Note du test 7.5/10En conclusion :

Pour ce quatrième épisode, CI Games enfonce encore un peu plus le clou, en proposant un Sniper Ghost Warrior : Contracts qui continue à s’améliorer et à proposer de la variété et une qualité indéniable pour une production AA. On ne peut que conseiller l’achat de ce jeu pour les fans de séances de sniping et d’infiltrations. Un presque sans faute!

Les plus

Les contrats
La réalisation plaisante
Le ralenti grisant
De bonnes idées
La constitution des niveaux
L’Orientation infiltration toujours au coeur du jeu

Les moins

L'IA perfectible
Les véhicules non utilisables

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    rédacteur
    Pilou


  • ps4

    Sniper Ghost Warrior : Contracts
    Editeur et Developpeur : CI Games
    Genre : FPS
    Etat du jeu : Jeu disponible
    Date de sortie : 22 Novembre 2019
    Trophées : Oui
    Support


    version éditeur

    Test Sniper Ghost Warrior : Contracts

    Publié le Jeudi 12 Décembre 2019 à 21:34 par Pilou
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    Avec Sniper Ghost Warrior 3 en 2017, le studio polonais CI Games s'était essayé à l'open world. Disposant de quelques défauts mais également de qualités indéniables, l'aventure nous avait tout de même plu chez PSMag. Le quatrième épisode est quelque peu différent et s'apparente plus à un Spin-off qui va droit à l'essentiel. On vous dit tout à son sujet! Tout!

     

    Contract’truelle


    Sniper Ghost Warrior : Contracts ne dispose pas de la même narration que son prédécesseur qui nous envoyait en Georgie, où le héros partait à la recherche de son frère. Ici, on a le droit à un pitch assez rapide nous indiquant la situation politique en Sibérie où, après la prise d'indépendance de cette dernière vis à vis de la Russie, un certain Kurchatov est devenu premier ministre et a placé ses proches à divers points clés du gouvernement. S'accaparant les richesses au détriment du peuple, une milice ("les loups de Sibérie") déclare la guerre à la Sem'ya (famille petit!!!).

    Dans ce nouveau conflit se déroulant dans un futur assez proche, une agence nous propose d’utiliser nos talents de mercenaire et tireur d’élite pour mener à bien diverses missions. On oublie le monde ouvert du troisième opus pour cinq régions où plusieurs contrats nous attendent. Autant de mondes semi-ouverts où l'on construit son jeu comme on l'entend. Une variante qui n’est pas là pour nous déplaire.

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    Voici le Seeker, le tireur d'élite qu'on incarne

    Contrats’posés


    Principalement, le jeu nous demande de tuer certaines cibles. Sa grande force est la disponibilité d’autres contrats comme voler des plans, s’approprier un virus, effectuer du sabotage et j’en passe. Ces derniers proposent une certaine variété dans les situations et contribue à l’immersion. CI Games a bien travaillé sur ce point pour nous pousser à avancer et réaliser les missions annexes.
    Même si l’on ne suit pas un scénario, Sniper Ghost Warrior : Contracts gagne en attrait par le biais de ces situations et des échanges que l’on a avec notre agent de liaison nous briefant avant d’arriver sur le lieu du contrat choisi.

    Un exemple: dans la première région, on demande au Seeker (notre nom de code) de récupérer une souche d’un virus. Jusque là tout va bien, une ou deux balles dans la tête et on s’extirpe de la base. Comme chaque contrat, lorsque ce dernier est honoré, il faut rejoindre l’un des points d’extraction matérialisés par des halos lumineux jaunes (on ne peut pas le rater) pour transférer les données à l’agence, recevoir sa récompense et choisir de rester ou de partir vers une autre destination. Généralement, ces points d’exfiltration sont assez loin et pour rapporter ce virus, il faut éviter tout geste brusque et conflit pour ne pas briser le précieux paquet et se retrouver infecté. Si cela se produit, le joueur dispose de quelques secondes pour plonger dans l’eau et neutraliser le virus… avant de trépasser.

    On s'approche plus d’un jeu dans la même veine que Hitman 2. Lorsqu'un contrat est rempli, il est possible de quitter la région et d'y revenir plus tard. L’occasion de dépenser ses précieux crédits dans des améliorations bien fournies et dédiées aux orientations que l’on prend.

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    Plusieurs chemins permettent d'arriver à ses fins

    Envers et contrats tous!


    Pour nous aider dans notre mission, l’agence nous a doté d’un masque Hi Tech, le nec plus ultra qui se relie à notre équipement et permet de scanner le terrain, révélant les rebords pour se rendre sur les lieux les plus élevés. Le masque scanne également les objets des niveaux, indiquant les cachettes potentielles comme des casiers. Il affiche les cônes de détection des caméras, les pièges…

    Au niveau d’améliorations supérieures, le casque gagne en portée et peut même révéler les ennemis à travers les murs.
    La furtivité et l’infiltration sont au coeur du jeu. Il est possible de relever ses manches, de mettre des tatanes en bon Statham qui se respecte et d’atomiser la vermine sibérienne mais le gameplay aux armes d’assaut est assez rigide et donc déconseillé. Les développeurs oriente le joueur dans ce sens et lui fait imaginer les plus vils stratagèmes pour éliminer les cibles. Le level design intelligent offre plusieurs chemins pour mener à bien son contrat mais toujours à pas de velours.

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    Boom Head Shot!

    Dé’Contract’ant


    Un bon Sniper Ghost n’est rien sans son fusil de précision. Associé aux repérages et marquage des ennemis grâce au masque, ce fusil est bien évidemment le petit plaisir intarissable du soft et de la série, surtout lorsque l’on déclenche un killcam digne d’un plan de Matrix en effectuant un Head Shot.

    Pour arriver à ce tir parfait, se coucher ou s’accroupir permettent de limiter les oscillations de l’arme. Il faut également prendre en compte la distance et la courbure de la balle (fournie par le scan au masque) mais également par le vent et ainsi faire mouche. Un didacticiel est disponible dès le début pour former le joueur à la technologie futuriste. Le Seeker dispose de balles normales mais il a accès à des projectiles spéciaux en fonction du modèle de l’arme : munitions appeaux qui attirent les ennemis, téléguidés qui compensent la distance et le vent, IEM qui désactivent une caméra (par exemple), perforantes ou encore explosives. Il est même possible de placer une tourelle sentinelle et de lui indiquer les cibles en les marquant aux jumelles. Le tir de précision est grisant.

    Bien évidemment, mieux vaut améliorer son équipement, son masque, ses gadgets et ses armes pour être plus efficient sur le champ de bataille. Porter plus de matériel, augmenter la portée de son masque, améliorer son camouflage, faire plus de dégâts… sont autant d’éléments à “upgrader”.
    Pour pouvoir accéder aux éléments les plus intéressants, les crédits et jetons (défis, renseignement ou contrat) sont débloqués lors des contrats et des missions annexes tels que les défis, l’élimination de cibles spéciales, les mercenaires rivaux et même en fouillant et dégottant les collectibles disséminés sont à gagner en réalisant un maximum d’activités.
    On peut suivre l’évolution et la complétion d’un niveau via le menu.

    Pour finir, parlons Technique. Les cinq régions disposent d’une géographie et de décors propres souvent basés sur le thème glacé où tempêtes de neige, rivières gelées, bases ultra gardées nous titillent la rétine. Le moteur Cry Engine est toujours aussi convaincant même si du clipping apparaît de temps en temps.
    Le gros point noir est toujours l’IA un peu approximative des ennemis. Il est également dommage que d’une base à l’autre, l’alarme déclenchée d’un côté ne soit pas effective de l’autre.
    Mais dans l’ensemble, Sniper Ghost Warrior : Contracts fait le job.

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    Le jeu est agréable à parcourir grâce au Cry Engine

     

     




    Test Sniper Ghost Warrior : Contracts - 5 minutes de lecture