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Test The Last Stand : Aftermath

Publié le Vendredi 07 Janvier 2022 à 18:49 par Pilou

En conclusion :

The Last Stand: Aftermath s’en sort très bien. C’est une bonne surprise où tous les ingrédients du Rogue-Lite sont présents. Le jeu souffre encore de quelques bugs. La variété des situations, malgré la construction procédurale des niveaux, peut mener à une certaine répétitivité mais The Last Stand: Aftermath dispose de bonnes idées. Son prix bas peut également titiller l'intérêt des joueurs indécis.

Les plus

Un ensemble prenant
Le Rogue-lite détourné intéressant
Plutôt joli
Le gameplay
Le crafting

Les moins

Des bugs
La visée pas des plus aisées
Répétitif
Une idée par la suite : de la coop !




Le studio Con Artist Games n’est pas connu dans la sphère PlayStation. Auteur de jeux sur d’autres supports comme le PC ou encore le mobile, le studio débarque avec The Last Stand: Aftermath sur PlayStation 4 et 5. Voici notre avis sur cette incursion sur nos chères consoles.

 

Un Rogue-Lite post apocalyptique


Situons déjà le contexte du jeu, The Last Stand: Aftermath est un Rogue-Lite dans un monde où les humains ne sont plus la caste prédominante.
Un virus inconnu s’est répandu sur Terre, tuant ou transformant l’Humanité en créatures sanguinaires appelées plus communément Zombies, marcheurs ou encore putréfiés. C’est à votre convenance ! Malgré une intervention de l’armée et de la D.C.R.E. (Département de Contrôle des Risques Environnementaux), le Monde sombre dans le chaos.
Mais revenons à nos moutons, 5% de la population est tout de même immunisée. Ils s’organisent en campements. Nous sommes 15 ans plus tard…

Le joueur ne joue pas l’un des immunisés mais plutôt il est à leur service. Des Volontaires sont infectés par le Virus et décident d’aider les survivants à aller piller les différents lieux avant de trépasser. Leur mission est simple : apporter, engranger un maximum de ressources pour subvenir aux besoins de la communauté.

Comme tout bon Rogue-Lite qui se respecte, la mort n’est pas synonyme de Game Over mais plutôt d’un recommencement avec un nouveau Volontaire.
On débute à chaque fois dans le Camp se prénommant le nouveau départ où le joueur a le choix entre trois personnages proposant des équipements propres. On peut débuter avec un pistolet, un Uzi, une arme au corps à corps plus résistante. A vous de voir.


Notre Volontaire qui arrive en voiture sur une zone à explorer

De l’exploration, du fight et du craft


Après le choix de son volontaire, un passage auprès des PNJ du camp est possible et selon les ressources disponibles que l’on gagne avec un ancien personnage, on peut débuter l’aventure avec quelques bonus supplémentaires : caisse de munitions, bandages, … ensuite on peut prendre la direction de la première zone à explorer avec la voiture du camp.
The Last Stand: Aftermath propose une carte avec divers embranchements qui permettent de fouiller une zone telle qu’une station service, un quartier ou encore une usine. Des crânes marquent la difficulté d'un niveau. Il est donc possible d'éviter certains lieux difficiles mais ce n'est pas toujours le cas.
Chaque zone est générée de façon procédurale et le cycle jour/nuit ainsi que les conditions climatiques varient les plaisirs.
On débute donc une zone en panne d’essence. Armé d’une barre de fer, un pistolet pauvre en balles, on fait profil bas en attendant de trouver de meilleures armes. Surtout que le système de visée n’est pas des plus aisés et on a tendance à tirer à côté des vidés.
Chaque niveau est peuplé de zombies de différents types : petits rapides, explosifs, lents et j’en passe, la chair putride erre.
Il est conseillé de la jouer “infiltration” en s'accroupissant dans les hautes herbes tout en lançant des briques ou bouteilles plus loin pour occuper les voraces. Les portes qui claquent, les vitres brisées sont à éviter également.
Après quelques zones fouillées et avec une certaine chance, on pourra user de grenades, cocktail molotov, M16, fusil à pompe pour venir à bout des ennemis. Mais c'est avant tout de la chance.


Un petit nombre de zombies, c'est gérable !

La mutation, c'est la clé de notre évolution


Le joueur a accès via la touche L3 à un mode focus qui ralentit le temps et indique les points d’intérêt du niveau : jerrican d’essence, centre du D.C.R.E., …
Les batteries sont également importantes et réactivent certains systèmes comme les centres D.C.R.E. où il y a souvent des éléments puissants et du serum.
Comme nous l’indiquions au début, le joueur incarne un volontaire infecté par le Virus mortelle. En plus de sa barre d’endurance, la barre de vie augmente ou diminue au gré des affrontements mais cette dernière, découpée en sections, est consumée petit à petit par l’infection (dans le sens inverse). A chaque section usée, une mutation aléatoire affecte le joueur. Meilleure endurance, plus de puissance à mains nues, le joueur obtient des boots mais en contrepartie des malus. Une riche idée même si le nombre de mutations se comptent sur le doigt de la main.
Le sérum permet de ralentir les effets de cette infection. Il faut les utiliser à bon escient car ils ne sont pas légion.
Il y a donc plusieurs façons de mourir : vie à zéro suite aux attaques, mutation totale du joueur.


Le moteur offre de jolis niveaux

Dans la peau de Mac Gyver


Outre les armes, le joueur amasse des éléments qui servent à la communauté. Planche, bouteille, sac de survie, provisions. Le coffre de la voiture sert à stocker les denrées surtout que le poids et le nombre d’éléments influencent les caractéristiques du personnage, le fatigue et le ralentisse.
Du crafting est également de la partie. Une bouteille d'eau potable et un chiffon permettent de créer un bandage, soignant le personnage.
Il faut passer par des établis disséminés dans les niveaux ou des feux de camps pour créer des éléments plus complexes. Par exemple, de l’eau croupie doit être chauffée avant de devenir potable.
Des accessoires peuvent être appliqués sur les armes et attention aux armes de corps à corps disposant d’une durabilité.

Pour terminer, des améliorations de survie se débloquent au fur et à mesure et se partagent entre les différents volontaires que l’on incarne.


Nuit, brouillard, quartier résidentiel, des zombies affamés : un bon programme