Test Horizon Forbidden West: Burning Shores

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Horizon Forbidden West, sorti il y a maintenant un peu plus d’un an, avait su nous enchanter lors de notre test. Le jeu a eu droit à bons nombres de mises à jour depuis pour améliorer encore plus l’expérience du jeu. Comme pour Horizon Zero Dawn, les équipes de Guerilla Games nous proposent de replonger dans les aventures d’Aloy grâce à un DLC qui vient élargir la carte et apporter son lot de nouveautés. Si le contenu additionnel de Zero Dawn nous plongeait dans des terres glacées, Burning Shores quant à lui nous permet de découvrir des paysages colorés où l’eau turquoise et le sable blanc nous en mettent plein les yeux. La grosse nouveauté dans ce DLC, qui rappelons le est proposé à un prix très abordable pour un contenu si généreux (19,99€), est que les développeurs se sont uniquement concentrés sur la version PS5, Burning Shores n’est pas sorti et ne sortira pas sur PlayStation 4. L’occasion pour Guerilla de ne pas s’imposer de limites et de tirer profit de la PlayStation 5.

Aller, replongeons dans les terres de l’ouest en compagnie de notre chère Aloy.

Direction Los Angeles

Grosse claque du début de l’année 2022 (lire notre test), Horizon Forbidden West nous emmenait dans la partie Ouest des Etats-Unis avec une action qui se situait six mois après les événements du premier opus. Le jeu nous avait conquis avec une qualité technique exemplaire, une belle histoire, des paysages magnifiques et surtout des combats de machines toujours aussi impressionnants. Burning Shores continue l’aventure dans une toute nouvelle zone : Los Angeles.

Notons que si vous n’avez pas joué à HFW depuis de nombreux mois, vous allez bien sûr récupérer votre Aloy avec toute votre puissance mais vous allez avoir un peu de mal à retrouver vos marques au niveau des commandes, notamment lors des combats qui nécessitent tout de même de maîtriser le jeu. Cela dit, notre cerveau est tout de même bien fait et au bout de quelques dizaines de minutes, vous pourrez repartir au combat sans trop de soucis.

Ce nouveau pan scénaristique est accessible à une seule condition (enfin deux car la première est qu’il faut jouer sur PS5), avoir terminé l’aventure principale et sa bataille finale dans la mission Singularité. Si c’est le cas, vous recevrez un appel de Sylens (petite pensée à Lance Reddick décédé au mois de mars et qui incarnait ce personnage emblématique de la licence) qui vous donne rendez-vous à la frontière de cette Los Angeles post-apocalyptique aussi somptueuse que hostile. Ce dernier vous apprend qu’un 13ème Zenith a su s’échapper et se terre dans cette nouvelle zone. Aloy doit donc le traquer et l’éliminer pour qu’il ne soit plus une menace pour les tribus.

On aurait apprécié tout de même un petit résumé des événements précédents car une année après avoir terminé le scénario principal, il n’est pas aisé de se remémorer l’intrigue de base. Heureusement, Internet regorge de contenus intéressants et si vous avez un peu de mal à raccrocher les wagons, vous trouverez sans peine un petit résumé vidéo ou écrit.

Le scénario parle également du Stars System et l’industrie du cinéma que nous connaissons bien lorsque Los Angeles est évoqué de nos jours. Bien entendu ici tout est ravagé mais les nombreux clins d'œil à la grandeur Hollywoodienne sont bien amenés, je vous laisse découvrir tout ça lors de votre périple dans cette côte embrasée.

Tout simplement magnifique

Un DLC généreux ?

Une fois la nouvelle mission de Sylens acceptée, Aloy sera directement amenée dans la nouvelle zone via une cinématique somptueuse à dos de L’Aile d’Hélion. Toute l’histoire de Burning Shores se déroule dans cette nouvelle zone et il faudra compter environ 7 heures voire plus si vous souhaitez tout découvrir. Notre héroïne fera la rencontre d’une nouvelle tribu (en péril) et de sa nouvelle partenaire d’aventure, Seyka, guerrière impétueuse qui préfère utiliser son bateau et les courants pour se déplacer. Cette dernière a bien besoin de Aloy pour sauver sa tribu et à l’inverse notre guerrière peut également compter sur les connaissances de Seyka pour mener à bien sa quête.
La relation entre Aloy et Seyka est un point fort dans cette nouvelle trame scénaristique et apporte un vrai plus au jeu, mais là encore je vous laisse découvrir par vous même les spécificités de ce nouveau duo.

La nouvelle zone dispose de son lot de nouvelles quêtes annexes (en réalité deux) qui prolongent le plaisir et surtout la découverte de cette terre mêlant somptueux paysages marins, sables fins et lave en fusion.
Sans réinventer la formule de Forbidden West les développeurs apportent malgré tout quelques nouveautés à l’aventure.

Nouveau terrain de jeu, nouvelles quêtes, nouvelle tribu, nouvel allié mais Aloy pourra également compter sur une nouvelle arme très puissante pour venir à bout des nouvelles machines. Ces dernières ne sont pas très nombreuses, on a le droit à des attaques de petits drones qui surgissent de nids (des œufs de Stingspawn) qu’il faudra vite détruire pour ne pas se laisser submerger. Une machine grenouille (Bilegut) fera aussi son apparition et sera redoutable grâce à ses bonds impressionnants. Si vous avez complété le jeu principal vous saurez déjà que Aloy est devenue une guerrière surpuissante (encore plus si vous avez tout débloqué et obtenu le platine) et ce ne sont pas les nouvelles machines qui vous causeront trop de tort d’autant plus que la nouvelle arme disponible est clairement démentielle !
Précisons également qu’un nouveau creuset est à découvrir afin de débloquer le piratage pour la nouvelle machine citée précédemment.
Le level-design évolue un peu également pour améliorer le gameplay, on retrouve des cristaux explosifs bien utiles lors des combats, des geyser pouvant propulser Aloy ou des balises à positionner aux murs pour atteindre une zone plus élevée.

Niveau exploration rien de bien nouveau, il sera possible pour Aloy de retrouver les collectibles (tenues et autres) que l’on connaît déjà bien. Cependant, notre héroïne pourra combattre en vol et pourra également utiliser le grappin sur certaines machines afin de mettre un coup fatal, ceci ajoute encore plus de dynamisme aux combats.

On peut clairement dire que pour le prix, Burning Shores nous régale et devient incontournable si vous avez apprécié Forbidden West.

Le niveau de détails impressionne toujours

Dynamique et techniquement impressionnant

Nous le savions depuis un moment, Burning Shores n’était destiné qu’à la PS5 pour profiter de toute la puissance et enlever toute limitation technique. On peut d’emblée dire que le jeu de Guerilla Games reste à l’heure actuelle le plus beau jeu PS5 sorti jusqu’à aujourd’hui. Les paysages sont à couper le souffle, les détails fourmillent de partout, le sable vole, l’eau est incroyable, les couleurs magiques, les animations sont au top, le cycle jour/nuit toujours aussi immersif et la nouvelle gestion des nuages, dite dynamique, est bluffante… Bref techniquement il est difficile de trouver à redire à Horizon Forbidden West et encore moins à son DLC spécialement optimisé pour la PS5.

Dans Burning Shores, on a le sentiment de monter en puissance au fil de nos affrontements comme on le ressentait dans le jeu original. Jusqu’au combat de boss final impressionnant (à noter que rien que pour ce moment, le DLC est à ne pas manquer tant la mise en scène est folle, mais je n’en dirai pas plus), ce sentiment ne cessera de croître. Les combats, le gameplay sont toujours également une leçon de réalisation, ils sont dynamiques et les différentes armes avec leurs spécificités proposent toujours autant de variété.

On avait vu dans les différents trailers certaines nouveautés comme la possibilité de plonger sous l’eau avec la monture volante ou plutôt une évolution baptisée Waterwing mais ceci n’aura que peu d’intérêt hormis lors d’une quête principale. Différentes mécaniques introduites dans Burning Shores sont comme cette dernière trop peu utilisées, ce qui est dommage. Ceci dit, il y a fort à parier que le 3ème épisode des aventures de Aloy reprendra toutes ces nouvelles choses en les améliorant encore pour nous en mettre toujours plein la vue. On espère seulement que la narration globale sera un peu plus prenante car je trouve qu’à la différence du premier jeu Zero Dawn, c’est le seul point un peu en retrait, on a toujours du mal à s’immerger dans l’histoire et à aucun moment l’histoire nous prend aux tripes, enfin ce n’est que mon opinion.