Note du test 8.5/10En conclusion :

Dead Space 2023 est un excellent remake. Graphiquement abouti, doté d’une ambiance sonore magistrale et d’un gameplay qui n’a pas pris une ride, Dead Space Remake est le Survival Horror à refaire ou à découvrir sur PlayStation 5. Outre le contenant, le contenu a également subi quelques ajouts bienvenus. Ne pas pouvoir mettre le jeu en pause, risquer de se faire étriper en lisant un journal de bord, se faire attaquer aléatoirement par les nécromorphes, on apprécie grandement l’initiative. Le Survival Horror dans toute sa splendeur !

Les plus

Un remake réussi
Graphiquement solide
L'ambiance sonore
Isaac plus humain
Le côté aléatoire implanté
Un retour tant attendu…

Les moins

…Même si la surprise n'est plus là
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    rédacteur
    Pilou


  • ps5

    Dead Space
    Editeur et Developpeur : Electronic Arts
    Genre : Survival-Horror
    Etat du jeu : Jeu disponible
    Date de sortie : 27 Janvier 2023
    Trophées : Oui
    Support


    Test Dead Space

    Publié le Mercredi 08 Février 2023 à 22:25 par Pilou
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    En 2008, Dead Space débarquait sur PlayStation 3 bien décidé à s’imposer comme l’une des nouvelles références du Survival Horror. Développé à l’époque par Visceral Games, deux suites voient le jour quelques années plus tard, marquant sans conteste que la série est une saga phare du Survival.
    15 années plus tard, Motive Studios, auteurs de l’excellent Star Wars : Squadrons, toujours sous l’égide de Electronic Arts, nous concocte le remake du premier opus. Disponible depuis le 27 janvier, nous avons pu testé ce Remake de Dead Space. En voici notre avis, amis de la viscère, Isaac a besoin de nous !

     

    Dans l’espace, personne ne vous entend crier !


    On peut débuter le test en commençant par dire que j’ai fait le jeu il y a 15 ans mais qu’hormis quelques bribes, j’ai un souvenir assez limité du jeu du point de vue du scénario.
    Nous sommes donc en 2508 et l’Humanité est en pleine expansion dans l’Univers. La Terre n’a plus assez de ressources pour s’autosuffire et les hommes sont obligés d’arpenter le Cosmos pour trouver de nouvelles matières premières. Pour les aider, de grands brise-surface ont été créés pour récupérer à grande échelle les matériaux sur les planètes. L'USG Ishimura est l’un de ses brise-surface qui débute l’exploitation sur la planète Aegis VII. Fidèle aux scénarios d’horreurs spatiaux, l’USG Ishimura ne donne plus de signe de vie, l'USG Kellion est dépêché sur place pour rétablir le contact. Isaac Clarke, le héros de l’aventure fait partie de l’équipage bien décidé à porter assistance à l’Ishimura mais surtout à retrouver sa fiancée, Nicole, membre du staff médical.
    Dans les premières minutes du jeu, le joueur s’aperçoit rapidement que le vaisseau fantôme dépourvu d'équipage, ne l’est pas vraiment, les membres se sont transformés en autre chose, les nécromorphes…

    Côté scénario, même si le sujet est relativement classique, notre exploration du brise-surface est ponctuée par la consultation de nombreux rapports écrits comme audio qui font avancer l’histoire et tout ce qui s’est passé avant l’arrivée des secours.

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    On voit enfin le visage d'Isaac

    Tous les ingrédients du Survival Horror


    Dead Space Remake est une Survival Horror en vue à la troisième personne. On ne le répète jamais assez, mais c’est la vue à mon sens de prédilection pour ce genre.
    L’USG Ishimura n’est pas un petit bâtiment. Chaque couloir, zone, salles sont autant de lieux à découvrir. Technologie oblige, le jeu est un plan-séquence de bout en bout. Aucun chargement, temps mort n’est de la partie. Même le chargement de sa sauvegarde est instantané. Côté modélisation, le vaisseau gigantesque offre un stress à chaque tournant de couloir. Des salles dans la pénombre, des petits jumpscares, des bruits au loin, Dead Space Remake réussit son pari d’instaurer la peur et l’angoisse permanentes surtout dans les difficultés plus élevées.
    Le studio a eu la brillante idée de prédéfinir des affrontements et situations scriptés mais également des événements aléatoires. Entendez par là, que des saletés de Nécromorphes surgissent des plafonds, plaques au sol et j’en passe de façon fortuite. Et on adore !

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    Isaac en armure sur l'USG Ishimura

    Une petite séance de découpage ?


    Un nécromorphe est un nécromorphe mort, quoiqu'ils le sont déjà ! Déjà jouissif il y a quinze ans, pour arrêter ces créatures le tir à la tête n’est pas la bonne solution, le démembrement est beaucoup plus radical.
    L’USG Ishimura propose un arsenal pour découper la roche tout à fait indiqué pour venir à bout de ces créatures. Cutter Laser, Rayon laser surpuissant, lance-flamme, lames déchirantes sont autant d’armes permettant de malmener ses créatures assez agressives.
    Un petit écrasement final avec sa plus belle botte confirme en fin de combat la mort définitive du nécro, lâchant souvent une ressource.
    Ce dépeçage en bonne et due forme est encore plus réaliste sur le Remake. En plus des armes, des éléments du décor peuvent servir au trépas de ces monstruosités. Un tuyau décroché par notre poignée de télékinésie peut facilement les empaler. Un bidon de combustible les font exploser.
    La stase aussi est très utile. Elle ralentit les ennemis tout comme des équipements du vaisseau, occasion d’ajouter quelques phases de puzzle à l’exploration et aux affrontements.

    Un autre élément ajoutant du piment au jeu et propre au Survival Horror est la limitation des munitions, trousses de soins et emplacement dans son inventaire.
    Pas de panique, Isaac évolue au fil de l’histoire. En plus de trouver de nouvelles armes, Isaac peut gérer ses ressources via la boutique. Achat, vente, stockage, le joueur passe souvent par cette étape.
    Dans la boutique, par exemple, Isaac peut changer d’armure et passer moyennant quelques crédits au niveau supérieur de la carapace pour y augmenter ainsi son inventaire, sa protection, …

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    Quelle claque ce remake !

    Explorer tu dois !


    Le jeu récompense l’exploration. Des missions secondaires inédites à découvrir jalonnent l’épopée proposant d'y approfondir l’histoire de Dead Space Remake.
    Il ne faut pas hésiter à dévier du chemin menant à l’objectif en cours pour trouver des salles ou lieux offrant de précieuses denrées comme les points de force. En nombre très réduit, les points de force permettent d’améliorer ses armes et son armure. Dégâts, capacités, vitesse, effet, ces bonus s’obtiennent en appliquant ces points sur le circuit imprimé de l’arme dans un établi.
    Un conseil, privilégiez l’arme de base, le cutter plasma qui s’avère très complet dans l’aventure.

    Le gameplay offre des phases pouvant accentuer la claustrophobie de certains joueurs. Les phases en zéro gravité mêlées ou non à l’absence d’oxygène, nécessitent à Issac de devoir se dépêcher à traverser ladite zone ou à trouver un point pour recharger d’oxygène pour ne pas mourir. Souvent accompagné de quelques créatures se moquant de ces conditions pour essayer de nous tuer, on a une belle représentation du Survival.

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    Zéro gravité, sans Oxygène, on adore

     

    Un remake à la hauteur ?


    Dead Space Remake n’a été développé que pour les consoles de nouvelles générations. La PlayStation 5 propose donc deux modes de rendu. Le mode qualité propose du Ray Tracing et de la 4K bloqué à 30 fps alors qu’en mode performance, les fps oscillent à 60fps mais réduisant la résolution et se passant du Ray Tracing. C’est au choix du joueur mais le mode performance propose un jeu déjà très joli à mon sens.
    Remake oblige, Isaac prend enfin la parole dans ce premier épisode refondu. On voit son visage, il échange avec les autres personnages. Un gros manque lors de la sortie de 2008.


    Le jeu est très détaillé, fourmillant de détails. Les couloirs du vaisseau, la crasse ambiante, les morceaux de cadavre, de chair putride sont un pur régal visuel. Les jeux de lumière, de brumes, la modélisation des Nécromorphes, tout est tout bonnement magnifique. Chapeau !
    Le tout est sublimé par l’audio. Un conseil, faites l’aventure au casque. Traverser un couloir, entendre passer quelque chose dans les conduits, hérisse le poils et immerge le joueur dans ce cauchemar vidéoludique. On regrette juste l’absence (pour l’instant ?) d’un mode Photo.

    La version française n’est pas la meilleure mais elle fait le job et certains thèmes musicaux contribuent à ce chef-d'œuvre.
    Motive Studio a su magnifier ce hit de la PlayStation 3. On espère, on vénère le monolithe pour que les deux autres épisodes voient le jour.

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    La Direction Artistique est d'enfer

     




    Test Dead Space - 6 minutes de lecture