Test Call of Duty : Modern Warfare 3

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Comme chaque année, la saga Call of Duty voit son nouvel épisode débarqué sur nos chères consoles. Les fans sont ravis mais a-t-on affaire à un hit en puissance comme la plupart des précédents opus ? Réponse dans ce test.

Une campagne réussie ?

Call of Duty, cette année, continue son incursion dans la guerre moderne avec un troisième titre pour cette remise au goût du jour des aventures de Ghost, Soap, Farah et le charismatique Capitaine Price initié en 2019 sur PlayStation 4.
Comme tout bon Call of, Call of Duty Modern Warfare 3 propose une campagne solo. Ici le constat est en demi-teinte. L’aventure se veut beaucoup moins hollywoodienne et l’effet pop corn est assez étiolé en ne proposant qu’à peine 4 heures de jeu dans les quatorze chapitres de la campagne.
Le gros point positif est l’introduction du grand méchant, Vladimir Makarov, dont le personnage est extrêmement bien construit dans cet opus.
Côté missions, le jeu nous fait faire le tour du Monde avec une trame directrice claire et quelques flashback bienvenus.
Le jeu nous propose donc d’alterner également entre les différents membres de l’équipe, sauveuse du Monde.

Quelques séquences restent réussies

La nouveauté : certaines missions plus ouvertes

Des missions d'infiltration au conflit plus armé et musclé, le jeu intègre des missions plus ouvertes où la liberté est de mise. On a affaire à une sorte de Warzone réduit où le joueur choisit armes et équipements. Des caches sont également disséminées sur la carte pour récupérer des killstreaks bien connus du multi.
Sur ce point, le jeu a tenté de se renouveler même si l’IA pèche toujours et qu’en finalité, on termine souvent les missions à gros coups d’annihilation des ennemis.
A côté de cela, des missions valent le détour comme celle qui consiste à s’introduire dans une base secrète où il est conseillé d’user de ses armes silencieuses.
Mais malheureusement, on reste clairement sur notre faim et la fin n’aide pas à faire disparaître ce sentiment.

La première mission du solo

La vérité est dans le multijoueur ?

Après une bêta excellente sur le multijoueur le mois dernier, la nostalgie est de mise pour cette édition. Pour fêter les 20 ans de la franchise, les studios en charge du développement nous proposent de replonger dans les maps qui ont fait briller Modern Warfare 2 premier du nom en 2009. C’est donc 16 maps aux doux noms de Afghan, Highrise ou encore Estate qui alternent lors des parties endiablées. On a chacun ses maps fétiches et les souvenirs de l’époque ressurgissent indéniablement.
Magnifiées par le moteur actuel, les maps regorgent de détails, de bruits environnants et d’un level design de pointe. On adore déjà cette édition pour cela.
Les modes de jeu sont les plus classiques possibles mais toujours aussi addictifs. Match à mort par équipe, Domination, élimination confirmée en 6vs6 sont au programme (pour ne citer qu’eux)
D’autres modes sont de la partie et d’autres arriveront au gré des saisons, il n’y a pas de doute.

Ghost, un personnage culte

Coupe-gorge, un mode réussi misant sur un Teamplay plus prononcé

Lors de la beta, on avait pu s’essayer au mode exclusif, Coupe-Gorge qui oppose trois équipes de trois joueurs. Ce 3v3v3 en trois manches demande du Teamplay accru où dans un temps imparti, chaque équipe doit tenter de tuer les ennemis ou de récupérer un drapeau. Stratégiquement, les ennemis tombés peuvent être réanimés mais aucun respawn n’est permis.
Pour s’adonner à des affrontements plus importants, 64 joueurs peuvent "frager" à tout va sur les modes Guerre terrestre et Invasion.
Côté gameplay, le jeu se veut plus nerveux que Modern Warfare 2 de 2022. Les sensations sont excellentes.
Le jeu propose plus de trente nouvelles armes et intègre dès le lancement les armes du second opus. C’est un peu ce qui fait polémique avec ce sentiment toujours prononcé d’avoir affaire à un gros DLC. Menus, Gunsmith et j’en passe sont identiques à l’édition de l’année dernière.
On peut également récupérer ses skins d’opérateurs, ses emblèmes et cartes de visites, personnellement j’adore cette option même si certains skins ne collent pas du tout au jeu.

Le jeu en équipe à 3

Une progression addictive

Le jeu propose de nombreux défis quotidiens qui permettent de débloquer dans l’ordre souhaité les équipements et pièces d’équipement de ses armes.
Ce n’est pas très clair au départ mais après quelques heures, on prend vite ses marques.
Le jeu propose quand même un passage de niveau débloquant les armes et équipements de cet opus.
On peut ainsi au bout de quelques heures débloquer gants, bottes, casques et gilets offrant diverses spécialisations. On change la présentation des atouts par ce nouveau système. Une bonne idée.
Le multijoueur se veut très complet et malgré quelques problèmes de SBMM et points de réapparition, on prend un pied incroyable dans ce mode et ces couacs de jeunesse vont se corriger avec le temps.
Il est à noter que pour un lancement, le jeu n’a pas eu de souci majeur répertorié.

Les sensations de jeu sont excellents

Un mode zombie à améliorer

Révélé il y a peu, le mode Zombies fait peau neuve pour cette itération. S’orientant vers un monde ouvert, on se retrouve dans une map modifiée de la DMZ peuplée de chair putréfiée par centaines.
Jouable à trois joueurs, il faut farmer un maximum de matériel et réussir une exfiltration pour conserver l’équipement glané. Le jeu offre une grande liberté et des zones à difficulté croissante sont présentes. Il est impératif d’upgrader ses armes pour avancer dans les difficultés supérieures. Le nombre important de zombies et les ennemis spéciaux peuvent vite donner des sueurs froides au joueur surtout lorsque les contrats à terminer offrent de bons challenges. Un mode correct mais qui va demander des évolutions pour devenir culte.

Un zombie spécial qui donne du fil à retordre