Note du test 8/10En conclusion :

On pourrait encore parler beaucoup de Days Gone. Le jeu ne démérite pas (et ce n’est pas nombre de critiques acerbes à sa sortie qui doivent ternir le travail accompli par Bend Studio) et offre une aventure de longue haleine dans un open world intéressant. La réalisation est une réussite malgré quelques dérapages minimes. L’histoire est prenante. Le jeu retient l’attention du joueur et propose une nouvelle exclusivité Playstation 4 sur laquelle il faut s’attarder. Pari gagné pour Sony et Bend Studio avec ce chouette univers.

Les plus

L’univers post-apocalyptique en open world
La durée de vie
La réalisation au top
Les freakers et leurs Hordes
Le Crafting dosé
De bonnes idées de gameplay
Bonne sensation de survie
Deacon, son personnage, sa vie

Les moins

Quelques bugs de jeunesse
Baisse de framerate lors de certains passages
IA des humains
Découpages étranges des cinématiques
Les chargements

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    rédacteur
    Pilou


  • ps4

    Days Gone
    Editeur : Sony
    Développeur : Bend Studio
    Genre : Action | Aventure
    Etat du jeu : Jeu disponible
    Date de sortie : 26 Avril 2019
    Trophées : Oui
    Prix de lancement : 59,99 €
    Support


    version éditeur

    Test Days Gone

    Publié le Jeudi 09 Mai 2019 à 12:32 par Pilou
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    Days Gone est la nouvelle exclusivité de Sony à sortir sur Playstation 4. Le jeu est attendu au tournant et a fait parler de lui ces derniers mois : report de plusieurs semaines, jeu critiqué avant sa sortie , … On attend beaucoup du jeu et c’est avec une grande joie que nous le testons chez PSMag !

     

    Comme un goût de The Last of Us


    Annoncé il y a trois ans lors de l’E3 2016, Days Gone est en développement depuis six ans chez Bend Studio, studio à l’origine de la série des Syphon Filter sur les premières Playstation ou encore Resistance Retribution et Uncharted : Golden Abyss sur les consoles portables de Sony.
    S’attaquer à un open world après le passage de la tornade de Red Dead Redemption 2 n’est pas une chose aisée. Days Gone s’en sort très bien en proposant des éléments réussis même s’il n’est pas exempt de défauts.
    Dans Days Gone, on incarne Deacon St. John, un biker à la Sons Of Anarchy et membre du gang des Mongrels. Dès les premières minutes, et après un flashback comme il y en aura quelques-uns tout au long de l'aventure, Deacon est contraint d’abandonner sa femme, Sara, blessée, aux prémices de l'infection qui décime et transforme les humains en Freakers. Les Freakers sont une espèce qui tient plus des créatures de “Je suis une légende” qu'aux zombies putréfiés de Walking Dead. Deux années plus tard, Deacon, accompagné de son compagnon d’arme, Boozer, survivent en tant que chasseurs de primes. Place à Days Gone.

    Days Gone nous pose là sans plus d'informations, c'est en avançant dans l'aventure que se dessine l'histoire du jeu imaginé par Bend Studio. Pas forcément bien amené lors de certains passages du fait essentiellement d’un hachage des flashbacks assez dérangeant, mais le jeu pousse à en apprendre plus, connaître les différents personnages entourants Deacon et bien évidemment des Freakers qui sont au cœur de Days Gone.
    Dès les premières minutes, on sent l’inspiration et certains points communs avec la série The Last of Us (peut être les chargements). Mais ça en reste là puisque les deux jeux sont différents dans le fond.

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    Voici le début de Days Gone

    Un open world où il ne fait pas bon vivre


    Days Gone se déroule dans l’Oregon avec ses montagnes, ses forêts, ses lacs, ses grottes, bref un décor intéressant pour zoner au guidon de sa titine. Tout serait parfait sans la pandémie qui a ravagé le monde et où les humains tentent de survivre. Deacon s’y attèle et propose ses services aux différents camps de la région. Chaque freaker abattu est synonyme de prime. Même chose pour la chasse et la cueillette, qui permet de gagner quelques points de confiance et des crédits.
    En rapportant les oreilles de ces créatures et en réalisant tout un tas d’activités, Deacon augmente sa confiance auprès des camps, donnant accès à de l’équipement plus puissant et facilitant les différentes missions.
    Chaque camp lui propose des jobs de chasseur de prime comme abattre ou arrêter un personnage. Le scénario de Days Gone suit une trame principale tout en ajoutant diverses autres que l’on peut faire ou non. En plus de ces missions, Deacon peut nettoyer des zones infestées, disséminées sur l’immense carte, en brûlant les nids des Freakers, mais aussi nettoyer des camps de factions ennemis, ou encore pister des personnages. Des événements aléatoires surviennent également. Tout cela octroie de l’expérience que Deacon peut dépenser dans trois grandes catégories : dégâts de mêlée, combats à distance, et survie.
    Même chose pour les laboratoires de Nero (dont on ne parlera sans plus de précisions pour conserver la surprise) mais qui permettent d’augmenter santé, endurance ou encore concentration. La concentration permet à Deacon de ralentir le temps et ainsi améliorer grandement sa précision au tir.
    Côté interface, c’est clair, accessible, la roue pour choisir son arme ou équipements est parfaite.

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    Deacon et sa moto

    Les Freak c’est chic


    Days Gone pousse à l’exploration pour ramasser des éléments destinés au crafting : bandages et boost d’endurance, de concentration, pièges, cocktails molotov, attracteurs qui permettent d’attirer les Freakers. Le crafting est limité mais suffisant.
    Bien évidemment l’Orégon regorge de lieux : villes, grottes, lacs, immenses étendus infestés de ces créatures en petite nombre mais également en Horde. On ne trouve jamais les créatures au même endroit, et elles sont plus présentes la nuit que le jour.
    Le stress est palpable comme dans les tunnels où de mauvaises rencontres ont souvent lieux, surtout quand on est obligé de déplacer des épaves de véhicules.
    Les Freakers se basent sur le son et vous chargent si ils vous détectent. L’infiltration est de mise lors de certains passages et affronter une horde se prépare un temps soit peu. Généralement, l’environnement permet également d’en venir à bout : bidons d’essence à faire exploser, porte à fermer pour ralentir la horde et bien évidemment l’arsenal de Deacon.
    Pour revenir aux armes de notre biker, Deacon a accès à une arme de poing, une arme principale, une arme spéciale dont l’arbalète et ses différents carreaux et enfin une arme de mêlée dotée d’une durabilité. Deacon débloque également des plans et peut ainsi créer de nouveaux équipements, une batte cloutée, le pied contre les Freakers.

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    Venir à bout d'une Horde se prépare !

    Je ne crains plus personne en…


    Traverser le vaste Oregon, Deacon dispose de sa moto, évoluant au fil de l’aventure. Comme son équipement, chaque camp dispose d’un garage où Deacon peut améliorer cette dernière (en faisant évoluer le niveau de confiance). Sa monture permet de faire une sauvegarde rapide, de stocker de l’équipement. Il faut la chouchouter pour qu’elle réponde au doigt et à l’oeil. Chute, choc, ces actions détériorent l’état général, réduisant la puissance de la bête. Même chose pour l’essence, il faut toujours surveiller sa jauge. Elle permet également de faire des voyages rapides moyennant quelques galons du réservoir. Bend Studio a également implémenté de la cosmétique pour personnaliser sa monture.

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    La moto de Deacon doit être améliorée

     

    Days Gone en a sous le capot


    Days Gone est un régal pour les yeux. C’est beau, la gestion des effets de lumière, la végétation qui reprend ses droits, sont un gros plus du jeu. On pourrait en écrire des pages sur la réalisation tant elle est réussie. Deacon a la classe, les Hordes de Freakers forcent le respect et le jeu est détaillé. Les conditions climatiques jouent énormément sur l’immersion. Un orage au loin, la brume matinale, la neige qui recouvre progressivement le décor, Bend Studio a soigné son bébé. Le mode Photo permet d'immortaliser ses passages.
    La Version Française n’est pas surjouée et offre des personnages convaincants . Les rales et hurlements des créatures renforcent le stress palpable. La musique n’est pas présente à tous les instants mais elle propose de beaux morceaux avec quelques surprises (à découvrir).
    Quelques problèmes viennent tout de même entacher ce joli tableau avec des bugs de collisions, des chutes de framerate essentiellement à moto, des problèmes de chargements de certains éléments, des désynchronisations dans les dialogues. Les patchs en ont déjà corrigés une bonne partie. On note également des chargements assez longs et mal placés. L’IA des personnages humains est également assez limitée. Leurs réactions sont assez étranges par moment. Ils ont vite fait de vous oublier. D’un autre côté, les gunfights restent plaisants.
    Mais Bend Studio continue de chouchouter son bébé en proposant des patchs régulièrement pour nous proposer une expérience de jeu encore meilleur.

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    Un monde où la nature reprend ses droits !

     

     




    Test Days Gone - 6 minutes de lecture