Note du test 7.5/10En conclusion :

Pour une première, Ascendant Studios propose une réalisation réussie. Immortals of Aveum remplit toutes les cases de ce qu’il avait annoncé : de bonnes sensations FPS, un univers magique aguicheur, des personnages hauts en couleur et une réalisation correcte. Alors oui, on aurait aimé un monde ouvert plus vivant et ne pas voir quelques éléments vieillots mais pour un début, on acquiesce chez PSMag et on a hâte de connaître le prochain projet du studio.

Les plus

La montée en puissance de Jak
Les combats nerveux
La bonne durée de vie
La customisation
Les phases énigmes des niveaux
De l'exploration gratifiante
Le lore intéressant...

Les moins

… mais pas la claque graphique attendue
Trop Linéaire
Quelques imperfections

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    rédacteur
    Pilou


  • ps5

    Immortals of Aveum
    Editeur : EA Originals
    Développeur : Ascendant Studios
    Genre : Action | Tir
    Etat du jeu : Jeu disponible
    Date de sortie : 22 Août 2023
    Trophées : Oui
    Support


    Test Immortals of Aveum

    Publié le Mercredi 06 Septembre 2023 à 18:02 par Pilou
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    Immortals of Aveum est une nouvelle production d’Electronics Arts sous le label Originals (comme Wild Hearts, Unravel et It take two). Disponible depuis la fin du mois d’août exclusivement sur PlayStation 5, il est le premier projet du studio Ascendant Studios, porté par d’anciens membres ayant œuvrés sur la série Call of Duty ou encore Dead Space. Immortals of Aveum est en test sur PSMag et on peut déjà le dire, le jeu sent plutôt bon.

     

    Un univers à découvrir


    Immortals of Aveum est le fruit de cinq années de développement, annoncé l’année dernière, ce FPS nous propose un univers aguicheur où la magie fait partie intégrante de la vie des habitants d’Aveum, un monde mêlant un style Heroic Fantasy à la technologie. Un peu déroutant aux prémices du jeu, on découvre cet univers et ses préceptes au fil de l’aventure. Le début de l’épopée perd un peu le joueur avec tout le lore, les us et coutumes à appréhender. Magni, instables, Entaille, Sans-Éclats, autant de mots qui poussent à découvrir cet univers unique. Mais sachez que ce monde est le théâtre d’une Guerre Éternelle entre Lucium et Rasham, deux royaumes où des milliers d’humains ont déjà péri.

    On incarne Jak, un habitant de Seren, vivant ,avec sa petite fratrie, de petits larcins.
    Seren est situé au-dessus de l’Entaille, une faille sans fond théâtre d’un étrange phénomène ou s’échappe des flots de mana.
    Pendant les premières minutes de jeu, Seren est attaquée par Rasham et la famille recomposée, périe. Sous la colère, Jak déclenche pour la première fois d’impressionnants pouvoirs. Il rejoint ainsi les Immortels de Lucium pour tenter de se venger.
    Kirkan, la grande Magnus des Immortels et maréchal du royaume de Lucium, lui révèle qu’il est un instable, un humain déclarant ses pouvoirs magiques tardivement. Cerise sur le gâteau, il est capable de manipuler les trois types de magie qui régissent le monde d’Aveum.
    Après ce prologue, un didacticiel aux côtés de Kirkan pour en apprendre plus sur ses premiers sorts est à réaliser.
    Nous sommes cinq années plus tard, la véritable aventure débute.

    L’histoire est des plus classiques mais elle se suit avec intérêt. L’humour potache est omniprésent et fait souvent sourire le joueur. Les principaux personnages sont également là pour donner du liant à tout cela. On s’attache à eux durant les dix huit chapitres du jeu. Ils offrent une quinzaine d’heures de jeu et il faut compter environ une dizaine de plus pour terminer les activités annexes. Une bonne durée de vie en soi.

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    Le monde d'Aveum est traversé par des flots de magie de chaque type

    Un FPS nerveux


    Immortals of Aveum est un FPS magique et pas de doute les fans de tir à la première nerveux dans la même veine qu’un Call of Duty ou un Doom ne seront pas dépaysés.
    Le jeu se veut très linéaire mais il invite également à dévier de la trame principale pour explorer les différents biomes.
    Le gameplay alterne entre exploration, combats nerveux et phases de plateforme / énigmes environnementales. La mayonnaise prend plutôt bien en proposant cette alternance dans ce monde semi-ouvert.
    Le tout est entre-découpé par des cinématiques entre les différents acolytes et Jak.
    Le monde est relativement sympathique à explorer et il est possible de retourner dans certaines zones pour terminer certaines activités le plus souvent jusque-là inaccessibles. Un peu à la manière d’un Metroidvania, le fait de débloquer certains pouvoirs permet de retourner sur certaines zones (grâce à des portails) pour y réaliser des activités facultatives. On pense par exemple aux Six, des mages d’élites à terrasser (un peu comme les Valkyries de God of War).
    L’exploration récompense toujours le joueur en offrant du loot supplémentaire. Pas indispensable, il est toujours bon de parfaire son équipement.
    A côté de cela, les Forges disséminées un peu partout dans Aveum permettent d’améliorer son arsenal et les talents se débloquent via trois sphériers représentant les trois types de magie.

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    Jak concentre ses pouvoirs grâce aux gants

    Une personnalisation intéréssante


    Ces talents améliorent et modifient la panoplie de pouvoirs de Jak. Au fil de l’aventure, la découverte de cet arsenal magique est assez grisante. Chaque touche de la DualSense a son utilité, on prend vite ses marques. Seul reproche, la touche carré sert à recharger sa mana ou à activer certains éléments de l’environnement. On utilise souvent une recharge pour rien.
    Jak apprend ainsi de nouvelles compétences servant à l’exploration. Il dispose d’un fouet lui permettant d’happer les ennemis et ainsi les rapprocher. Dans un second temps, le fouet lui sert de grappin. La touche L1 active un bouclier, très utile pour une protection accrue. Il a accès à des doubles sauts, à la lévitation. Il peut même ralentir les ennemis ou annuler des attaques magiques via des sorts qu’il assimile.
    Jak étant Triarque, il dispose de trois types de gants pour les trois types de magies. Selon les gants qu’il trouve, gagne ou achète, les effets sont différents et c’est là que le gameplay prend tout son sens. Tir concentré, tir explosif, on modifie son stuff en fonction de ses attentes.
    La couleur définit les types de magie et d’attaques.
    La magie bleue ou azurée joue sur la défense, les tirs de précision, maximisant les dégâts à longue portée.
    La magie rouge ou écarlate est plus ou moins l’équivalent de la classe shotgun des FPS plus classiques. On protège ainsi Jak des ennemis un peu trop proches dans une aura de désintégration très réussie visuellement.
    Enfin la magie verte joue sur la cadence de tir et les tirs autoguidés.
    On alterne aisément entre les trois types de magie via la touche triangle. En avançant, on découvre ainsi les patterns et points faibles de chaque ennemi en fonction de ses affinités aux différents types de magie.
    Cette gestion des couleurs sert également aux énigmes comme l’activation d’interrupteurs.
    Cette partie puzzle est relativement bien conçue. Outre les poussoirs à déclencher, il faut par exemple jouer avec des miroirs et des faisceaux de différentes couleurs afin d’ouvrir un accès. On pose un peu le jeu par moment.
    Pour parfaire son arsenal, notre héros dispose d’attaques puissantes, les attaques de fureur consommant la jauge de mana et déclenchant des déflagrations puissantes brisant des boucliers, soulevant la terre ou envoyant une nuée de projectiles téléguidés. Un super se remplit également déclenchant une attaque à la Kamé Hamé Ha très utile lors de certains passages plus corsés.
    On obtient ainsi un gameplay nerveux, fluide, grisant et très personnalisable pour coller à son style.

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    La Direction Artistique est une des réussites du jeu

    Un jeu Next Gen ?


    La réalisation propose du bon et du moins bon. L’Unreal Engine 5 nous gratifie de beaux panoramas avec une bonne distance de vue. On sent bien le conflit qui sévit depuis des millénaires. Les biomes sont également variés, forêts, grottes, villes, montagnes même si une certaine répétitivité s’installe et que le monde d’Aveum parait bien vide. Certaines textures paraissent plus pauvres mais dans l’ensemble la direction artistique est excellente tout comme le character design. On aime la vue FPS qui change pour passer en mode cinématique. La motion capture est un pur régal.
    Côté version française, on reconnaît les voix bien connues des petit et grand écrans. Seule la musique est au second plan. Comprenez par là qu’aucun thème est inoubliable.
    Les bruitages des sorts sont quant à eux excellents tout comme la spatialisation, on visualise exactement où se trouvent les assaillants.
    Les sorts offrent de beaux effets et personnellement je trouve que le gameplay est maîtrisé pour ne pas trop perdre le joueur en combat. La visibilité est correcte. Deux modes de rendu sont d’ailleurs proposés et les différents patchs ont amélioré le framerate. On conseille toujours le mode performance pour profiter au maximum de la fréquence d’images plus élevée dans ce genre.

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    Les pouvoirs offrent de très jolis effets pyrotechniques

     




    Test Immortals of Aveum - 6 minutes de lecture