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    rédacteur
    Pilou


  • ps4

    Tom Clancy's The Division 2
    Editeur et Developpeur : Ubisoft
    Genre : Action | Tactique
    Etat du jeu : Jeu disponible
    Date de sortie : 15 Mars 2019
    Trophées : Oui
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    test de Tom Clancy's The Division 2

    Version Éditeur

    Test Tom Clancy's The Division 2

    Publié le Mercredi 27 Mars 2019 à 20:17 par Pilou

    Trois ans après The Division et sa ballade bucolique dans les rues d’un New York enneigé, Massive Entertainment nous propose de continuer l’aventure dans un second volet. Nouveau cadre, nouveaux ennemis, nouveaux contenus, … on vous dit tout ou presque dans ce test.

     

    Washington D.C. comme espace de jeu


    La première chose que se demanderont les nouveaux venus est sans nul doute, “faut-il avoir fait le premier opus pour se frotter à The Division 2 ?”. La réponse est non ! Les nouveaux joueurs découvriront ainsi un MMOTPS à partager seul ou en équipe, alors que les joueurs de la première heure retrouveront vite leurs marques.
    L’aventure se déroule 7 mois après les événements de The Division où un virus mortel (qui s'apparente à de l’asthme) a décimé une grande partie de la population dans la ville de New York et s’est étendu au reste de l’Amérique. Le joueur est toujours un agent de la Division, une unité d’agents civils dormants. Un message d’urgence est envoyé par Washington D.C., les agents doivent venir prêter mains fortes à la Capitale et repoussé les nouvelles factions qui pillent, détruisent et terrorisent les survivants. La Maison Blanche a besoin de vous et vous répondez bien évidemment présent.
    Même si sur le papier, le scénario est prenant, il sera beaucoup plus édulcoré pendant les longues heures que propose le jeu.

    test de Tom Clancy's The Division 2
    La modélisation de Washington D.C. est splendide

    You can save us Then


    Comme le premier épisode, on passe par la création de son personnage pour se différencier au maximum des joueurs que l’on rencontre : visage, yeux, nez, pilosité, cicatrices, tatouages, tenues. C’est la classe ! Une boutique est d’ailleurs disponible moyennant quelques crédits premium (à acheter dans le Playstation Store) pour pousser encore plus loin sa personnalisation.
    Vient ensuite le didacticiel et un générique magnifique qui nous amène dans la Capitale, ravagée, désertée, où la nature à repris ses droits, direction la Maison Blanche, aux prises à l’une des premières factions du jeu : les Hyènes, des pilleurs sans foi ni loi. L’ambiance du film “Je suis une Légende” n’est pas loin. Rues jonchées de carcasses de voitures, bâtiments en ruines, végétations recouvrants la ville, animaux sauvages, les intérieurs sans dessus-dessous, l’ambiance post-apocalyptique de The Division 2 est une pure merveille. Les PNJ sont assez stéréotypés et ne sont franchement pas inoubliables. Tout comme le scénario mis en second plan, on a affaire à un monde ouvert qui va évoluer pendant les prochains mois. Encore une fois, notre personnage est muet comme une tombe, une prochaine évolution obligatoire qui nuit à l’immersion.

    test de Tom Clancy's The Division 2
    Se mettre à couvert est vital.

    Des activités en veux-tu en voilà


    The Division 2 est généreux dans les activités pour nettoyer la ville des trois factions présentes : les Hyènes citées plus haut, un groupuscule paramilitaire, les True Sons et les Parias, des rebelles qui en ont gros sur le coeur suite à la mise en quarantaine.
    Chaque faction est synonyme de place forte à récupérer, de planques à débloquer, de colis à sauver, de patrouilles à stopper. C’est varié et tout est faisable en solo même si le jeu incite à jouer en équipe. On reçoit assez souvent des demandes d’aides d’autres joueurs, c’est fun, spontané, rapide et sans difficulté. (Et on peut se faire réanimer)
    L’IA des factions n’est pas exempt de défauts mais elle fait son travail. Les ennemis n’hésitent pas à contourner, se mettre à couvert et lancer des grenades pour faire sortir le joueur. Quelques petits pépins ont tout de même été observés : un ennemi qui court vers une zone en feu, ou encore qui se met à couvert à proximité, rien de bien méchant en somme.
    La prise en main est aisée. Comme dans le premier, le TPS invite à se mettre à couvert à chaque affrontement pour viser, recharger et même se soigner. Le joueur dispose de deux emplacements d’armes : fusil de précision, shotgun, fusil d’assaut, … et d’une arme de poing. On ne tombe jamais à court de balles et le loot est au rendez-vous. Le taux de drop est élevé et pousse à jouer et à améliorer son stuff avec de l’équipement rare et puissant : armes, sac à dos, gants, genouillères, gilet, … La garde de robe s’étoffe à chaque mission.
    Le joueur a également accès à des compétences offensives et défensives qui se rechargent au fil du temps. Tourelle mitraillette, lance-flammes, bouclier, détecteur, ruche, lanceur chimique. Il y en a pour tous les styles de jeu et R1 et L1 permet de les utiliser. Les huit compétences disposent de variantes que l’on améliore à la Maison Blanche. Coupler aux compétences alliées, on peut faire basculer un affrontement en notre faveur.
    La ville de Washington est découpée en secteurs disposant de tranches de niveaux recommandés et le niveau 30 est actuellement le niveau maximum pour le personnage.

    test de Tom Clancy's The Division 2
    A plusieurs, le jeu est encore plus intéressant.

    Un End Game de qualité


    Après la trentaine d’heures qui composent la campagne principale, l’épopée ne fait que commencer.
    Les Black Tusts, une quatrième faction vient mettre son grain de sel. On rejoue les missions faites avant mais quelques peu remaniées comme les Forteresses. Cette nouvelle équipe rivalise avec les membres de la Division et disposent de compétences assez similaires.
    Le joueur aura également accès à trois spécialisations : le survivaliste, le sniper et le démolisseur. Chacun disposant de compétences et armes spécifiques à munitions très limitées.

    La Dark Zone fait également son grand retour. Elle est divisée en trois zones contaminées (contre une seule dans le premier épisode) et offre une part de challenge supplémentaire et un style de jeu prenant. Il faut explorer les lieux, augmenter son niveau pour pouvoir s’enfoncer plus profondément et avoir accès à du loot contaminé qu’il faut extraire par hélicoptère pour l’acquérir. Bien évidemment, la DZ est peuplé d’ennemis et d’autres agents de la Division. Si le joueur meurt avant que l’hélicoptère arrive, il perd son loot et son assassin devient renégat pendant un laps de temps, une proie facile pour les autres joueurs.
    Vous l’aurez compris le jeu offre du contenu de qualité et ce n’est qu’un début.

     

    Note du test 8.5/10En conclusion :

    Tom Clancy’s The Division 2 a appris de son grand frère en améliorant la recette, en proposant plus de variétés dans les activités, plus de loots, plus de spécialisations : un Maxi Best Of en somme mais pas que ! Les nouveaux venus comme les joueurs initiaux apprécieront le challenge et la qualité du soft. Ubisoft et Massive Massive Entertainment nous ont gâté et on souhaite une longue vie à The Division 2 en espérant la sortie de contenus supplémentaires réussis.

    Les plus

    très joli et détaillé
    de bonnes sensations TPS
    jeu solo ou à plusieurs
    Washington DC assez grand et varié
    IA plutôt bonne
    fluide sur PS4 Pro
    le loot pardi

    Les moins

    quelques bugs
    une agréable surprise pour certains, un Division 1.5 pour d’autres
    scénario insipide
    le mutisme du héros, encore


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