Note du test 7/10En conclusion :

Outriders est une bonne surprise une fois accepté le thème et le genre abordé. Doté d'un gameplay ultra nerveux, on jubile à faire évoluer son personnage et son équipement dans cet univers aux multiples possibilités, seul ou entre amis. Le loot et le look des armes et éléments d'armure régalent le joueur. La fluidité et les différents biomes proposés y sont également pour beaucoup. On apprécie également un jeu sans microtransactions.

Les plus

Enoch
Un gameplay nerveux
Seul ou en coopération
Le loot excellent
Une fluidité exemplaire sur PS5
On en redemande

Les moins

Mise en scène sommaire
Répétitif oui
Ennemis répétitifs également
Une connexion obligatoire
Le côté bourrin qui déplaira aux plus stratèges

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    rédacteur
    Pilou


  • ps5

    Outriders
    Editeur : Square Enix
    Développeur : People Can Fly
    Genre : Action | Tir
    Etat du jeu : Jeu disponible
    Date de sortie : 01 Avril 2021
    Trophées : Oui
    Support

    Disponible aussi sur : ps4

    Test Outriders

    Publié le Lundi 19 Avril 2021 à 10:04 par Pilou
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    Présenté il y a presque deux ans, Outriders débarque en ce mois d'avril sur PlayStation 4 et 5. Lustrez votre plus belle armure et armez-vous de vos meilleurs équipements, Enoch est votre nouveau terrain de jeu et il est rempli de promesses.

     

    Enoch, un monde envoûtant


    Outriders est le fruit du studio polonais People Can Fly auteur de la série Painkiller, Bulletstorm ou encore de certains titres Gears of War. En résumé des FPS ou TPS nerveux et plus familièrement bourrins. Outriders suit la même lignée en nous proposant un TPS énergique et à l’action importante avec une variante RPG, le tout dans un univers Cyberpunk sombre.
    Multi plateforme, Outriders est disponible sur PlayStation 4 et 5.

    Outriders nous parle d’une vision sombre de l’Humanité. Contraints de fuire la Terre, des colons partent dans l’immensité de l’Espace pour trouver une nouvelle planète hospitalière. C’est Enoch qui est choisie… Le jeu débute par la colonisation de cette dernière par les premiers colons descendus du vaisseau, le Flores.
    Le joueur fait partie de ces pionniers, les Outriders. Mais la planète n’est pas le paradis tant espéré et une tempête surnaturelle, l’Anomalie décime les compagnons du joueur. Notre avatar est contraint de rentrer en cryostase durant 30 longues années. A son réveil, le chaos et l’anarchie sont de mise et notre acolyte se voit doter de pouvoirs. Son crédo est d’avancer et de découvrir ce que révèle cette planète.
    La mise en scène est très sommaire, le scénario ne part pas dans des méandres complexes mais il a le mérite de tenir le joueur en haleine via des cutscenes in-games simplistes mais convaincantes. L’Univers imaginé par People Can Fly propose un contexte accrocheur et aux possibilités immenses.

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    Un exemple d'Outriders évolué

    L'Anomalie vous veut du bien


    Notre héros, homme ou femme (personnalisé en début de partie) doit choisir entre quatre classes disponibles : le Pyromage, le Technomage, l’Illusionniste et le Telluriste.
    Chaque classe dispose de capacités et d’une orientation propres. Le Pyromage excelle dans le sort de feu et tire son épingle du jeu à moyenne portée.
    Le Technomage est la classe soutien qui use d’armes à distance et de gadgets avec une orientation sur l'élément glace.
    L’illusionniste joue sur la téléportation et la courte portée. Le temps est son allié.
    Enfin, le Telluriste est le tank de la fratrie et adepte des ondes de choc et empalements.

    Au gré des niveaux, le joueur débloque des pouvoirs. Trois de ces pouvoirs sont ainsi affectés aux touches R1, L1 et R1+L1. Attention, la classe n’est plus modifiable une fois choisie.
    Le nerf de la guerre, ce sont les armes de notre Outrider. Le joueur dispose de deux armes et d’un pistolet. L’aspect TPS nous rappelle indéniablement un certain The Division. Très classique, le gameplay propose de nettoyer des zones de combats infestés par diverses sbires pour ensuite passer à la prochaine. Il faut impérativement se mettre à couvert derrière les éléments du décor pour récupérer et analyser le niveau. Mais attention aux tirs d’obus, aux grenades et autres altérés qui vous mitraillent de pouvoirs si le joueur reste trop statique.
    La barre de vie est à surveiller sous peine de recommencer une zone de zéro.
    Les pouvoirs se rechargent avec le temps et on les adapte à son style.

    Personnellement, le trio Eruption / Balles Volcaniques / Nourrir les flammes du Pyromage offre une bonne classe offensive. Nourrir les flammes récupère de précieux PV tandis que Eruption et Balles Volcaniques brûlent et blessent les ennemis même cachés.

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    A trois le jeu est encore plus fun

    Du loot, beaucoup de loot


    En plus des pouvoirs que l’Outrider débloque lors de certains passages de niveaux. Le héros monte en puissance, gagne plus de points de vie et acquiert des points de classes à dépenser sur un sphérier propre à la classe. On y débloque ainsi des compétences passives selon trois sous-classes. Il est également possible de tout réinitialiser et de les redistribuer.
    On obtient des récompenses de personnalisation de son convoi, cela n’avance à rien mais modifier la couleur de son camion d’exploration ou encore son carénage personnalisent son avancée.
    La campagne se voit comme une expédition, on avance sur les différents biomes d’Enoch et chaque début de niveau sert de HUB au joueur. A cet endroit, ses alliés PNJ offrent leurs services. Il est ainsi possible de modifier ses armes : pouvoirs associés, augmenter la rareté, les statistiques, le niveau. Les éléments d’armures sont également modifiables. Il faut bien évidemment des ressources comme le fer, le cuir ou encore le titane.
    Les HUB permettent également d’acheter ou de vendre chez le marchand. La personnalisation est excellente. Avoir une arme qui génère des explosions de zones ou encore une armure qui gèle les ennemis trop proches est un exemple parmi tant d’autres.

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    L'un des pouvoirs du Pyromage en action

    Un jeu nerveux


    Ce que le studio a voulu c’est rendre un jeu ultra nerveux, dynamique jouable seul ou jusqu’à trois. Ce pari est réussi.
    Ce nombre est assez étrange du fait de la complémentarité des quatre classes mais le jeu à trois reste intéressant mais sommaire. Pas besoin de stratégie, de plan, on tire, on utilise ses pouvoirs pour annihiler les ennemis. On ressuscite un allié et on repart à l’assaut. Il y a certes un côté brouillon mais comme un bon Call of Duty, on se vide la tête en avançant.

    Un peu comme dans Diablo, on débloque les niveaux du Monde. Chaque niveau passé augmente la puissance des ennemis et en contrepartie, le pourcentage de rareté change, le butin est plus ou moins important. Cette difficulté peut toujours être augmentée ou réduite via le menu.

    Un gros reproche pour le joueur solo est la nécessité d’être connecté continuellement à Internet pour jouer mais les personnages sont sauvegardés en ligne (en connectant un compte Square Enix) permettant de reprendre sa partie sur une autre plateforme : cross-save, cross-play, un bon point pour Outriders.
    Malgré les mises à jour, il arrive encore qu’il soit impossible de démarrer une partie ou d’être déconnecté. Mais quel jeu n'a pas eu de problème à son lancement ?

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    L'arbre de compétences où il faut distribuer ses points de classe

     

    Un contenu généreux


    La campagne nous envoie aux quatre coins d’Enoch, occasion de découvrir divers biomes. Alors oui le concept de gagner du terrain en nettoyant une zone puis en débloquant l’accès à la suivante est répétitif et classique mais elle a un côté grisant et prenant.
    Le loot y est pour beaucoup. La rareté, le design des armes et pièces d’armures, leurs pouvoirs, ce looter shooter offre un contenu complet.
    Après les quelques heures de la campagne et les missions annexes, facultatives, les Expéditions sont proposées aux joueurs. Très difficile, le challenge est chronométré. Plus on termine une expédition rapidement, plus le butin est important. On acquiert également de nouvelles ressources donnant un accès à plus de loot puissant et plus rare.

    La réalisation est réussie. Développé sous l’Unreal Engine 4, le jeu offre de beaux panoramas mais pas toujours du même niveau de qualité. Jungle, zones de guerre, bunkers, désert, village, le jeu se veut varié.
    Les chargements sur PlayStation 5 tirent parti du SSD et sont donc rapides et la fluidité est exemplaire. Jouer en 60fps à un TPS est très confortable.

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    La classe non ?

     




    Test Outriders - 5 minutes de lecture