Note du test 8/10En conclusion :

Tropico 6 ne révolutionne pas son genre mais proposera de nombreuses heures sous le soleil des tropiques. Les belles nouveautés qui s’ajoutent à des mécaniques déjà clairement de qualité ne font que rendre le tout encore meilleur. La partie gestion est tellement large qu’il faudra un moment pour tout maîtriser parfaitement. A vous de choisir quel dictateur vous serez et rien que pour ça il faut se rendre à Tropico. Viva El Presidente !

Les plus

Retour au pays
Les nouveautés vraiment sympas dont les missions scénarisées
Plutôt beau et surtout rythmé
Un gameplay prenant
Toujours plein d'humour
La gestion de tout ou presque

Les moins

La gestion des transports, notamment des bus un peu brouillon
Des objectifs répétitifs
et parfois bien compliqués à accomplir

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    rédacteur
    Fourcherman


  • ps4

    Tropico 6
    Editeur : Kalypso Media
    Développeur : Limbic Entertainment
    Genre : Gestion
    Etat du jeu : Jeu disponible
    Date de sortie : 27 Septembre 2019
    Trophées : Oui
    Support


    version éditeur

    Test Tropico 6

    Publié le Mardi 08 Octobre 2019 à 23:58 par Fourcherman
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    El Presidente revient sur Playstation après un peu plus de quatre ans depuis la sortie du 5ème volet. Tropico 6 ne révolutionne pas la licence en conservant les qualités du précédent épisode mais les développeurs de Limbic Entertainment (qui remplace l’équipe d’Haemimont Studios) nous réservent quand même quelques belles nouveautés ainsi qu’un joli lifting. En route pour reprendre les rennes d’une dictature façon El Presidente !

     

    Tropico c’est tropico… 6 !


    Après une belle séquence d’introduction qui met en avant l’ambiance décalée de la licence, nous voilà sous le soleil de Tropico ! Une rapide personnalisation de notre "El Presidente" (ou "La Presidente") et la partie commence avec au choix les didacticiels ou directement les missions. Il est à noter que les habitués de Tropico 5 pourront facilement se lancer dans l’aventure puisque le jeu conserve les mécaniques déjà bien en places. Le mode bac à sable est également toujours de la partie.
    Comme cela fait un petit moment que je n’ai pas lancé Tropico 5, le choix de réviser un peu les fonctions élémentaires du jeu via les didacticiels paraît primordial. Petit rappel du contexte, vous êtes El Presidente, dictateur de Tropico, petite nation en passe de devenir glorieuse au milieu des Caraïbes. L’objectif est simple sur le papier, rester au pouvoir que ce soit avec bienveillance ou avec poigne, à vous de choisir quelle type de dictature vous va le mieux.
    Quatre époques sont à parcourir dans lesquelles il faudra construire, promulguer des lois, prospérer en commerçant, en usant de diplomatie avec les autres puissances mondiales. Un chouette programme mais qui risque de ne pas toujours se passer si simplement que ça.

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    Welcome to Tropico !

    On reprend les concepts bien connus des fans


    Commençons par parler de la maniabilité sur Dualshock car il est vrai que beaucoup se voit aux commandes de jeux de stratégie/gestion plutôt avec le duo clavier/souris. Rassurez vous de suite, de vrais efforts sont faits dans Tropico 6 (comme pour son prédécesseur d’ailleurs) pour que le plaisir du jeu y soit, les interfaces ont été revues à cet effet et le résultat est au rendez-vous. Le tout est très intuitif et finalement il ne faut pas plus d’une heure pour maîtriser les commandes, un peu plus pour dompter tous les rouages du jeu mais ce n’est pas vraiment la maniabilité qui sera en cause mais plus votre faculté à gérer une cité sous dictature.

    Les missions de la campagne scénarisée vous permettront de toucher à tout au fil de la progression et dès le début vous allez vous rendre compte qu’il n’est pas si évident que ça de contenter la population, vos alliés tout en gardant le contrôle politique et économique de votre île. Pour vous assister, vous pourrez compter sur votre fidèle serviteur Penultimo. Il vous fera évidemment dans chaque mission conserver le pouvoir et pour cela remporter les élections, de façon légal ou non (dictature oblige). Vous apprendrez à gérer vos concitoyens en leur offrant santé, habitation, nourriture, travail, loisir. La diplomatie sera aussi de la partie, et il faudra la jouer finement pour gagner les faveurs d’autres pays et même en interne puisque des factions se forment au sein même de votre île, écologistes, religieux, capitalistes, communistes. Il y aura du travail pour gérer tout ce beau monde avec à la clé routes commerciales (bénéfices) et les faveurs de vos électeurs.
    Evidemment tout ceci s’articule autours de la gestion de votre économie et de sa gestion. Car tout à un coût, de la moindre construction/amélioration au moindre travailleur et le tout se gère finement, prenez garde à la faillite qui ne vous met pas forcément en échec instantanément mais qui forcément vous empêchera de faire croître votre réputation puisque vous n’aurez plus de moyens pour développer vos activités. Je vous conseille de bien gérer vos plantations car elles seront un point essentiel pour la stabilité financière notamment avec une une gestion “multiculture”, à vous de vient regarder l’indice d’efficacité, je n’en dirai pas plus mais plusieurs cultures avec un énorme rendement pourront vous soulager financièrement pendant un certain temps. Prenez également soin de vos touristes car cette branche d’activité rapporte gros.

    Pour gérer votre politique intérieure vous aurez la possibilité de promulguer un tas de décrets allant de la loi martiale au tri des déchets pour satisfaire les écolos.
    Les 15 missions scénarisées avec brio et toujours pleines d’humour avec des punchlines et vannes à tout va, s’orientent évidemment toujours vers le même objectif, ne jamais perdre les élections et prospérer le mieux possible. Mais ce n’est pas tout, chaque mission propose des dizaines et des dizaines d’objectifs et certains donnent vraiment du fil à retordre et peuvent nous mener à la défaite s’ils ne sont pas remplis dans les temps (je vous conseille de sauvegarder régulièrement pour ne pas recommencer le travail après plusieurs heures de jeu).
    Il y a temps à dire sur la gestion dans Tropico, vous devrez contrôler votre île, ses infrastructures, ses transports, la mer ...
    Le mode bac à sable permet de jouer des parties en toute liberté en créant des parties personnalisables avec plus d’une trentaine de maps pour développer vos activités.

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    Un large panel de batiments à gérer

    Et on y ajoute un peu de neuf


    Au menu des nouveautés nous avons déjà les missions scénarisées dont je vous parlais au dessus. Celles-ci sont vraiment très agréables à parcourir et propose un chouette challenge déjà en mode normal. Des nouveautés bâtiments font leur entrée comme le cirque pour distraire vos concitoyens ainsi que les touristes, le parking à étages, le téléphérique, les stations de bus, la plantation de noix de coco et surtout la baie des pirates. Cette dernière devient un élément essentiel du jeu, elle permet d’envoyer des raids sur des ressources, ou des sauvetages pour rallier à votre cause encore plus de personnes, et cerise sur le gâteau vous pourrez même lancer des raids pour dérober des monuments comme par exemple la Tour Eiffel. Ces monuments une fois en votre possession vous apportent des avantages non négligeables et influencent vos électeurs.
    Autre nouveauté et pas des moindres, la possibilité de s’étendre sur plusieurs îles grâce aux ponts, tunnels, ports. Chaque île propose ses avantages/ses ressources.
    Finissons, car oui il faut finir même si parler de chaque rouage du jeu pourrait s’étaler encore sur de nombreuses lignes, avec l’aspect technique du jeu. Le tout est très joli, coloré du fait de la situation tropicale et plutôt fluide. La bande son reste fidèle à la licence avec des rythmes endiablées et des dialogues à l’accent caribéen plein d’humour.

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    Graphiquement très réussi

     




    Test Tropico 6 - 5 minutes de lecture