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    NoBloodyKnows


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    LEGO : La Grande Aventure 2 – Le Jeu Vidéo
    Editeur : Warner Interactive
    Développeur : TT Games
    Genre : Action | Aventure
    Etat du jeu : Jeu disponible
    Date de sortie : 27 Février 2019
    Trophées : Oui
    Trophée Platine 1 Trophée Or 1 Trophée Argent 12 Trophée Bronze 37 | Trophée Secret 5
    51 trophées au total

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    test de LEGO : La Grande Aventure 2 – Le Jeu Vidéo

    Version Éditeur

    Test LEGO : La Grande Aventure 2 – Le Jeu Vidéo

    Publié le Samedi 09 Mars 2019 à 08:41 par NoBloodyKnows

    "Au Danemark, on n’a pas de pétrole mais on a d’l’aggloméré". On avoue tout, on ne saurait vous tromper. La phrase d’accroche est un peu facile et pour tout vous dire nous n’avons qu’une idée vague de la nature de ce pays Nordique. Voilà c’est dit. Gardons une certitude : les créateurs danois de la marque LEGO ont eu un jour une inspiration sans égale et on se demande bien quel impact ils espéraient.

    Enfonçons une porte béante en supposant que cela doit dépasser leurs espérances initiales. Logique quant on voit l’évolution technologique sans pour autant dénier le phénomène de l’approbation du public.

    Le plus costaud? Dorénavant LEGO, ce grand coquin, a su se diversifier en fusionnant l’éternel mastodonte du jouet au produit multiculturel sans limite de boulimie des médias. Osant même le pari de l’alchimie du 7ème art et du jeu vidéo. Tentative toujours risquée.

    Or même à l’ère du walkman, nous n’aurions pas parié une brique non plus.

    Pour notre hobby ( ben oui nous sommes sur PSMAG les amis!!!), la liste de création ressemble à une grande aventure. LEGO s’est démené dans de splendides parodies Star Wars, Batman, Harry Potter, Jurassic Park (non on ne dira jamais “ World”!!!)...On continue? Non. Vous le savez déjà.

    Et si il y a eu quelques essais avant, c’est en 2005 que la saga a initié sa Légende sur nos jolies PS2. 14 ans plus tard, c’est l’hécatombe. Et les diatribes acerbes qui réclament la révolution.Coup de bol, c’est l’objectif de La Grande Aventure LEGO 2 (LGAL2) qui entend bien secouer le cocotier cubique. Avec brisques et broncas.

     

    Emmet elle est où ma caisse?

    Couvé par TT Games sous l’édition de Warner Bros Interactive, LGAL2 amène sa pierre d’entrée: s’émanciper de son modèle cinématographique. Un mal pour un bien et ce pour 2 raisons.

    La première est qu’ici vos serviteurs du No Bloody Knows ont gardé un goût neutre lors du visionnage de l’oeuvre en avant-première malgré un accueil chaleureux et un deus ex machina efficient. Ca c’est notre démon subjectif.

    En second pilier plus objectif, nous ne voyons qu’un avantage à ce qu’un jeu issu d’une série habituée au pastiche loufoque ne rentre pas dans le piège de la contrefaçon d’un long-métrage animé réalisé dans le même état d’esprit. Éviter que le serpent ne se morde la queue en résumé.

    Vous retrouverez donc la panoplie de héros du matériau original agrémentée de bien d’autres, qu’ils soient raccords ou non, afin de progresser dans l’épopée proposée. Enfin plutôt dans l’abondante exploration mise en place. En s’engageant sur cette voie LGAL2 gagne en spontanéité ce qui est perdu en mise en scène. Pas de longues cinématiques poilantes, l’univers présente les anim’ rigolotes in-game ( la course d’Emmet mythique, le running gag dans toute son excellence!), marques de l’apanage de la farce.

    Une décision forte qui fera écho à une partie du public en laissant le reste sur la touche. Proposant un scénario très décousu et des cut-scenes imbriquées de manière bordélique, le jeu choisit de laisser s’exprimer vos talents de découvreur de mondes. Quitte à en balancer sa narration dans le vortex.

    test de LEGO : La Grande Aventure 2 – Le Jeu Vidéo
    La fin du monde c'est super rigolo

    Lucy in the Sky with Diamonds

    On ne vous spoilera pas davantage car ce n’est pas notre marque de fabrique ( ahah!). Si le film tente par ses épaisses ficelles d’être un peu fou, le jeu est barré comme pas possible. Et ça, ça nous plaît. Devinez pourquoi?...

    La distance ne s'arrête pas là. Arrêtons de râler tous ensemble sur la corde usée des avortons de la saga. Dans LGAL2 ça va changer camarade! Et pas qu’un peu.

    Exit les mini-kits, exit les rassemblements de pièces pour l’avancement du script du niveau. Là vous allez tout péter. Tout. Puis reconstruire pour re-tout-péter avant de comprendre la logique. Un arsenal d'objets est indispensable pour franchir les obstacles afin de mener à bien les objectifs principaux mais aussi pour aller chercher ce bonus inatteignable, même en y mettant de la bonne volonté ( et avouons-le de la maladresse aussi).  

    Désormais vous allez collecter des briques colorées. Nombre d’entres elles seront nécessaires à la constitution de vos objets disponibles, en admettant que vous ayez trouvé les plans nécessaires précédemment. Et le tremplin c’est notre meilleur joueur!

    D’un sens, c’est un coup de maître car on a l’impression de vivre une expérience proche des enfants porteurs de sacs-banane que nous étions. De l’autre ce choix nous oblige à casser des objets souvent proches pour y arriver. Proches. Très. Trop. Le concept est là mais il sera à exploiter complètement dans un prochain épisode. Comment ça “déjà vu?” . Oui LEGO World exploitait cette mine. Et LGAL2 en est son descendant à ses briques et périls.

    test de LEGO : La Grande Aventure 2 – Le Jeu Vidéo
    Flashy... et réussi

     

    The brick who sold the world

    C’est dans cet univers surbriquaminé que les couloirs fermés se sont désolidarisés. Vous allez voir du pays sur des planètes semi-ouvertes car certains passages sont soumis à quelques conditions. Rempli de quêtes annexes malheureusement très Fedex (“Tu vas aller me chercher ça oui?!!”) pas toujours claires dans leur concrétisation, le soft joue la carte du faux rythme en dépit de l’immensité: in fine, une impression de lenteur générale se dégagera. Il y a c’est certain beaucoup de choses à faire, ce qui augmente considérablement la durée de vie dès le premier run mais ce ne sont ni les moyens de transports multiples mollassons ni la caméra aux poires qui donneront ce souffle épique de la Conquista.

    On appréciera cependant la présence d’icônes démarquant la parité entre le principal et l’annexe mais cela restera lourd pour l’expérimenté et obscur de force pour le novice. Pour les plus jeunes, n’en parlons même pas (et on a testé!).

    Pourtant il y a des planètes si réussies. L'espace c’est top , le Far-West c’est chouette et la musique c’est dans la peau. Néanmoins même si cela est annoncé avec des mondes “histoire” et ceux “ découverte”, la totalité semble vide. Dans certains cas, c’est volontaire (on pense à la planète où tout est à refaire) et dans d’autres, c’est fâcheux. C’est bien simple : on a le sentiment que le soft veut vous en offrir plus tout en étant bridé. On se laissera souvent amener à des tâches secondaires avant de se souvenir de l'existence d’un fil rouge. Un effet Jak and Daxter 3 de 2019.

    test de LEGO : La Grande Aventure 2 – Le Jeu Vidéo
    Mad Max Fury LEGO


    LEGO mal placé

    Quand nous avions rencontré Richard Greer, Assistant Game Director de ce jeu, celui-ci nous avait confirmé une partie de son rôle : rendre les combats funs. Et son sourire ne nous a pas menti. C’est facile, court, suffisamment intense. D’accord on bourrine la même touche mais le lock-auto sait nuancer la vue foireuse et quelques subtilités sont au menu.

    Coups spéciaux aux QTE permissifs, attaques sautées, localisations de dégâts...LGAL2 n’est certes en rien un Beat Them Up et comparativement à ses prédécesseurs, il propose des affrontements moins nombreux mais bien plus cohérents. Et coup de bambou, les boss sont LA réussite de ces phases de gameplay en alliant un minimum de réflexion, pralines et placement, le tout supporté par une OST de dingue.

    On se laisse aussi séduire par la collectionnite aiguë et une customisation exponentielle . Nous restons ébahis également face aux possibilités de l’interface, complète et facile d’accès. Malgré sa complaisance à se subdiviser en menus eux-même enfants de sous-menus ( vous aimerez / détesterez  à votre guise les gâchettes de votre pad).

    Au rayon de l'indéfendable se trouverons en premiers accusés les doublages. Net recul en arrière et à l'exception de la narratrice Lucy, tout le monde se contentera de parler en chewing-gum (onomatopés pas toujours heureux en gros). Quand on voit la qualité VO/VF d’Emmet dans les films, cela pique un peu en retirant à chaque protagoniste tout charisme.

    On notera aussi que les brigands tearing/clipping sont les complices. Sans parler des chutes de framerate, antagoniste principal en mode 2 joueurs, où la vision de l’axe X est de plus fortement amputée. Associons ce constat à une profondeur de champ insuffisante, le tout en dépit de décors simples constitués de briques LEGO, preuve de bon goût toutefois. On se prendra aussi un petit choc en raison de la disparition des pouvoirs des individualités pour mieux se concentrer sur ce qu’elles peuvent nous offrir dès leur découverte. Pour tout le monde et heureusement aussi pour l'homme-pastèque!

    Un nouveau départ en trombe? Non.

    Un faux-départ? Non plus.

    Une lueur d’espoir? Cela en prend forme.

     

    Note du test 6.5/10En conclusion :

    La Grande Aventure LEGO 2 est un crève-coeur plein d’espérances. Ca ose, ça change, ça passe un coup de plumeau. Ca chatouille mais ça nous gratouille quand même. Il est certes difficile d’effacer les erreurs d’antan, en ajouter d’autres n’était en outre pas nécessaire. Ca claque sans pétarader et ça foire son feu d’artifice. Plus proche de l’esprit de base, La Grande Aventure LEGO 2 semble céder aux sirènes du reboot qui s'assume à moitié, sans le dire tout haut. Ce n’est pas pour cela que nous tenterons de couler le bateau-pirate: le soft pêche juste dans l’approfondissement de ses convictions. En revanche, faisons un instant abstraction de l’existant. On pourrait alors juste se dire que le jeu est à l’image de son concept: un patron encore au stade du croquis, attendant plusieurs points d’assemblage pour se matérialiser; On croise nos doigts de LEGO. Et pensez bien que ce n’est pas facile, mais on le fait quand même.

    Les plus

    Parfois novateur et osé
    Parfois fun et coloré
    Parfois immense et varié
    Tout le temps...la course d'Emmet!!!!!

    Les moins

    "Technic" sans le LEGO
    La caméra farceuse
    Le rythme irrégulier
    Se cherche encore.


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