Test PAYDAY 3

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Les adeptes de braquages vidéoludiques ont dû attendre dix années pour voir le troisième opus de la franchise Payday débarqué sur nos chères consoles. Disponible exclusivement sur PlayStation 5, Payday 3 est en test sur PSMag.

La Dream Team reprend du service

Payday 2 a été la référence du genre pendant presque dix années. Le jeu a été suivi de façon assez impressionnante avec des dizaines de DLC mais également des collaborations ajoutant des casses, skins, armes, masques et j’en passe. Payday 3 vient prendre le relais et on espère qu’il fera aussi bien mais avant tout le studio doit polir son bébé en gérant des petits couacs de serveur. Rien de bien méchant, et nous ne noterons en rien le jeu sur ces petits soucis qui seront vite effacés. Un patch est d’ores et déjà prévu à la mi-octobre pour en corriger un certain nombre. On croise les doigts.
Payday 3 prend donc place dix années après le second opus. L’équipe de choc : Wolf, Dallas, Chains et Hoxton avaient décidé d’arrêter leurs braquages après un dernier hold-up raté. Mais comme il faut une suite au succès du second opus, ils décident donc de se reformer après une décennie et ainsi reprendre du service dans la Big Apple. Ce nouvel espace de jeu est l’occasion de grossir les rangs de nos braqueurs. Joy et Pearl rejoignent l’équipe. Autant vous dire tout de suite, le scénario ne brille pas par sa complexité et son originalité, à l’image des scénettes narrant chaque casse à partir d’artwork et voix off. C’est assez maigre mais l’intérêt de Payday 3 n’est pas là.
Après un bref didacticiel où l’on découvre le gameplay classique place aux braquages en équipe.

La classe non ?

Huit casses pour l’instant

Au démarrage, Payday 3 propose huit braquages. Le premier vous invite à voler un maximum de butin dans une banque de New York. Classique mais efficace pour se replonger dans la référence du genre braquage en équipe.
Les fans des premiers opus ne seront pas dépaysés, le nouveau titre reprend les mêmes mécaniques mais en améliore évidemment le gameplay.
Le joueur et ses comparses sont donc lâchés en civil aux environs de l’objectif. Il est ainsi possible d’observer les lieux, de mettre en place une stratégie. Zones publiques et sécurisées, il est possible de les traverser en civil. Mais attention, si un garde vous trouve dans une zone interdite, il invite le joueur à quitter la zone. L’alarme n’est pas immédiatement déclenchée. Cette phase de préparation est excellente pour préparer, repérer une caméra, observer le trajet des gardes et réaliser des objectifs secondaires pour faciliter le braquage. Cerise sur le gâteau, tous ces éléments sont aléatoires. Payday 3 propose ainsi de varier les plaisirs sur la même map lors de plusieurs cessions.
Après cette phase initiale, nos bandits mettent leur masque. Leur mission : voler un maximum de butin, est lancée.

Il faut des fois utiliser les otages

Un large contenu à débloquer

Assez excellent, il existe une multitude de façon de mener à bien et de faire un maximum d’argent. Manière forte ou moins létale, l’esprit d’équipe et la coordination sont de mise. Le jeu entre potes est le plus approprié pour profiter au maximum de Payday 3. Il est possible d’avoir recours au matchmaking mais sans chat de proximité, c’est beaucoup moins aisé de réussir le casse. Même chose pour les bots, avoir des compagnons gérés par l’IA n’avantage en rien le joueur. Leur comportement est assez faiblard tout comme ceux des ennemis. Surtout que le jeu propose quatre niveaux de difficulté : normal à Overkill qui corsent bien les choses crescendo.
Pour nous aider dans les braquages, il est possible de débloquer une multitude d’armes et équipements moyennant de la monnaie et en fonction de son niveau infamie. Un bon moyen de faire et refaire les braquages pour gagner un maximum d’argent et d’expérience mais également la classe avec les éléments cosmétiques comme les gants et les masques.

L'arrivée des forces de l'ordre vire souvent au bain de sang

Des nouveautés et une forte personnalisation

L’argent permet d’avoir accès à plus d’armes de l’arsenal. Accessoires d’armes, masques, gants, il y a déjà un beau panel de personnalisation mais c’est au niveau des compétences que le jeu excelle. Avec plus de cent atouts, il est possible d’avoir des classes complémentaires. Réparties dans 17 catégories, ces compétences sont indispensables pour améliorer le Team Play. Munitions améliorées, piratage, tireur d’élite, infiltration et j’en passe offrent un grand nombre d'axes au dérouler des casses.
Il faut bien évidemment farmer un peu chaque compétence pour passer à d’autres de la même famille. On peut également redistribuer les points.
Petite nouveauté fort intéressante, il est possible de gagner du temps en échangeant des otages contre de précieuses secondes.
La police est également bien présente et arrive crescendo sur le tarmac des niveaux. Restez les uns à côté des autres nous paraît obligatoire pour la couverture mutuelle. Des policiers spéciaux peuvent déboucher assez rapidement augmentant la pression des forces de l’ordre. Mastodontes, ninjas, les classes policiers donnent du fil à retordre surtout dans les niveaux de difficulté plus élevés.
Pour résumer, on trouve très rapidement nos marques, on teste de nouveaux builds et on échafaude de nouveaux plans. Surtout que les sensations de tir sont assez bonnes et le rendu convaincant.

L'un des huits niveaux proposés où il faut faire avancer un convoi