il a été dit et c’est plaisant… Là où par contre, il surprend et pas de la bonne manière c’est graphiquement. Soyons francs, le jeu ne donne pas l’impression de dater de 2019.

    Graphiquement, Codemasters perd des points. Oui, le studio n’a jamais joui des moyens d’autres plus grands studios mais avec de telles résultats dans les autres domaines du jeu, il est triste de constater que les textures et graphismes semblent dater d’une autre époque. C’est cruellement vide et plat.

    Les “décors” sont peu variés malgré les différents pays visités, et côté texture, c’est plutôt vide. On s’en rend compte encore plus lorsque l’on joue avec des vues en extérieur de la voiture, une grande partie de l’écran n’étant plus camouflé par le tableau de bord, le volant et autres. Les affichages sont parfois tardifs, ne facilitant pas toujours la lisibilité des tracés. L’importance du co-pilote s’en fait d’autant plus ressentir involontairement.

    Alors Dirt Rally 2.0 ne se fera peut-être pas adopter grâce à ça, néanmoins, tous les autres points positifs permettent de faire fi de ça et surtout, les tracés des spéciales sont un vrai régale de pilotage.

     

    Note du test 8/10En conclusion :

    Dirt Rally 2.0 est la première simulation de rallye sortie en 2019 et quelle claque. Des concurrents, le jeu en a et en aura d'autres mais ici, Codemasters a relevé le niveau sacrément haut. Quelles sensations de conduite, quel plaisir de se sentir devenir meilleur, le sentiment d'accomplissement lorsque de nouveaux réglages passent et permettent d'aller fanfaronner dans les meilleurs temps… Le mode carrière est un peu froid certes mais se concentre sur la conduite pure. Les autres épreuves disponibles sont aussi classiques mais très efficaces, encore une fois grâce à un pilotage presque parfait. Le jeu est un peu moins vendeur côté graphisme pur mais sera séduire par bien d'autres arguments. En attendant également d'avoir plus de contenus, Dirt Rally 2.0 prend un excellent départ.

    Les plus

    Les sensations au pilotage !! +Vitesse décoiffante
    Garage sympa
    Carrière épurée, concentrée sur les épreuves et le pilotage

    Les moins

    Graphiquement daté
    Manque de certaines licences
    Manque de contenu malheureusement pallié par les D.L.C.


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