Test Bus Simulator 21 Next Stop

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Qui n'a jamais rêvé de devenir chauffeur de bus option président de sa propre compagnie ? Personne ? Bon, pour ceux qui n'assument pas, c'est ce que propose Bus Simulator 21 Next Stop, une simulation bien à l'allemande comme on en voit par paquets depuis fort longtemps sur tout et n'importe quoi...

Un jour je serai le meilleur chauffeur...

Bus Simulator 21 propose un concept simple : devenir PDG chauffeur de bus. Il vous faudra pour cela gravir les échelons et prendre le contrôle des lignes de différentes villes.

Mais d'abord, voyons l'aspect technique, et ce n'est pas reluisant...
Certes, nous avons des bus bien réels assez bien modélisés, mais au-delà de ça, c'est un peu le désert technique.
Certes, les villes sont assez grandes, mais elles sont incroyablement génériques et avec des textures peu détaillées, très loin d'être dignes du support. Il y a bien quelques effets de lumière pour réhausser tout ça, mais l'ensemble n'est pas le plus agréable à l'oeil, sans compter le vide.
N'espérez pas faire grand chose d'autre que conduire votre bus et améliorer votre société.

Côté musiques et bruitages, c'est... Comme souvent dans ce genre de titre, c'est l'austérité allemande dans la face. Tout au plus aura-t-on quelques vagues titres pop libres de droit sans âme et très discrets dans notre cabine, autant dire que ce n'est pas la folie dans le bus, alors qu'on en aurait bien besoin.

Et n'allez pas vous imaginer que le jeu se rattrape sur son gameplay...

Beau comme un cam.... bus

Quand le trop est l'ennemi du bien...

En règle générale, tout jeu peut rattraper une technique moyenne par un gameplay bien travaillé. Sauf que le gameplay de Bus Simulator est tellement travaillé qu'il en devient l'ennemi du joueur et du fun.

Prenons un exemple simple : démarrer au début du jeu.
Vous allez devoir entrer dans le bus, vous installer au volant, allumer les lumières dans chaque zone, utiliser la clé de contact, allumer le moteur, desserrer le frein à main, et accélérer pour démarrer.
Chacune de ces étapes est une action concrète à faire en jeu, rien ne vous sera épargné. Il en sera de même pour récupérer les passagers (incliner, ouvrir, sortir la rampe, la ramener, se remettre en place, fermer...) ou rendre la monnaie (pièce par pièce).

Vous commencez à voir l'enfer qui vous attend ?
Rajoutez à cela que le jeu se veut très lent et réaliste jusque dans la conduite, la moindre collision vous coûtant rapidement quelques milliers d'euros à chaque fois. Autant dire que les chauffards sont vite sanctionnés en mode Histoire.

Oui, le jeu dispose d'un mode Histoire, mais aussi d'un mode Libre et d'un mode Multijoueur.
Le mode Libre vous permet de faire ce que vous voulez et le mode Multijoueur est juste le mode Histoire, mais à plusieurs. L'avantage étant que l'on peut s'installer dans un bus géré par un autre joueur et ainsi prendre en charge une partie des tâches.
Est-ce que cela rend l'ensemble plus fun ? J'ai de forts doutes.

Parcourez de jolies villes

Un jeu pour les nerds des bus

Il y a bien peu à dire de plus sur Bus Simulator qui, comme tous les jeux de la gamme, mise en priorité sur l'aspect simulation et le gameplay lié.
Mais si Farming Simulator mise sur une simplification des étapes et un gameplay plus rapide et agréable qu'il n'y paraît, Bus Simulator, de son côté, décide d'être aussi poussé qu'un Flight Simulator (non, pas la même gamme...), mais avec des bus.

Il en résulte un jeu assez lent et lourd, réservé à un public de niche : les nerds des bus, qui seront aux anges devant la modélisation et les caractéristiques techniques des engins.
Les autres préféreront passer leur chemin, parce que rien de très intéressant ou de fun ne les attend, une fois les 10 premières minutes passées à faire n'importe quoi.

Un jeu pas nécessairement mauvais, mais bien trop dense et lourd pour être appréciable.

Caméra interne ou externe ?