Test Gears of War: Reloaded

La vague des productions Microsoft continue de déferler sur PlayStation 5. Après Forza Horizon 5, Indiana Jones et le Cercle des Anciens ou encore Hellblade II, c’est au tour d’une licence culte d’entrer en scène. Véritable symbole de la Xbox 360, Gears of War s’offre une seconde jeunesse avec Gears of War Reloaded, le remaster du premier opus qui débarque pour la première fois sur une console PlayStation.

Une légende qui traverse les âges

Sorti en 2006, Gears of War a immédiatement redéfini le standard du TPS grâce à son système de couverture, son ambiance sombre et son rythme effréné. Dix-neuf ans plus tard, voici Reloaded, un second remaster basé sur l’Ultimate Edition de 2015, qui permet enfin aux joueurs PlayStation de plonger dans l’univers brutal imaginé par Epic Games.

À l’époque, l’histoire m’avait marqué, et force est de constater que la magie opère encore aujourd’hui. Le lore reste riche, sombre et captivant. Après des décennies de guerres autour de l’Imulsion, une ressource énergétique convoitée, l’humanité doit affronter une menace surgie des profondeurs de la planète Sera : les Locustes. Le « jour E » marque leur première émergence et un tournant décisif dans l’histoire de la guerre.

L’aventure débute alors que Marcus Fenix, ancien héros de guerre, est libéré de prison par son ami Dom. Ensemble, ils rejoignent l’escouade Delta avec pour mission de retrouver le résonateur, un appareil capable de cartographier les souterrains des Locustes. Une mission désespérée qui changera le cours de la guerre…

Pour les nouveaux venus sur PlayStation, c’est la découverte d’un univers culte. Pour les vétérans, un bain de nostalgie qui rappelle à quel point la franchise a marqué l’histoire du jeu vidéo.

Marcus et son équipe

Une technique modernisée pour la PS5

Ce Reloaded propose une cure de jouvence bienvenue. La campagne profite d’une résolution 4K à 60 fps, avec un passage à 120 fps en multijoueur sur les écrans compatibles. Les textures sont plus fines, les éclairages retravaillés, les effets plus marqués. Le HDR sublime les environnements et l’audio spatial plonge encore plus dans l’action.

La DualSense est exploitée de manière intelligente : retours haptiques immersifs, gâchettes adaptatives qui accentuent la puissance du Lancer, haut-parleur utilisé pour certains effets et même une gestion dynamique de la lumière de la manette en fonction des situations. Un vrai plus côté immersion.

Sur PS5 Pro, le PSSR (PlayStation Spectral Super Resolution) améliore encore le rendu, avec un gain net sur la résolution et une meilleure finesse des ombres. De quoi redonner un vrai cachet à un titre qui approche ses vingt ans.

Le jeu offre de jolis rendus

Une campagne toujours aussi viscérale

La campagne de Gears of War Reloaded conserve toute sa force. Certes, le level design accuse son âge, mais l’efficacité reste intacte. Le système de couverture, le choix des armes et les affrontements contre les Locustes rendent l’expérience nerveuse et viscérale. Les moments cultes sont toujours là, et malgré une durée d’une dizaine d’heures, le jeu parvient à maintenir la tension du début à la fin.

Jouable seul, le titre prend une toute autre dimension en coopération, que ce soit en écran scindé ou en ligne. L’entraide, la couverture mutuelle et les réanimations renforcent l’immersion.

Le système de couverture toujours aussi réussi

Un multijoueur solide mais sans surprises

Côté multijoueur, Reloaded ne révolutionne rien mais propose une offre généreuse. Lors de la bêta publique cet été, nous avons déjà pu entrevoir la chose. La version finale confirme ces bonnes impressions.

Le cross-play permet aux joueurs PlayStation et Xbox de s’affronter sans friction, ce qui donne une saveur particulière aux matchs. Sept modes sont disponibles, répartis sur 19 cartes remasterisées, avec des classiques comme le match à mort en équipe ou le roi de la colline. Les affrontements sont nerveux, intenses et fun, surtout entre amis.

A plusieurs c'est toujours mieux !