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    rédacteur
    Lonewolf


  • ps4

    Shining Resonance Refrain
    Editeur : Koch Media
    Développeur : Sega
    Genre : RPG
    Etat du jeu : Jeu disponible
    Date de sortie : 10 Juillet 2018
    Trophées : Oui
    Support


    Test Shining Resonance Refrain

    Publié le Mardi 17 Juillet 2018 à 08:58 par Lonewolf
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    Yuma Ilvern est le porteur de l'âme du Dragon Étincelant, le plus puissant dragon qui ait existé. L'Empire l'a capturé et enfermé à la prison de Gaelritz, où il est sauvé par Sonia, la princesse d'Astoria, et Kirika, une Elfe de Wellant capable de parler aux dragons via son chant. Yuma finit par accepter de mettre son pouvoir et ses talents au service d'Astoria et d'affronter l'Empire.
    Tel est le point de départ de Shining Resonance Refrain, portage PS4 du Shining Resonance de la PS3 (jamais sorti hors du Japon avant cette version). Quant à savoir si cela permettra à la série des Shining de ressortir un peu de l'ombre... Suivez le guide, on va vérifier ça.

    Restons basiques

    Pas Shining visuellement...

    Ne nous voilons pas la face, le premier contact avec Shining Resonance Refrain refroidit un peu visuellement : la technique est TOTALEMENT à la ramasse ! Et cela même pour le support original, à savoir la PS3 (d'autant que le jeu original date de 2014). Visuellement, c'est un peu honteux, donc, même si ça n'est heureusement pas de la bouillie de pixels et que le chara design des personnages est sympathique (ne nous attardons pas trop sur la manie japonaise concernant une certaine partie de l'anatomie féminine....).
    En revanche, là où c'est impardonable côté technique, c'est que le jeu met la console à genous dès qu'il y a un peu trop de monde ou d'effets visuels ! Sachant que les sorts et attaques sont de plus en plus visuellement impressionnants à mesure qu'on avance, je vous laisse imaginer à quoi ressemblent souvent les combats au bout d'un moment...
    Côté musique, il n'y a bien souvent rien à redire, c'est raccord avec l'action, et les compositions du B.A.N.D (on y reviendra) sont agréables et rythmées. Par contre, côté histoire...

    Une histoire alors qu'on peut draguer ?

    Histoire bateau, et même paquebot !

    Coup d'œil au scénario, et je peux même vous le résumer sans vraiment spoiler quoi que ce soit. Vous avez donc au début l'intro, rapidement résumée. De là, vous n'avez plus grand-chose à savoir : Astoria, c'est les gentils, l'Empire, c'est les méchants, les gentils sont très gentils et purs et les méchants sont très méchants et retors, et à la fin, les gentils battent les méchants, parce que c'est dans l'ordre des choses. Bon, j'exagère un peu, il y a bien quelques rebondissements (prévisibles...), mais dans l'ensemble, c'est ça. Le scénario n'est en fait qu'un prétexte à mettre en scène le groupe qui accompagne Yuma, et que l'on appellera plus volontiers son harem (lui s'en défend au cours d'un événement cinématique, mais il faut bien appeler un chat un chat, hein !).

     

    C'est d'autant plus clair que le jeu cache un immense jeu de drague hyper basique. Oui, rien de moins. En très gros, toutes les filles du groupe sont quasi immédiatement amoureuses du héros, et il va falloir gérer discussions et rendez-vous. Avant que vous preniez la fuite, c'est plus important que ça en a l'air. En effet, ceci permet de débloquer des traits pour les personnages, ce qui amène des relations spécifiques à l'intérieur du groupe et, parfois, des bonus quand ils entrent en résonance en combat. Autant dire qu'il vaut mieux éviter de négliger tout le monde, hommes compris (même s'ils ne sont pas des options amoureuses), puisqu'il existe une fin différente pour chaque relation.

    Plus dynamique qu'il n'y paraît

    Vitesse et nervosité : un bon système de combat

    Les combats, justement, sont LE point fort du jeu. Reprenant certaines bases des Tales of, ils sont rapides et nerveux, et particulièrement agréables à vivre (sauf, donc, quand le jeu ralentit comme un escargot sous somnifère quand les effets visuels sont un peu trop nombreux à gérer...), et peuvent même être un peu tactiques, avec les faiblesses élémentaires et la possibilité de "briser" l'adversaire pour le mettre au sol et vulnérable à tout ce que vous pouvez lui balancer pendant quelques secondes. Ce dynamisme n'est contrebalancé que quand vous vous transformez en dragon (soulignons d'ailleurs que le héros est d'abord réticent, selon le scénario, à utiliser ce pouvoir, mais que le joueur n'a pas à se priver dès qu'il le peut...). Yuma devient alors en effet énorme, pataud, lent.... Et compse, évidemment, par l'incroyable puissance de sa nouvelle forme. Gardez à l'esprit qu'elle draine les MP et que, plus la jauge de MP diminue, plus Yuma risque de partir en Berserk et de frapper tout le monde sans distinction...Il ne peut alors être calmé que par le chant, avec le fort bien nommé B.AN.D (Brave Anthem of Noble Dragoneers).
    Vos personnages sont des Dragoneers, ce qui implique qu'ils connaissent les chants des dragons (sauf Sonia), et qu'ils peuvent donc booster le groupe en devenant un groupe de J-Pop pour bénéficier de divers effets. Vous choisissez qui chante et quelle chanson, ce qui décidera de l'effet, et vous appuyez sur R1 quand vous avez une jauge remplie, et c'est parti.

    On peut rajouter que le jeu dispose des plus de 150 DLC (oui, oui...) du jeu PS3 de base, d'un système d'orbes façon matérias de FF VII, en moins poussé, d'un système d'alchimie, de plusieurs donjons aléatoires à visiter après un certain temps histoire de gagner objets et niveaux, de quêtes secondaires en masse (bien que celles-ci se répètent sans arrêt), et on obtient un RPG qui ne révolutionne rien et ne présente pas vraiment de défi, mais obtient assez de sympathie et retient assez l'attention pour qu'on aille en voir le bout. Malgré un mode Refrain totalement inutile et WTF (on récupère les deux principaux ennemis dans le groupe, sans aucune raison, pour faire exactement la même chose que le mode original, ce qui donne lieu à des rencontres parfois un peu étranges....), c'est déjà pas mal, même si ça ne suffira certainement pas pour refaire de Shining une série un peu vendeuse et respectée. Mais on aurait pu avoir bien pire.

    Trailer de lancement
    Note du test 6/10En conclusion :

    Shining Resonance Refrain n'est pas un chef-d'œuvre, loin de là. Mais son système de combat et l'importance des relations développées offrent assez de rythme à l'histoire bateau qu'il raconte pour qu'on s'amuse assez et veuille aller au bout. Une bonne intro au genre pour les néophytes, un petit RPG sans prétention en attendant le prochain gros titre pour les passionnés.

    Les plus

    Très bon système de combat
    Un monde assez vaste à parcourir
    Bonnes musiques

    Les moins

    Écrit avec les pieds
    Techniquement à la ramasse, même pour de la PS3 (support du jeu original)
    Un fanservice trop prononcé


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