Note du test 8/10En conclusion :

Lost Ember est un jeu indépendant narratif attirant qui nous tient en haleine de bout en bout avec une histoire attachante et une ambiance magique. La bande son et la direction artistique sont indubitablement des pièces maîtresses ce hit indé. Petite déception pour les collectibles qui n’apportent comme souvent qu'un gonflage de la durée de vie. Enfin disponible pour le casque virtuel sur PC, on espère que le studio proposera un portage du jeu sur le Playstation VR.

Les plus

De beaux panoramas
Louve attachante
La Direction Artistique
L'OST envoûtante

Les moins

Quelques chutes de framerate
Bugs de collisions
Le jeu aurait mérité les voix FR

  • Image personnalisée de votre compte
    rédacteur
    Pilou


  • ps4

    Lost Ember
    Développeur : Mooneye Studios
    Genre : Aventure
    Etat du jeu : Jeu disponible
    Date de sortie : 22 Novembre 2019
    Trophées : Oui
    Support


    version éditeur

    Test Lost Ember

    Publié le Lundi 09 Décembre 2019 à 22:34 par Pilou
    Partager sur

    PSMag a toujours eu un grand intérêt avec les jeux de la scène indé. Lost Ember que nous testons aujourd'hui est l’un de ceux-là. Fruit d’un Kickstarter lancé en octobre 2016, le titre du studio Mooneye est enfin disponible sur Playstation 4 et propose un voyage dépaysant. Bonne pérégrination avec ces quelques lignes en notre compagnie.

     

    L’eau nous emmènera


    En premier lieu, si vous n’avez pas vu les trailers, Lost Ember est un jeu d’exploration et d’aventure … et uniquement cela. On pense tout de suite à un certain et culte Journey. L’histoire évolue au fur et à mesure de l’avancée du joueur et le plonge au milieu de la nature où divers sentiments nous chamboulent.

    Le joueur se retrouve dans la peau Louve, la réincarnation de Kalani, une jeune fille du peuple Yanran, une civilisation proche des Mayas. Très spirituel, chaque Yanran doit travailler pour le bien-être de son peuple. En réussissant ce credo, le membre peut ainsi espérer s’élever et se rendre à la Cité de la lumière. S’il n’y parvient pas, il se réincarne en animal sauvage. La base du scénario est ainsi posée.
    Assez rapidement, Louve fait la connaissance d’un esprit lumineux: la braise égarée. Tous deux partent pour un périple où la finalité est de trouver cette Cité de la lumière, dernier sanctuaire lorsqu’un Yanran trépasse.

    Cette odyssée pour nos deux comparses passent par la traversée de multiples biomes très réussis. Grotte, temple, forêt, lieu aquatique, désert, sommet enneigé, le jeu nous fait voyager et pousse à l’exploration. On peut penser que ne faire que de l’exploration peut être lassant mais il n’en est rien. Le petit studio arrive à renouveler les situations pour nous surprendre pendant les quatre à cinq heures de Lost Ember. Petite mention spéciale à la plaine se traversant de nuit où des lucioles s'envolent à notre passage.

    Responsive image
    Voici Louve

    Le feu nous libérera


    Louve et son compagnon lumineux doivent explorer certaines zones bloquées par des murs lumineux empêchant l’orbe de traverser. Pour palier à ce petit contretemps, notre canidé doit chercher les lieux de souvenirs matérialisés par des traînées de fumée rouge. En les activant, des bribes de vie de Kaluni nous sont révélées, faisant évoluer l’aventure mais surtout l’histoire qui devient de plus en plus attachante. Des flashbacks se matérialisent sous forme de souvenirs fantomatiques reconstruisant par exemple les ruines d'un village ravagé par les flammes.

    Pour parfaire son exploration et traverser certains passages impraticables pour une Louve, notre belle a été marquée et dispose d’une compétence pour le moins exceptionnelle : prendre le contrôle d’autres animaux qu’elle croise comme un bison, un poisson, une chèvre, un oiseau, une taupe. Ils définissent autant de situations pour avancer. La taupe, par exemple permet de creuser et passer certaines constructions. Le colibri traverse de grandes contrées tout comme le poisson qui descend le pan d'une montagne grâce à un cours d'eau. Chaque animal a ses propres capacités et l'un des challenges est de trouver les six créatures légendaires, des animaux purs.
    A tout moment, le joueur peut revenir à l’état de loup.

    Responsive image
    Voici la matérialisation des souvenirs

    Et la lumière nous guidera jusqu’à notre demeure


    Pour augmenter indéniablement la durée de vie du jeu, les développeurs ont disséminé du collectible dans les sept chapitres qui composent le jeu. Champignons, objets de cette civilisation sont assez nombreux et pas franchement captivant à ramasser, surtout qu’ils n'ont aucune utilité dans l'aventure si ce n'est une brève description de leur fonction. Des fanarts sont également visionnables dans le menu.

    En plus de ce récit grisant, la Direction Artistique est grandiose et offre de splendides panoramas vivants et colorés. Notre Louve est assez détaillée et la caméra est gérée d’une main de maître, un problème qui peut être récurrent dans d’autres jeux en 3D.
    La bande son est tout bonnement magique: piano, guitare et quelques notes aux consonnances d’Amérique du sud nous immergent dans cette fable bucolique.
    Le jeu traduit dans de nombreuses langues au niveau des textes aurait mérité une traduction totale en français. On perd un peu de la constante exploration en lisant le texte de notre compagnon (la vo reste tout de même excellente) surtout que le jeu est accessible aux plus jeunes.
    Pour les reproches, ils sont minimes: on rencontre quelques chutes de framerate et bugs de collision mais rien de dérangeant et bloquant.

    Responsive image
    Le jeu propose de magnifiques panoramas

     

     




    Test Lost Ember - 3 minutes de lecture