Que les fans du JRPG se rassurent, Dragon Quest III HD-2D ne dénature en rien le jeu culte de 1988. On sent toute la maîtrise, l’amour du studio Asano. Le rendu HD-2D nous en met plein les mirettes. Les ajouts de confort, la bande son, tout est là pour ravir le fan du JRPG old school. Un must have comme on les aime. Bravo pour ce sublime jeu intemporel et rendez-vous l’année prochaine pour la suite !
Les plus
Les moins
L’année 2024 touche bientôt à sa fin mais PSMag a encore dans sa besace quelques tests à vous proposer. Aujourd’hui, c’est le cultissime DRAGON QUEST III qui a le droit à son remake. Place à notre avis sur Dragon Quest III HD-2D Remake sur PlayStation 5.
Un jeu culte passé inaperçu chez nous
C’était il y a plus de 30 ans, en 1988 plus exactement et un certain DRAGON QUEST III sortait sur la Famicon, la NES japonaise. Comme certains jeux à cette époque, nous n’avons jamais eu accès à ce titre en Europe. Mais pour la petite anecdote, le jeu était tellement attendu au Japon, qu’un taux d’absentéisme important avait été observé le jour de la sortie.
Le remake de cette référence en termes de JRPG a été confié à la team Asano a qui l’on doit la série des Octopath Traveler que l’on ne présente plus.
Bienvenue dans Dragon Quest III
Une refonte de haut vol
Le charme de la HD-2D mêlant des sprites rétros à la 3D fonctionne une nouvelle fois à la perfection dans Dragon Quest III HD 2D Remake. Ce joyau du genre, toujours intemporel, est fourni dans son plus bel écrin avec cette édition. On retrouve toujours la pâte d’Akira Toriyama dans le bestiaire et les personnages du jeu.
Bien évidemment, en comparant avec le jeu à l’époque et plus récemment aux différentes éditions que l’on a pu avoir sur Game Boy Color, le monde de Dragon Quest a été recréé, modernisé avec une qualité sur les lumières, les particules, les ombres et le souci du détail impeccable.
Les modes graphiques qualité et performance sont proposés, habituel me direz-vous mais ici, on vous propose de jouer en mode qualité pour profiter au maximum de cette pépite. Le nombre d’images par seconde n’influence en rien le gameplay.
Le jeu est entièrement traduit en français et certains passages proposent de la VO anglaise ou japonaise. La bande son de Koichi Sugiyama a été remasterisée et réorchestrée. Une pépite.
Le jeu fourmille de détail
Une épopée simple mais plaisante
Dragon Quest III HD-2D raconte l’histoire de l’enfant d'Ortega, ce héros disparu dans sa quête relativement simple mais ô combien périlleuse, de terrasser l’Archidémon Baramos. Convoqué par le roi d’Aliahan pour ses 16 ans, c’est le joueur et môme d'Ortega qui doit reprendre la mission de son défunt père. Sa première tâche est de constituer son équipe de frères d’armes. Ils attendent notre héros dans une auberge, pendant ce temps notre héros apprend les rudiments du JRPG.
L’intrigue est des plus classiques et ne nous triture pas trop l’esprit mais elle reste plaisante. Il est intéressant de découvrir le lore même si sur le fond le jeu n’a pas bougé d’un iota sur le plan scénaristique. On découvre tout de même des flashbacks sur le père du héros.
On a hâte de découvrir le remake des deux premiers Dragon Quest l’année prochaine, le troisième opus étant chronologiquement le premier de la saga.
Le déplacement sur la map fait toujours son petit effet
Un JRPG old school culte
Dragon Quest III HD-2D Remake coche toutes les cases du JRPG réussi dont la plupart des productions se sont inspirées.
Le côté old school joue sur la nostalgie. Personnellement, Final Fantasy V a été le JRPG de mon enfance. Dragon Quest III HD-2D m’a renvoyé à cette époque en proposant ce classicisme remis au goût du jour. On se déplace sur une carte, on visite des villages, on discute avec les PNJ, on s’équipe, on sauvegarde à l’église, on se repose à l’auberge, on traverse des donjons labyrinthiques, on combat. On se sent libre d’explorer, de réaliser les missions dans l’ordre que l’on souhaite. Une certaine prouesse pour un jeu de 1988.
La gestion de nos compagnons
Un système de combat et des nouveautés bienvenues
Les combats se déclenchent aléatoirement dans les zones. Ils sont toujours au tour par tour et à la première personne.
Notre héros dispose d’une classe inchangeable et relativement bien équilibrée. Toute la magie de Dragon Quest III HD-2D est de pouvoir créer sa propre équipe. L’Abbaye des Vocations permet de modifier la classe de ses compagnons mais en contrepartie, ce personnage repart au niveau 1 tout en conservant tout de même ses compétences. Le compagnon se voit quand même imputé de la moitié de ses caractéristiques. Il ne faut pas le faire trop souvent car il est important d’avoir des acolytes puissants.
Dragon Quest III HD-2D ajoute son lot de nouveautés avec de nouveaux sorts, une nouvelle classe, …
Le jeu se veut assez difficile et oblige le joueur à farmer. C’est indéniable mais l’arène des monstres le permet en plus de l’expérience acquise lors de l’aventure.
Un mode facile permet de vivre un peu mieux son épopée pour les non-initiés. Ce mode offre la possibilité de ne pas perdre ses personnages au combat. Leurs PV ne descendent jamais en dessous de 1. Ce mode facilite l’aventure et l’obtention du platine. Il faut compter une quarantaine d’heures pour finir le jeu, le double pour obtenir le précieux trophée.
Pour revenir aux combats, le jeu introduit les tactiques permettant d’automatiser ou non les combats. Limiter l’utilisation des MP, protéger le héros, il y a pas mal de stratégies présentes et ce confort associé à la vitesse modifiable de jeu nous facilitent grandement la vie. La sauvegarde automatique est également une plus-value non négligeable, logique à notre époque mais ce n’était pas le cas au siècle dernier.
Je pense qu’à ce stade vous avez assez d’informations pour vous lancer dans cette aventure sublime.
Les combats sont grisants surtout lorsqu'on a un roster haut level