Test Quantum Conundrum

Partager sur

Retrouver notre test sur Quantum Conundrum, un jeu qui pourrait être le petit frère de Portal

Imaginée par l'une des créatrices de Portal, Quantum Conundrum ne dénie pas ses points communs, mais manque d'un peu de personnalité pour se démarquer de l'illustre modèle.

Malgré sa ressemblance à un savant fou, le professeur Quadwrangle est en fait un inventeur qui se retrouve à accueillir son neveu chaque été dans son manoir. Durant l'une de ces gardes, le professeur fait une mauvaise manipulation qui l'envoie dans une dimension parallèle. Le jeune neveu, c'est-à-dire nous, doit alors tout mettre en œuvre pour le retrouver... Une quête circonscrite au manoir où chaque pièce est l'occasion d'un nouveau tableau, d'un nouveau puzzle en vue subjective mettant la physique au centre du problème.

Dès le début du jeu, l'introduction nous rappelle beaucoup le jeu Portal. En effet, c'est le but recherché car on retrouve une certaine Kim Swift, déjà apparu dans la création de Portal. Cette créatrice, fan de physique, a rejoint le studio Airtight Games pour lequel elle a imaginé le scénario de ce jeu. Vraie-fausse suite de Portal, Quantum Conundrum en reprend les principaux éléments : la succession de puzzle, le héros malgré lui qui se retrouve dans une aventure, et une voix-off qui dirige l'expérience de jeu avec des touches d'humour. Pour pouvoir alors sortir le professeur Quadwrangle de sa trappe inter-dimensionnel, le joueur va devoir rallumer 3 générateurs disposés dans les différentes ailes du manoir.

Un long parcours attend donc le joueur qui devra résoudre de nombreuses énigmes pendant lesquelles il pourra compter sur les conseils de son oncle qui le guide via le système de haut-parleurs et sur l'équipement principal du joueur, le gant IDS, permettant de jouer avec quatre dimensions au sein desquelles la physique se retrouve altérée. Didacticiel oblige comme dans tous les jeux aujourd'hui, on maîtrise progressivement les dimensions et leur effet. La 1ère débloquée est la Plume, où les objets deviennent léger.. comme une plume, permettant alors à notre héros de manipuler aisément des objets contendants, ce qui permettra d'activer de nombreux levier. On débloquera ensuite la dimension Plomb, qui fera l'inverse de la première, mais je ne vais pas tout vous révéler. Pour l'instant, rien de très compliqué. Mais petit à petit, le jeu nous résiste avec l'ajout des 2 autres dimensions restantes. On prend d'ailleurs un réel plaisir à imaginer la solution des différents problèmes et il faut reconnaître une bonne dose de délire dans certains des puzzles soumis à notre sagacité. Mais après, on passe alors d'un puzzle enfantin à une énigme prise de tête, ce qui risque de faire abandonner le jeu pour certains, et d'autres de se creuser les méninges au maximum.

L'aventure devrait occuper les habitués d'énigmes durant 7-8 heures alors que les joueurs plus occasionnels pourront pousser jusqu'à 10-12 heures. Le jeu étant sorti après Portal 2, qui proposait un mode multijoueur très réussi, Quantum Conundrum reste un bon jeu, mais laisse un petit goût d'inachevé sans aucune option Online à part les trophées. Les graphismes sont sympathiques et cartoonesques, mais le vide de certaines pièces se fait ressentir avec quelques ralentissements et un aliasing un peu prononcé. Les musiques sont entraînantes et agrémentées par la voix de notre oncle, avec un gameplay efficace très vite pris en main et une maniabilité très bonne. On notera le prix plus faible sur les plateformes X-Box 360 et PS3 par rapport à la plateforme PC avec un contenu identique (et ça c'est bon pour nous, accrocs du pad).

En conclusion :

Trop proche de Portal pour posséder une réelle identité, Quantum Conundrum reste une jolie surprise. L\'univers cartoon change de l\'univers froid de GladOS alors que l\'humour a le mérite d\'apporter un peu de fraîcheur qui, sans cela, laisserait place à une succession de puzzles. Malgré la bonne tenue desdits puzzles, on regrette que certains soient trop faciles, avec des fois des liaisons peu faciles à deviner. On déplorera aussi la faible durée de vie d\'autant qu\'il n\'y a guère de rejouabilité, à part débloquer tous les trophées. En revanche, compte tenu du prix et de la bonne utilisation des dimensions, on ne peut que saluer ce nouveau titre signé Kim Swift... en espérant que la dame nous propose de nouvelles aventures inédites à l\'avenir.

Les plus

-Un prix bas pour un jeu plaisant -L\'univers du jeu -Des énigmes et un humour plaisant -On passe un bon moment

Les moins

Commentaires

Pas encore de commentaire(s) pour cette news.

poster un commentaire

                             

B I U Citer

2000 caractères disponibles

Ajouter