Sorti le 13 Août dernier, c’est au tour du surprenant Hohokum de se dresser, tel un serpent voire même une œuvre d’art contemporain, face au test réalisé sur PlayStation 4. Mais que vaut réellement ce petit jeu indé au nom de Hohokum ? PSMag donne son avis tout en sachant que seulement deux possibilités s’offrent à nous : Soit on adore ! Soit on déteste !
Seul avec le Long MoverLivré à nous-même sans aucune explication ni même le moindre tutoriel, Hohokum nous plonge directement dans son univers à la vision abstraite dont Richard Hogg en est l’artiste. Dans la peau d’une sorte de serpent mystique appelé ‘Long Mover’, nous partirons à la découverte de 15 congénères dispersés dans pas moins de 17 mondes tout en arborant un style graphique étonnement plat mais d’une coloration extrême. D’une simplicité sans nom, Long Mover se tortille, accélère, ralentit et… c’est tout. Au final, seuls 3 petits boutons seront nécessaires pour jouer et progresser au milieu d’une palette de couleurs ultra explosives.
Une ambiance réussieAu fur et à mesure de notre avancée et de nos retrouvailles avec nos chers et tendres congénères, nous serons amenés à rencontrer personnages, bruitages et sons en tout genre qui se fondent totalement avec l’ambiance exquise que nous délivre Hohokum. Tels des tableaux abstraits que l’on explore, nous nous retrouvons littéralement perdus au milieu de nul part sans savoir quoi faire !
Avec un gameplay minimaliste et simpliste mais au combien coloré, Hohokum peut surprendre dans tous les sens du terme. Pour les gamers qui ne supportent pas l’art dans sa globalité, Hohokum n’est pas un jeu qui restera en haut de la pile de vos jeux vidéo. En revanche, pour les adeptes de la poésie bercée de douces et enivrantes musiques, de petites aventures regroupant magie et aventures, Hohokum fera votre bonheur du haut de ses 17 niveaux qui vous sembleront, au final, bien trop courts.
Certes, Hohokum dispose d’une réalisation vraiment minimaliste. Cependant, ce petit jeu indé relève la tête grâce à sa musique et son univers ultra coloré tout en nous délivrant un voyage qui nous touchera de par son authenticité. Au final, Hohokum saura réjouir certains d’entre nous par son concept abstrait mais dont la logique des différents modes se fait comprendre doucettement. A contrario, Hohokum saura également déplaire à bon nombre de joueurs au bout de quelques minutes si ceux-ci ne sont pas réceptifs à l’art dans sa globalité.
Les plus
Les moins