Test CYGNI: All Guns Blazing

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Début août, débarquait sur la sphère vidéoludique un nouveau Shoot’em Up, ou Shmup pour les plus pressés, le dénommé Cygni : All Guns Blazing, édité par Konami en personne et développé par un studio écossais KeelWorks Ltd, qui si je ne me trompe pas, sort son premier jeu vidéo. Le genre shoot’em Up existe depuis maintenant plusieurs décennies (petite pensée à Space Invaders) et peine à se renouveler depuis quelques années, j’entends là les shooters à défilement vertical aux commandes d’un vaisseau. Le dernier qui me vient en tête (sur PlayStation en tout cas) est Sky Force qui proposait un challenge relevé et tous les ingrédients nécessaires à la réussite d’un bon shooter spatial à défilement vertical. Les développeurs de Cygni arrivent avec un jeu que nous n’avions pas forcément vu venir malgré son annonce sur PS5 en 2023 lors de la Gamescom. Préparez-vous à embarquer pour des combats intenses !

Cygni, nouveau lieu d’habitation pour l’homme

Cygni tire son nom de la planète colonisée par l’homme il y a plus de cent ans, après des décennies de paix et d’avancées technologiques (et de surexploitation des ressources), une race antique extraterrestre déjà présente se réveille et veut décimer toute vie humaine. L’extermination de la vie humaine par une forme de vie extraterrestre demeure une recette classique et un pitch dans bon nombre d’histoires de science fiction et le jeu vidéo ne s’en prive pas.
Vous incarnez Ava, nouvelle recrue des forces de défense planétaire, aux commandes du porte-aéronef 41, le Leviathan. Cette dernière aura fort à faire pour éliminer cette menace au travers des différents niveaux car le moins que l’on puisse dire c’est qu’ils étaient en nombre à se reposer tranquillement sur Cygni.

Cependant en parallèle à une histoire dès plus classique, un gros travail sur la mise en scène à été fait, les cinématiques sont de toute beauté et tendent vers le blockbuster américain. Chaque séquence nous en met plein la vue et le jeu propose même de les revoir au bon vouloir via un menu dédié. Ces dernières mettent en scène les objectifs de chaque phase.

Vous incarnez Ava, recrue des forces de défense planétaire

Shoot’em up mais pas seulement

Rentrons dans le coeur du sujet puisque si vous craquez pour Cygni c’est que forcément le genre vous intéresse et vous êtes parfaitement conscient que ce qui peut faire la différence et marquer votre esprit de joueur : c’est le gameplay et peut être ses petits plus qui pourraient vous faire passer quelques bonnes heures devant votre PS5.

Débutons par le tutoriel du jeu qui se paye le luxe de toucher à la nostalgie avec une mise en scène du genre space invaders retro. Quelle bonne idée. On y découvre donc un gameplay assez simple et classique mais qui s’étoffe malgré tout avec quelques ajouts. Rappelons ici que Cygni est un Shoot’em Up à défilement vertical avec une petite once de Twin Stick Shooter.

Passée cette petite mise en bouche, il est temps d’attaquer la première phase, une fois la cinématique de présentation de notre personnage et des enjeux de votre rôle dans ce conflit majeur, vous vous lancez à bord du Leviathan. Première impression, le jeu ne va pas être de tout repos et même en mode facile.

Les développeurs apportent donc des nouveautés bienvenues au gameplay, notre vaisseau dispose de deux modes de tir qu’il est possible d’alterner à l’aide des gâchettes L2 et R2. R2 permet d’actionner le tir aérien (mitrailleuse) qui permet d’abattre les vaisseaux ennemis de premier plan,tandis que la gâchette L2 commande le laser qui s’occupe des unités au sol.
Nous évoquions le genre Twin Stick Shooter, ceci car les tirs peuvent être orientés avec le stick droit R3. Ceci permet évidemment beaucoup plus de souplesse dans nos actions (notamment face aux boss).
Le vaisseau se pilote classiquement avec le stick gauche qui est hyper réactif, d’ailleurs c’est toute l’action à l’écran qui est réactive et très speed, Cygni ne laisse pas le temps de souffler, des vagues incessantes d’ennemis viennent vous titiller, sans aucun répit. Le jeu n’est pas bien long et ne propose pas énormément de niveaux mais ces derniers sont intenses et longs d’autant qu’ils peuvent être encore plus compliqué à finir dès le mode normal qui ne propose aucune vie, le mode facile quant à lui nous offre trois chances pour boucler une phase. Par conséquent, la durée de vie va fortement dépendre du mode de difficulté choisi.

Mais les spécificités de gameplay de Cygni ne s’arrêtent pas là, la gestion du bouclier et du tir de missiles secondaire sont assez inédites car dans Cygni il est quasiment impossible d’espérer éviter tous les ennemis ou leurs tirs. Le bouclier est donc essentiel, une jauge bleue le représente au dessus de notre vaisseau, celle ci descend à force de se faire toucher et remonte lorsqu'on récupère un point de bouclier généreusement laissé après l’explosion d’ennemis, ces points apparaissent de manière aléatoire mais très souvent puisqu’ils sont essentiels pour espérer avancer dans les niveaux. En parallèle du bouclier, une jauge rouge qui symbolise le stock de missiles est disponible. Celle-ci ne peut s’alimenter que d’une seule manière, par redistribution de la puissance du bouclier vers l’armement, et inversement si l’on sent que l’on va être court en bouclier. Cette action de balance se réalise avec les gâchettes L1 et R2 et donne clairement du piment supplémentaire dans l’action.

Les points de bouclier font également office de monnaie dans le menu d’améliorations du jeu, par conséquent il est fortement recommandé d’en collecter un maximum. C’est via ce menu d’améliorations (disponible entre chaque mission) que votre vaisseau pourra améliorer sa puissance, sa résistance et son armement avec notamment l’ajout de drones, de fonctions de tirs auto, etc …

Une fois le mode histoire parcouru, il sera toujours possible de continuer à jouer à Cygni via son mode arcade qui permet de façonner son vaisseau à votre image avec toutes les améliorations disponibles, avec la possibilité d’en sélectionner neuf. De plus le jeu est jouable en solo comme en coopération, histoire de relancer encore plus l’intérêt du jeu de KeelWorks.

Des combats intenses

On en prend plein les yeux

Que ce soit lors des cinématiques ou lors des phases de combats, on ne peut que saluer le travail accompli sur la direction artistique, tout est vraiment très beau voire même magnifique. On pourrait déplorer le manque de variété dans nos assaillants extraterrestres mais ceci est largement compenser par ce sentiment d’être constamment débordé par d’innombrables vagues ennemis et des boss tous complètement incroyables et massifs.
Malgré l’action frénétique, on ne remarque pas ou très peu de baisse de framerate et pourtant ça pète de partout. A noter que pour les personnes sensibles à des images trop rapides et flash, le jeu n’est pas fortement recommandé.

La beauté du jeu réside aussi dans l’action que l’on retrouve au sol, des scènes de combats se jouent également et parfois on parvient à se prendre ¼ de seconde pour admirer, notamment lorsque l’on met un petit coup de laser sur des unités ennemis au sol.

Esthétiquement, le jeu est une vraie réussite tout comme son gameplay et sa bande son. Si le jeu reste assez court, il promet des heures intenses et c’est parfois ça que l’on doit attendre d’un bon jeu vidéo. Alors si vous aimez le genre, Cygni devrait vous plaire sans aucun doute.

Le jeu est magnifique