Note du test 7/10En conclusion :

Si Wonderlands n'est finalement "juste" qu'un Borderlands avec un skin fantasy, les amateurs de la licence apprécieront de retrouver le côté décalé et l'action incessante. Et si vous n'avez jamais touché à Borderlands, ça peut être une bonne entrée.

Les plus

Borderlands version fantasy
L'humour décalé
Jouable en coop

Les moins

Textes bien trop petits
Pas vraiment de différence avec Borderlands
Des impacts peu percutants
Le côté JDR réduit à un skin

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    rédacteur
    Lonewolf


  • ps5

    Tiny Tina's Wonderlands
    Editeur : 2K Games
    Développeur : GearBox Software
    Genre : Action | Tir
    Etat du jeu : Jeu disponible
    Date de sortie : 25 Mars 2022
    Trophées : Oui
    Support

    Disponible aussi sur : ps4

    Test Tiny Tina's Wonderlands

    Publié le Vendredi 15 Avril 2022 à 09:12 par Lonewolf
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    En 2013, Gearbox sortait, comme DLC à Borderlands 2, Tiny Tina et la Forteresse du Dragon : Une Aventure Merveilleuse (DLC ressorti récemment en stand alone au passage). On avait là une extension centrée sur la fantasy et le jeu de rôle. 9 ans plus tard, le studio remet ça avec un jeu complet : Tiny Tina's Wonderlands. Reste à savoir ce que ça vaut.

     

    Du JDR avec des flingues !


    Vous avez atterri, avec vos camarades, au milieu de nulle part, avec juste Tina pour vous tenir compagnie, ainsi que son amour du jeu de rôle Bunkers & Brutasses (je me demande bien quelle est l'inspiration de ce titre...). Il est donc temps de se lancer dans une campagne épique, avec Tina en maître du bunker ! L'intro annonce la couleur : ce sera totalement décalé façon Borderlands, et c'est bien pour ça qu'on se lance dans la partie.

    On retrouve d'ailleurs tout de suite la patte Borderlands : un cel shading soigné (malgré quelques petits soucis de texture par ci par là), des vannes placées toutes les 2 minutes (au risque d'être parfois un peu lourd, on adhère ou pas), et des flingues à gogo.
    On commence par le commencement : la fiche de personnage. Là où Borderlands impose un personnage entièrement créé de base (tout en vous laissant choisir entre plusieurs), il vous appartiendra cette fois de choisir sa classe, son apparence, son nom... Bref, tout comme dans un vrai JDR. C'est relativement peu utile dans la mesure où le jeu se joue de la même façon quelle que soit la classe, mais ça fait toujours plaisir.

    Côté technique, nous avons donc affaire à du Borderlands pur jus : gros cel shading propre et anguleux, direction artistique qui fait le boulot sans chercher l'originalité, mais offre une vraie cohérence à l'ensemble, et un doublage au top. On est vite en terrain connu.

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    Oh le joli dragon

    Borderlands Fantasy


    Pour le gameplay, ne tournons pas autour du pot : pour l'essentiel, c'est Borderlands, avec un skin fantasy, sans autre modification. On retrouve les mêmes classifications des objets, les mêmes marques d'armes, les mêmes arbres de compétences, tout y passe, y compris le principe, quand notre santé est vide, de se relever en tuant un ennemi avant que la barre de survie se vide.

    Il y a toutefois quelques grosses nouveautés. Certaines quêtes annexes vous enverront par exemple dans des zones fermées où vous devrez simplement survivre à des vagues d'ennemis pour récupérer le coffre à la fin.
    Le gros ajout est celui d'une carte du monde, à la façon des RPG japonais, où vous ferez le chemin entre les différentes zones principales. Vous pourrez également y faire des rencontres aléatoires (soit vous laisser atteindre pour plus d'XP, soit les repousser d'une attaque de mêlée), et explorer à la recherche de contenu secondaire (et ce n'est pas ce qui manque).

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    La patte graphique de Borderlands

    Le JDR light


    On pourra toutefois regretter que l'aspect JDR ne soit qu'un prétexte pour certaines vannes, comme Le Seigneur des Ténèbres qui contacte le joueur et joue son rôle de méchant, ou Tina qui intervient.
    En effet, à part quelques détails visuels sympathiques (les rivières provoquées par des canettes, par exemple), cet aspect ne sert littéralement à rien. Certes, les Borderlands sont des FPS en temps réel, mais le système de classes, de caractéristiques, aurait pu être plus poussé, tout comme il aurait pu y avoir, sinon des jets de dés, au moins des choix de dialogues.

    Ici, rien de tout cela : on a du Borderlands pur et dur, avec du JDR pour le skin et le prétexte. Tant mieux pour les amateurs de la franchise, mais un peu plus dommageable pour qui voudrait tenter pour l'aspect JDR/fantasy, tant c'est basique et générique de ce côté.

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    Un duo à l'air fort sympathique...

    Décalé et intéressant


    Si Tiny Tina's Wonderlands souffre donc de ses choix un peu bancals concernant son univers et sa sous-exploitation, il n'en demeure pas moins une expérience intéressante et une proposition originale dans l'univers de Borderlands : défoncer des squelettes, dragons, et autres créatures du genre avec des gros flingues a un côté défouloir qu'on ne retrouve pas souvent dans ce genre de background.
    Le jeu, comme Tiny Tina et la Forteresse du Dragon, peut également servir de parfait point d'entrée à la série principale, dans la mesure où il en est déconnecté et propose un univers "à part" avec Bunkers & Brutasses.

    Rajoutons qu'en mode Coop, c'est évidemment un défouloir ultime, et que le jeu propose de répartir le butin comme de se mettre en compétition pour l'avoir, et on obtient un titre parfait pour défoncer du mob entre potes un samedi soir.

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    Test Tiny Tina's Wonderlands - 3 minutes de lecture